Avec la récente abondance de smartphones assez onéreux que nous avons testé précédemment, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Surtout quand on a un budget très serré pour un smartphone. Mais pas de panique, realme pense décidément à tout, avec son Narzo 50i Prime, un smartphone ultra abordable, pour une bonne centaine d’euros.
Design
Il ne faut pas chercher le haut de gamme ici. On retrouve avec le Narzo 50i Prime, un smartphone entrée de gamme et ça se voit déjà par le look de l’appareil. En effet, si l’appareil est relativement épais et que le look n’est pas des plus soignés, on n’a toutefois pas quelque chose de vulgaire en main. Impression que pouvaient donner certains smartphones ultra-chinois (Doogee, Leagoo, …) il y a quelques années.
Dans le pack, on retrouve :
- Le Narzo 50i Prime
- Le câble de recharge
- Le bloc adaptateur secteur
- Les écouteurs filaires
Pas de coque en silicone ici, contrairement à pas mal d’autres appareils Android, pour ne pas dire l’immense majorité. En effet, c’est un smartphone entrée de gamme que nous avons ici et pour moins de 150 euros, une coque à 5 euros ou moins, ne fera pas un gros trou dans votre budget. De plus, la boite est assez compacte, permettant de ne pas prendre trop de place dans votre étagère et de consommer moins de carton.
Côté look du smartphone, comme on s’y attendait, le Narzo 50i Prime n’est pas l’appareil le mieux fini que je teste cette année, toutes catégories confondues. En revanche, sur le segment des appareils entrée de gamme, on retrouve quelque chose de bien fini. Si les détails ne sont pas soignés comme sur un iPhone naturellement, j’apprécie certains éléments.
On commence par la face avant, avec un écran de 6,52 pouces, correct en termes de taille et avec des bords un peu prononcés certes, mais pas trop. C’est ce que j’apprécie sur ce type d’écrans, les bords sont de moins en moins importants. Même en bas, sur le menton du smartphone, on semble avoir gagné 1 ou 2 mm face à des realme C11 ou autres modèles à pas cher.
En ce qui concerne la face avant, on retrouve la caméra frontale, dans une petite encoche en forme de goutte d’eau. Oui, on fait encore des encoches comme ça, pour les smartphones entrée de gamme. Sinon, c’est une caméra poinçon.
Sur la tranche gauche de l’appareil, on ne retrouve que le tiroir SIM, permettant d’y insérer également une carte micro-SD, jusqu’à 1 To pour stocker un maximum de données. Je ne sais pas qui mettra une carte qui coûte plus cher que l’appareil, dans son smartphone, mais il peut les supporter dans tous les cas.
C’est sur la tranche droite que l’on retrouve tous les boutons. A savoir le bouton de verrouillage / déverrouillage de l’appareil, accompagné d’un bouton deux interrupteurs, pour le réglage du volume. Je trouve cela dommage de ne pas au moins avoir fait deux boutons séparés, sur la gauche également tant qu’à faire, mais c’est ainsi que realme a conçu son smartphone. Ce n’est pas la configuration que je préfère toutefois.
La tranche supérieure est totalement vierge, quand la tranche inférieure regroupe pas mal d’éléments, à savoir :
- Le port jack 3,5 mm
- Le microphone pour les appels
- Le haut-parleur pour l’écoute musicale
- Le port micro-USB pour charger le smartphone
Je trouve cela dommage d’avoir un port micro-USB sur un smartphone qui sort en 2022. Là où tout le monde est à l’USB-C et où même les écouteurs de realme, les Buds Q2 notamment, disposent sur leur boitier, d’un port USB-C … Cette connectique devrait être universelle et si la commission Européenne veut imposer l’USB-C, elle n’a qu’à l’imposer sur tous les smartphones.
C’est au dos que l’appareil se démarque, en voulant imiter les smartphones hauts de gamme et très chers par conséquent. Ou certains récemment qui se sont révélés, comme certains de chez Poco, avec un module photo gigantesque (et oui, seulement trois capteurs et un flash). Mais, ça permet de faire tenir le smartphone correctement sur une table pour envoyer un SMS. Le Narzo 50i Prime adopte un objectif gigantesque, avec un capteur en réalité assez petit, le tout dans un module surtout dessiné mais qui ne sort pas en relief.
Le reste du dos se compose de plastique toujours, mais avec une texture originale. C’est ce qui fait que cet appareil entrée de gamme n’est pas si mauvais que ça esthétiquement parlant, bien au contraire même.
Caractéristiques du Narzo 50i Prime
Modèle | realme Narzo 50i Prime |
Logiciel | realme UI |
Processeur | Unisoc T612 |
RAM | 4 Go |
Processeur graphique (GPU) | Mali G57-MP1 |
Capacité de stockage | 64 Go |
Taille d’écran | 6,52 pouces |
Définition | 1600 x 720 pixels |
Densité de pixels (DPI) | 270 dpi |
Appareil photo dorsal | 8MP |
Appareil photo frontal | 5 MP |
Vidéo | Full HD 1080p@30fps |
Wi-Fi | a/b/g/n/ac |
Bluetooth | 5.0 |
Compatible 5G | Non |
NFC | Non |
Capteur d’empreintes | Non |
Reconnaissance faciale | Oui |
Connectique | Micro-USB |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Recharge sans fil | Non |
Recharge rapide | Non : 10W |
Poids | 182 grammes |
Performances
Le Narzo 50i Prime est un smartphone entrée de gamme, de fait, il dispose de composants entrée de gamme, à commencer par un SoC de faible puissance, un Unisoc T612. Il s’agit d’un modèle très peu cher, permettant de faire tourner le smartphone de manière correcte. Ce SoC se dote de 8 cœurs, se répartissant de la manière suivante :
- 2 cœurs Cortex A75 cadencés à 1,8 GHz
- 6 cœurs Cortex A55 cadencés à 1,8 GHz
La vitesse globale du SoC est donc de 1,8 GHz, on peut ajouter également que ce modèle est gravé en 12 nm. Oui, c’est assez épais et assez gros, mais ce n’est pas un SoC haut de gamme non plus, ce ne sont donc pas les dernières technologies qui sont utilisées. Avec ceci, on retrouve 4 Go de RAM en LPDDR4 ainsi que 64 Go de stockage. Côté graphique, on est sur un Mali G57-MP1, un modèle une nouvelle fois pas très cher, mais qui permet de faire l’essentiel de ce que l’on souhaite faire avec un tel appareil.
GeekBench du Narzo 50i Prime
Le score GeekBench du Narzo 50i Prime est de 1341 points. C’est peu certes, mais pour un tel prix, on ne peut pas vraiment demander mieux. Le SoC de l’appareil, sur la partie CPU ici, se débrouille même pas mal, en comparaison avec d’autres smartphones d’il y a parfois même un an, souvent trois fois plus chers et qui ne proposaient qu’à peine mieux en termes de performances.
En single-core, le score n’est pas si mauvais également, avec 347 points, on se mettra d’accord cependant que c’est un score pour les deux cœurs les plus puissants. Les cœurs efficients ne sont pas affichés ici, leurs performances étant nettement moindres.
PerformanceTest du Narzo 50i Prime
En ce qui concerne la RAM et le stockage, nous avons fait quelques benchmarks avec le logiciel PerformanceTest. Cette application nous permet de mesurer de manière rapide, un grand nombre d’éléments de performances du smartphone. Pour ce qui est de la RAM, ce n’est pas terrible, avec des débuts de 1187 Mo/s en lecture 1207 Mo/s en écriture, ces débits ne sont pas les meilleurs que l’on ai vu, loin de là. Les latences de 74,5 ns cependant ne sont pas trop mauvaises.
Grosse surprise en revanche concernant la puce de stockage interne, avec des débits de 609 Mo/s en lecture et de 395 Mo/s en écriture ! On pourrait ne pas croire comme ça, mais ce smartphone en a bien plus qu’on ne peut le penser dans le ventre, surtout sur ce point précis.
3DMark du Narzo 50i Prime
Sur la partie graphique en revanche, on ne retrouve pas des performances exceptionnelles. En effet, le smartphone n’offre pas une expérience de jeu fluide et agréable. On s’y attendait à vrai dire, pour cette gamme de prix, mais il ne dépasse pas les 1500 points dans les benchmarks Sling Shot, les benchmarks les plus légers pourtant.
Ce n’est en revanche pas très grave, le smartphone n’est pas fait pour être une machine de compétition. Même dans l’utilisation, on peut parfois ressentir quelques lenteurs. C’est normal, un smartphone à moins de 150 euros ne peut pas proposer une expérience aussi agréable qu’un Galaxy S22 par exemple, commercialisé bien plus cher.
Écran
Si l’écran est grand, on a connu realme à la fois plus équilibré et un peu plus agressif. En effet, ici, on retrouve une dalle HD+, soit 1600 x 720 pixels. Ce n’est pas beaucoup, mais diminuer le nombre de pixels, permet de diminuer le prix de l’appareil. En effet, avec une dalle de moins bonne qualité, forcément, le prix chute. En revanche, la densité de pixels aussi, avec seulement 270 pixels par pouce, ce n’est pas énorme.
Avant de parler de la pratique, finissons sur la théorie et les chiffres. On retrouve également une dalle 60 Hz, là où realme a été le premier à dévoiler des dalles 90 Hz sur ses smartphones. Il aurait appréciable d’avoir un petit peu plus en termes de fluidité, l’écran est en 720p, un peu plus de confort aurait été fort appréciable.
Néanmoins, on peut comprendre le constructeur dans le sens où si l’on propose une dalle 90 Hz, faut-il encore pouvoir afficher les 90 images par seconde.
Au niveau des couleurs, on est sur une dalle IPS TFT, ce qui n’est pas la meilleure technologie qui soit, mais ça fait le travail. Disons qu’on voit ce qui est à l’écran, c’est déjà ça. Car en effet, la luminosité maximale de l’appareil n’est pas réjouissante. On peut avoir vite fait de monter cette dernière au maximum pour y voir correctement. Là où sur un autre smartphone haut de gamme, on aurait simplement augmenté un peu la luminosité.
On dispose des options « Thème sombre » (le dark mode) ou « éclairage nocturne », permettant ici de jaunir l’écran pour diminuer la quantité de lumière bleue émise. Cela n’est pas miraculeux, mais c’est toujours un petit plus qui est bon à prendre.
Avec ce Narzo 50i Prime, on peut également améliorer l’affichage vidéo, sur des applications comme Photos, Google Files, YouTube et Google Duo. Cela permet des couleurs plus vives et éclatantes. Si dans les faits, la promesse se tient plutôt bien, ce n’est pas non plus magique. Mais ça fait toujours son petit effet, certes.
On peut régler le mode de colorimétrie de l’écran, soit en mode « Vif », soit … Ah non en fait, on n’a pas tellement le choix du coup. Mais on peut également paramétrer la température de couleurs et là, en effet, on a réellement le choix, entre des couleurs standard, chaudes ou froides.
Appareil photo
La configuration de caméras de ce Narzo 50i Prime est relativement simple. En effet, avec une seule caméra à l’avant certes, mais surtout, une seule à l’arrière, le constructeur ne s’est pas embêté à mettre de capteurs parfois plus inutiles les uns que les autres. Mais ici, pas de grand-angle du coup, mais tout de même un mode portrait, qui est pratique mais ici artificiel, réglant l’ouverture manuellement.
Le capteur au dos est d’une résolution de 8 mégapixels et ne permet pas de faire le meilleur de ce que l’on attend d’un smartphone, clairement pas. Le capteur frontal adopte une résolution de 5 MP, ce qui est correct sur un smartphone de cette gamme. Voici les caractéristiques des capteurs :
Capteur | Dorsal | Frontal |
Résolution | 8 MP | 5 MP |
Type de capteur | CMOS | N/C |
Ouverture | f/2.0 | f/2.2 |
Taille de pixels | 1.12 µm | 1.12 µm |
Pour ce qui est en revanche des fonctionnalités, elles sont assez légères. En effet, on ne retrouve que quelques modes à savoir :
- Vidéo
- Automatique
- Portrait
- Manuel
- Panorama
- Laps de temps (timelapse)
- Night Pro
C’est tout, après j’ai un peu envie de dire, inutile de proposer 50 modes de photo inutiles qui ne seront exploités qu’une ou deux fois lors de la découverte du smartphone et plus jamais par la suite. Ici, on a juste l’essentiel, la possibilité de prendre des photos en 8 MP seulement et des vidéos en Full HD 30 fps non stabilisées, ce n’est pas un photophone loin de là.
Mode automatique
Les photos en mode automatique ne sont pas exceptionnelles, qu’on soit clairs. Cependant, elles ne sont pas catastrophiques non plus. Ce sont des photos dignes de ce que peut faire un smartphone dans la centaine d’euros. Alors les vrais amateurs de photo avec un budget très serré, se dirigeront vers des vieux hauts de gamme type Galaxy S8 ou autres appareils qui ont fini par décoter.
Les photos, on le note, restent tout de même bien plus agréables à voir sur un écran d’ordinateur, que sur un écran du smartphone en question en plein soleil. Le résultat n’est pas mauvais, pour un capteur 8 MP, si l’on n’en imprimerait pas en 4x3m, ça reste globalement correct toutefois.
Zoom
On dispose d’un zoom à x4 sur ce smartphone et c’est bien suffisant. En effet, l’appareil étant dépourvu de grand-angle, on se contente du capteur en x1, qui fait déjà très bien le travail. Toutefois, du fait que le capteur ne propose que 8 MP, on ne peut pas zoomer indéfiniment avec. Il faut donc se contenter d’un zoom assez réduit, seulement x4, mais c’est suffisant.
Le smartphone en effet, gère plutôt bien et les photos ne sont pas dans une qualité trop dégradée lorsque l’on zoome. Ce n’est pas trop mauvais on dira, même si l’on voit clairement la netteté des photos diminuer, mais ça reste correct pour un appareil très entrée de gamme comme ce Narzo 50i Prime.
Photo de nuit
Les photos de nuit ne sont pas d’une qualité exceptionnelle ici toutefois. J’ai essayé de prendre des photos dans un environnement très sombre, on remarque rapidement que le résultat n’est pas celui que l’on attend de manière générale. Cependant, sur un smartphone entrée de gamme comme celui-ci, on ne peut pas vraiment demander mieux, force est de le reconnaître.
Interface Realme UI
Realme UI est l’interface des smartphones realme et Narzo. C’est une interface habituellement personnalisable, mais ici, le côté personnalisation n’est pas vraiment mis en avant. C’est un peu dommage, mais sur un smartphone entrée de gamme, on a certainement autre chose à faire que changer le fond d’écran 3 fois par semaine.
L’interface adopte un look strictement identique à ce que proposent les autres smartphones de la marque, avec un aspect qui mériterait d’être plus travaillé. On remarque également la présence des applications de Google pour le navigateur par défaut (Chrome), mais également l’application de visionnage de photos, les SMS et les appels. Comme souvent sur ces smartphones, Google est omniprésent, ce qui n’est pas au goût de tout le monde.
L’avantage toutefois est de ne pas retrouver ici, comme on peut le voir cependant sur d’autres appareils, d’applications pré-téléchargées en masse. Sur ce Narzo 50i Prime, on ne retrouve que TikTok, Facebook, Snapchat et LinkedIn de pré-téléchargées, prêtes à être lancées, mais pas de jeux à outrance. Mes souvenirs de certains smartphones avec plus de 70 applications sponsorisées me hantent toujours.
Niveau finitions, on reste sur quelque chose à travailler encore, mais l’interface reste correcte, assez fluide malgré la dalle 60 Hz et plutôt agréable. Quoique, realme UI devrait encore travailler son logiciel pour le rendre un peu plus différent de ColorOS d’Oppo.
Connectivité
Pour ce qui est de la connectivité du Narzo 50i Prime, on se retrouve avec les connectiques sans fil habituelles, à savoir Wi-Fi et Bluetooth. L’appareil permet de se connecter en Wi-Fi a/b/g/n/ac, mais pas en Wi-Fi 6. Ce n’est pas choquant toutefois, venant d’un smartphone à moins de 200 euros, on en trouve encore aucun qui ne soit compatible Wi-Fi 6 à un tel prix.
En ce qui concerne le Bluetooth, c’est du Bluetooth 5.0 qu’embarque l’appareil, ce qui permet d’écouter de la musique sans trop de soucis de latences ni de qualité. C’est une bonne chose, cependant, du Bluetooth 5.2 n’aurait pas coûté beaucoup plus cher. Rien de grave toutefois, sur un smartphone à un tel prix, on pourra bien lui pardonner.
Il est également décevant de voir que ce téléphone ne dispose pas de connectivité NFC. Ce qui ne permet ainsi pas de payer en sans contact avec son smartphone, mais qui ne permet pas non plus la connexion rapide à certains équipements comme des casques ou encore moins, de passer son smartphone comme une carte de transports. Souvent, les appareils entrée de gamme en sont dénués.
Enfin, parlons de la connectivité 4G, le Narzo 50i Prime permet de se connecter en 4G bien évidemment, mais pas de 5G à bord. Pour ce qui est de la qualité du réseau, ce n’est pas mauvais, sans être très bon non plus toutefois. Comptez des débits aux alentours des 120 Mbit/s au mieux en descendant (réseau Orange). Voici la liste des bandes cellulaires compatibles avec le Narzo 50i Prime :
4G | B1 (2100), B3 (1800), B5 (850), B8 (900), B38 (TDD 2600), B40 (TDD 2300), B41 (TDD 2500) |
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3G | B1 (2100), B5 (850), B8 (900) |
2G | B2 (1900), B3 (1800), B5 (850), B8 (900) |
On aurait apprécié une compatibilité avec les bandes 700 MHz, 800 MHz et 2600 MHz, mais non, ce n’est pas le cas … Quel dommage.
De même concernant le connecteur de charge, on retrouve ici un port micro-USB, alors que l’on aurait pu avoir un connecteur USB-C sans aucun souci, ce qui n’aurait pas coûté bien plus cher et surtout, ce qui n’aurait pas été un luxe, à l’heure où l’Union Européenne réclame un chargeur unique pour tous les smartphones.
Autonomie
Avec sa grosse batterie de 5000 mAh, comme pas mal de smartphones entrée de gamme, le Narzo 50i Prime assure et tient sans aucun souci pendant toute la journée. Il peut même pousser jusqu’à deux jours. En effet, avec un écran à la résolution assez faible, à la luminosité tout juste correcte et avec des composants peu énergivores, cela lui permet de tenir deux journées sans trop de soucis, si vous ne l’utilisez pas à outrance dans des jeux bien évidemment.
Concernant la recharge en revanche, c’est en 10 Watts, de par le fait, on retrouve un micro-USB. Pas de recharge rapide donc ici, on en reste à une bonne vieille charge lente, qui durera pendant au moins 2 heures. Le temps d’aller prendre une douche, de s’habiller, de faire à manger pour la semaine et de regarder un petit film et c’est bon, votre smartphone sera enfin rechargé.
Qualité sonore
C’est clairement le moment que je redoute le plus lorsque je teste des smartphones entrée de gamme, le moment du test de la qualité sonore. Souvent, la qualité audio des smartphones à pas cher comme ce Narzo 50i Prime, n’est pas exceptionnelle, loin de là. Fort heureusement, le smartphone ne déroge pas ici à la règle.
Sans être mauvaise langue, le son n’est pas très bon, forcément, mais n’est pas ignoble non plus ! Il est correct pour un smartphone dans lequel on ne débourse pas une somme exorbitante et c’est plutôt correct. Les basses sont aux abonnées absentes, de fait, les médiums et les aiguës assez présentes, mais pas trop agressives non plus j’ai trouvé. La puissance sonore reste correcte et le haut-parleur est un mono, pas de diffusion stéréo sur un smartphone aussi abordable.
Verrouillage et sécurité
Pour déverrouiller le smartphone, on dispose de plusieurs méthodes. Un mot de passe, un code à chiffres, un schéma, ou bien SmartLock, avec des accessoires en Bluetooth. Mais ce qui nous intéresse, c’est surtout le capteur de reconnaissance faciale. Car il faut savoir que ce smartphone ne dispose pas de capteur d’empreintes digitales. C’est un peu dommage en effet, mais c’est ainsi. Ce n’est pas la première fois que realme nous fait le coup.
Sauf que le capteur d’empreintes digitales, c’est quelque chose de fiable, qui fonctionne bien et qui permet de déverrouiller le smartphone un peu n’importe où et facilement. Le système de reconnaissance faciale, en plus d’envoyer la luminosité maximale en plein visage, ne permet pas de sécurité réelle. C’est juste une photo qui est prise, le fait de montrer une photo de l’utilisateur au smartphone, permet bien souvent de déverrouiller l’appareil.
Ce qui n’apporte strictement aucune sécurité. Je vous conseille donc, afin de se passer du capteur d’empreintes digitales, de ne pas utiliser la reconnaissance faciale, mais un code, tout simplement. Ce dernier ne pourra pas vous décevoir, au moins.
Test Narzo 50i Prime : Avis
Pour le prix auquel il est commercialisé, soit dans tous les cas moins de 150 euros, le realme Narzo 50i Prime n’est pas un mauvais smartphone. Il est fluide et la navigation y est agréable, les photos sont correctes et l’autonomie est très bonne. Si les performances sont au niveau de ce que l’on attend, la qualité sonore n’est pas optimale, mais ce n’est pas choquant.
On note cependant l’écran, qui n’est pas le meilleur que l’on ai pu voir sur le marché. Un 60 Hz en HD+ seulement et avec une luminosité décevante, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. J’espérais mieux, mais c’est ainsi. Si vous cherchez un smartphone pas cher, un peu original et qui « ne casse pas trois pattes à un canard », c’est un choix intéressant.