Nikon est l’un des acteurs principaux sur le marché de la photographie. Il n’est donc pas étonnant de retrouver la marque sur tous les fronts surtout en ce qui concerne les boîtiers photo hybride. D’autant plus avec l’engouement grandissant autour de ces derniers. Ainsi comme tout produit, il en faut pour tout les goûts. Mais aussi pour toutes les bourses, on à déjà pu voir les deux extrêmes avec le très haut de gamme Sony A9 II et le bien plus modeste Nikon Z50. Ce dernier étant un peu le petit frère du Nikon Z5 dont voici le test.
Design
D’ailleurs, les ressemblances avec son petit frère le Z50 son grandes. Bien qu’il subsiste évidement des divergences autres que le fait qu’il soit ici estampillé du nom Z5 en façade.
Chez Nikon, c’est sur la gauche de la face avant on retrouve la touche de déverrouillage de l’optique. Sur le Z5, on y retrouvera également le témoin lumineux / illuminateur AF.
De l’autre coté de la monture, sont positionnées deux touches de commandes paramétrables, Fn1 et Fn2.
Fidèle à la marque, on retrouve la petite finition rouge situé au dessus du grippe de la poignet. A côté, se place une première molette de commande dans la continuité.
Au-dessus de la poignée on retrouve, comme sur son petit frère (pour ne citer que lui), l’anneau de commutation ON / OFF qui entoure le déclencheur. Les commandes d’enregistrement vidéo, de correction d’exposition et de gestion de la sensibilité ISO.
On pourra constater que la face supérieure de ce boîtier est assez épurée. Puisque l’on y retrouve uniquement un haut-parleur ainsi que le sélecteur de mode de prise de vue.
On notera aussi l’absence de flash escamotable intégré. Flash que l’on retrouve généralement sur le dessus du boitier avec la griffe flash et le nom de la marque.
La face arrière est quant à elle bien plus fournie puisque l’on y retrouvera la grande majorité des commandes. Sur la droite, on retrouve tout en bas un groupe de commandes, de mode de déclenchement, d’agrandissement, de rétrécissement et un accès au menu.
Au dessus, se trouve un sélecteur directionnel avec à son centre la touche « Ok ». Ainsi que la commande d’information.
Nikon à également fait le choix de l’utilisation d’un sélecteur de mode photos / vidéos situé à l’arrière du boitier avec à son centre une touche de réglage Disp. Il est aussi entre l’œilleton et sa molette de réglage et la touche AF-On.
Dans le coin supérieur gauche de cette face, on y retrouvera pour finir la touche de lecture des fichiers et l’inimitable touche de suppressions de ces derniers.
Evidemment, le tout entoure l’écran principal de 8 cm de diagonale qui se veut amovible.
Sur la droite, au niveau de la poignée, c’est le compartiment de Cartes SD qui se cache. Ici on ne retrouve pas un Slot, mais bien deux.
Sur le flan gauche, comme toujours, les différentes connectiques qu’il embarque, à savoir, une prise casque ainsi qu’une prise micro. Un port Mini-HDMI et un second USB et en Type C cette fois sot présents. Sans oublier une fiche de raccordement pour télécommande externe.
Nikon Z5 : Fiche technique
Modèle | Nikon Z5 |
Dimensions | 134 × 100,5 × 69,5 mm |
Poids | 675g avec batterie |
Capteur | CMOS |
Taille du capteur | 23,9 x 35,9 mm |
Résolution du capteur | 24 MP |
Pixels effectif | 24,3 MP |
Type de monture | Monture Z |
Format de fichier |
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Résolution d’images |
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Viseur | Viseur Électronique OLED |
Taille viseur | 1,27 cm 3 690 000 pixels |
Couverture de l’image | Environ 100% |
Écran principal | TFT ACL Tactile |
Taille écran principal | 8 cm 1 040 000 Points |
Écran Amovible | Oui |
Type d’obturateur | Mécanique et Électronique. |
Vitesse d’obturation | 1/8000 à 30 s |
Cadence déclenchement | 4,5 images/s |
Plage de sensibilité ISO | 100 à 51200 ISO |
Point Auto Focus | 273 points en mise au point |
Résolution vidéo |
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Format vidéo | MOV, MP4 |
Compression Vidéo | H.264/MPEG-4 AVC |
Enregistrement audio |
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Emplacement d’enregistrement | 2 emplacements carte mémoire SD (compatible UHS-I/II) |
Support d’enregistrement |
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Connectivité | |
Accumulateur | Li-ion EN-EL15c |
Autonomie |
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Prise en main
Avec un poids de 675 grammes et un format assez compact le rend confortable à tenir. Ce qui est bien, c’est qu’il n’est pas non plus trop compact. La poignée est confortable et s’adapte à un peu toutes les mains. Il s’accompagne de sa monture Z pour des objectifs Nikkor Z. Des objectifs également plus compacts et légers que leur équivalant des génération précédentes.
Il est aussi pourvu de joints d’étanchéité pour un fonctionnement jusqu’à 85% d’humidité. Ce qui est plutôt rassurant si l’on souhaite pouvoir utiliser son boitier toute l’année sans avoir peur de sortir avec une fois l’été fini.
Ergonomie
A l’utilisation, format de 34 × 100,5 × 69,5 mm le rend plutôt confortable à transporter. La poignet est bien galbé se qui permet d’épouser correctement la forme de la main. Il faut avouer que c’est agréable sur le long terme.
Comme on à pu le constater, il n’est pas vraiment surchargé de commandes. Cela le rend assez aéré pour une utilisation fluide des touches. Leur position reste bien pensée pour tomber facilement sous les doigts. Même si l’on pourrait tout de même apprécier une commande directionnelle légèrement plus large pour un meilleur confort.
Écran
Sur ce Nikon Z5, c’est un écran principal de 8 cm de diagonale composé de 1 040 000 points que le constructeur nous propose. Cet écran étant tactile, il est assez aisé de réaliser ses manipulations avec une plus grande fluidité que s’il nous était seulement possible d’utilisé les touche directionnel.
En termes d’utilisation, il fait plutôt bien le travail surtout au niveau des couleurs qui sont assez fidèles. On pourra tout de même apprécier une définition d’image très correcte même si l’on n’aurait pas dit non à un résultat un peu plus détaillé. Il n’en reste pas moins largement convenable pour un relecture rapide de ses clichés après la prise de vue.
En revanche, en ce qui concerne sa modularité, il ne faut vraiment pas s’attendre à grand chose. Ses mouvements restent très limités à quelques degrés d’inclinaison. Ce qui est toujours frustrant sur un tel boitier.
Viseur
Comme tout hybride, c’est un viseur électronique qui permet la visée directe dans l’œilleton du boitier.
On y retrouvera donc une dalle OLED de 0,5 pouces permettant un affichage de 100% de l’image finale. Sur un appareil photo reflex, le ratio sera en moyen d’environ 98%. Sauf sur les modèles haut de gamme qui atteindront eux aussi les 100% d’affichage. Ainsi, pas de surprise après la prise de vue sur ce qui entrera dans le cadre.
En plus de cela, il permet également d’avoir toutes les informations lié à la prise de vue et d’autre réglages disponible sur l’écran principal. Ainsi, vous pouvez parcourir les paramètres et les paramètres de prise de vue directement depuis l’œilleton. Cela concerne également l’utilisation de filtres créatifs, le viseur nous montrera l’image en temps réel.
Bien que l’affichage des couleurs est bonne, on aurais tout de même espérais une définition légèrement supérieure pour un confort visuel accrue. Vus la proximité entre l’œil et les pixels.
Connectique
En ce qui concerne les connectiques, ce Nikon Z5 est équipé de l’essentiel.
En plus de son double slot de cartes SD UHS-II très utile pour toujours avoir du stockage de secours. Il dispose d’une prise USB-C qui sert à la fois à établir la liaison à l’ordinateur pour y transférer vos fichiers et la recharge du boitier. La présence du Bluetooth et du Wi-Fi permette toutefois d’utiliser l’application SnapBridge depuis son smartphone pour la prise de vues à distance.
Prise de vue
Evidemment, si vous êtes là c’est certainement pour cette partie du test. La prise de vue avec ce Nikon Z5 pour connaitre ses bons, comme ses mauvais cotés.
Globalement ce point est positif. L’interface permet un accès intelligible aux réglages. Les différentes touches physique elles offre une rapidité de modifications lors de la prise de vues. Comme vus plutôt, son ergonomie est agréable ce qui un atout pour une bonne prise en main lors de l’utilisation.
Gestion du bruit
Si vous êtes souvent menés à utiliser votre boitier dans des conditions de basse luminosité qui vous contrains à augmenter la sensibilité du capteur, une bonne gestion du bruit vous sera donc importante.
Montée en ISO
En ce qui concerne ce point, il s’en sort remarquablement bien. C’est sans soucis qu’il arrivera à atteindre 6400 ISO avant que le bruit numérique se face ressentir. Il reste tout de même correct entre 12800 ISO et 25600 ISO. En revanche au delà, bien que le rendu ne soit pas catastrophique, il serait difficile de s’en satisfaire.
Obturateur
L’un des premier point négatifs qui se fait remarquer lorsque l’on utilise ce boitier, c’est sans aucun doute sa vitesse d’obturation qui se limite à 1/8000s. Effectivement cela est plus que respectable et pourra très largement convenir au plus grand nombre. Mais il reste tout de même dommage de ne pas voir cette vitesse augmentée légèrement.
Vitesse de prise de vue
C’est le deuxième point négatif de ce Nikon Z5, et certainement le plus gros. Le mode rafale très limité à seulement 4,5 images par secondes. En effet, prendre des sujets en mouvement ne sera vraiment pas son fort. On se demanderait presque pourquoi il est équipé d’un second slot de carte SD hormis une question de sécurité.
Puisque à part si l’on fait beaucoup de vidéos ou que l’on ne vide jamais ses cartes SD, il est compliqué de les remplir assez vite ces dernières. Effectivement avec un poids des fichiers RAW faisant en moyen maximum 25 Mo « seulement », il faut tout de même forcer pour avoir besoin d’une seconde carte. Sans parler des gens qui utilisent encore des cartes de 2 / 4Go évidement, ce qui ne sera pas trop le cas – on le souhaite – des utilisateurs de cet appareil.
Stabilisation
Il n’est pas rare de voir des objectifs qui embarquent un stabilisateur pour réduire les tremblement dû à la prise de vue à mains levées. Ici, le boitier propose une stabilisation du capteur assez convaincante. Avoir cette technologie intégrée au boitier à comme gros avantage de réduire l’encombrement des objectifs associés et leur coût.
Mise au point
La mise au point est essentielle pour avoir des clichés réussis. Point sur le quel ce Nikon Z5 se débrouille comme un grand. Nous avons pu le tester uniquement avec un objectif de kit très basique (puisque je suis personnellement team Canon, oups). Cela ne lui a pas empêché de faire ses preuves, bien qu’il aurait pu faire mieux avec une meilleure optique.
Cela dit, c’est assez rassurant de savoir que malgré un compagnon, qui n’est pas des plus performants, il arrive à offrir une mise au point assez rapide même en faible luminosité. Il dispose également d’une intelligence artificielle pour un suivi des yeux du sujet pour une meilleur netteté du sujet même en (léger) mouvement.
Avec ses 273 zones de mise au point qui couvrent environ 90% de la zone de l’image, il permet aussi une grande précision. Le Nikon Z5 permet de choisir avec une grande précision la zone de netteté et permet à l’autofocus d’avoir une bonne fluidité lors du suivi des mouvements d’un sujet.
Vidéo
Bien qu’il s’agisse d’un boitier axé sur la photographie, il n’en oublie pas les utilisateurs occasionnel du mode vidéo. On précise bien utilisateur occasionnel car ce n’est pas du tout son point fort.
A commencer par son plus gros défaut qui réside dans son recadrage beaucoup trop important lors d’un enregistrement 4K. Comme on peu le voir avec cette comparaison, on se retrouve avec un zoom dans l’image de x1,7. Dites au revoir à l’utilité de vos objectifs Ultra Grand Angle en vidéo.
Le détection des yeux qui arrive à faire ses preuves pour la prise de vue photographique n’est pas disponible. Une petite déception de plus d’autant que la mise au point est plutôt lente.
Autonomie
Petit format, petite autonomie. Dans des circonstances normales on peu estimer son autonomie à environ 400 déclenchements. L’envie sera plus forte que nous d’ajouter des accumulateur dans son sac photos. Histoire de s’assurer de ne pas tomber en rade en plein milieu de la journée si on est du genre fous de la gâchette.
Test Nikon Z5: Avis
Vous l’aurez donc compris, ce Nikon Z5 est un boitier assez agréable à utiliser avec une prise en main agréable et un rendu d’image très satisfaisant. Sa qualité à supporter la monter en ISO est tout aussi appréciable pour assurer des clichés qui ne seront pas à jeter en basse luminosité.
On pourra cependant lui reprocher des performances bien trop limitées pour de la photographie sportive. Mais aussi ses performances en vidéos assez décevantes qui entachent sa polyvalence.