En partie à cause d’une série sans précédent de perturbations technologiques et de chocs mondiaux, la transformation numérique doit s’imposer dans le secteur juridique – maintenant plus que jamais.
Bien sûr, le terme est assez souvent mentionné de nos jours. Il peut même sembler évident. Après tout, le monde est déjà « passé au numérique ». Au lieu de traiter manuellement la paperasse, par exemple, le cloud, l’intelligence artificielle et d’autres solutions numériques « font tourner le monde ». Les documents importants sont, dans la mesure du possible, créés et stockés sous forme numérique. Ou, s’ils sont analogiques – ou sur papier – pour commencer, ils sont numérisés pour faciliter le stockage, la récupération et l’utilisation future.
Mais la transformation numérique ne signifie pas seulement « passer au numérique ». C’est un terme qui est utilisé pour décrire les changements, même s’ils sont sismiques, liés à l’application et à l’utilisation de la technologie numérique dans tous les aspects de la société, en particulier dans le domaine commercial. Les segments concernés sont notamment le gouvernement, l’éducation, la communication de masse et – peut-être moins évidemment – le secteur juridique.
Alors que cette transformation numérique se déroule sous nos yeux avec des sites come justifit.fr, la pression sur l’avocat lui même et les équipes juridiques va certainement augmenter. Cela devient particulièrement important lorsque les PDG les chargent de trouver des moyens de faire « plus pour moins » ou de faire évoluer leur secteur d’activité.
La numérisation prend tout son sens dans la gestion des contrats
J’ai souvent dit que « les contrats sont l’élément vital des entreprises modernes ». Il va donc de soi que les organisations fonctionnent beaucoup mieux lorsque la génération et la gestion des contrats sont pleinement optimisées.
La technologie juridique, sous la forme de systèmes de gestion du cycle de vie des contrats (CLM), permet aux avocats de servir leurs clients plus rapidement et même d’étendre leurs services à de tout nouveaux marchés. En effet, ils peuvent accéder aux contrats et aux documents connexes où et quand ils le souhaitent. Il suffit de penser à un référentiel intelligent centralisé, à l’analyse de l’IA, etc. Pensez à des documents entièrement numériques qui sont signés, envoyés, édités et redéfinis beaucoup plus facilement et efficacement, par rapport à toute méthode traditionnelle.
Tout cela représente une avancée pour les services juridiques et les cabinets d’avocats d’aujourd’hui – et une invitation au parti proverbial.
La peur d’un tel changement
Il ne fait aucun doute que le numérique a pris le dessus sur le monde des affaires, le transformant à travers divers bastions de résistance.
Jusqu’à très récemment, les équipes juridiques des entreprises se concentraient bien trop souvent sur les risques liés aux nouvelles technologies et à la numérisation en général. Au lieu de se pencher sur les énormes avantages de ces avancées technologiques, elles se sont concentrées sur les risques liés aux nouvelles technologies et à la numérisation.
Il y avait la crainte que la technologie ne transforme leurs fonctions habituelles. Après tout, la profession juridique a été résolument linéaire. Après leur entrée dans l’industrie juridique, les avocats travaillent dur pour atteindre le sommet de leur carrière et ne veulent tout simplement pas que leur profession change de façon assez soudaine.
Au sein des équipes juridiques d’entreprise et des cabinets d’avocats, on craint d’adopter trop rapidement des processus commerciaux et de devoir développer de nouvelles mentalités – et des ensembles de compétences en même temps.
Les avocats généraux et les autres professionnels du droit peuvent également craindre que, lorsque la transformation numérique sera introduite sur leur lieu de travail, les techniques juridiques remplaceront complètement leur travail.
Les avocats n’ont donc peut-être pas apprécié la valeur réelle de la technologie juridique, en particulier, et ont donc été lents à s’adapter à cette technologie et à en tirer profit.