Si je vous parle de QPad, vous pensez peut-être au casque QPad QH-91 que nous avions testé précédemment. Cette fois-ci, c’est à un clavier de passer au banc des tests, avec pour particularité, un prix très attractif pour tout ce qu’il propose. En effet, le QPad MK-40 est un clavier gamer méca-membrane de chez QPad. Ce dernier propose donc des switchs hybride s, permettant d’avoir un feeling correct tout en conservant un coût de fabrication assez modéré. Preuve en est, ce clavier ne coûte qu’une cinquantaine d’euros.
Design
Quand on sort le clavier de sa boite, on remarque qu’il est plutôt bien fini. Le plastique des keycaps n’est pas forcément de première qualité mais on s’en contente bien pour un clavier plutôt axé entrée de gamme. Ainsi, on peut avoir une qualité de fabrication générale plutôt bonne avec quelques petites nuances par endroits. Cet endroit justement, c’est la plaque qui est disposée sur le clavier, qui est en aluminium biseauté sur les bords.
C’est très agréable de voir qu’une marque produisant un clavier entrée de gamme a pris le soin de mettre d’autres matériaux que du plastique bas de gamme ! Cependant, cette plaque n’est que là pour recouvrir le clavier et n’améliore pas énormément la robustesse de sa structure. Mais on constate que plaque en aluminium ou pas, le clavier est assez robuste et a dégage une impression de solidité assez facilement. Il suffit de l’inspecter quelques secondes pour s’en rendre compte.
Concernant cette plaque en aluminium, QPad n’a pas fait l’erreur que peuvent faire de grands fabricants comme Roccat, de laisser des vis apparentes ! Fort heureusement j’ai envie de dire, on apprécie le fait d’avoir un design unibody.
A droite, on retrouve les traditionnelles LEDs d’activité de la touche Ver Num, Ver Maj et Win Lock, ce qui veut dire que la touche Windows est coupée car vous êtes en mode jeu. Pour cela, il vous faudra appuyer sur la touche Fonction (fn) et la touche Windows. On remarque que les LEDs qui ont été disposées ici sont bien lumineuses, elles.
On retrouve avec le QPad MK-40, un repose-poignets. Ce dernier est en plastique dur, pas de très bonne qualité. On note également un peu de flexion qui peut se faire sur le milieu, quand il est posé sur un bureau à plat. Vous l’aurez compris, ce repose-poignets est présent mais n’apportera pas de confort optimal. Mais comment donc le fixer ?
Dans le pack, sont fournies des petites vis et des accroches permettant de visser le repose-poignets. Oui oui, il suffit bien de le visser via ces accroches au clavier. L’inconvénient : je n’ai jamais eu à visser un repose-poignets à un clavier … Alors que tous les autres utilisaient en général des fixations ou maintenant des supports magnétiques, on en est encore aux vis. L’avantage cependant est notable : le repose-poignets restera solidaire du clavier sans aucun souci et dans toutes les circonstances (d’une utilisation normale bien sûr).
Sous le clavier, on retrouve les traditionnels pieds permettant de le surélever, ce que je me suis empressé de faire. Ces derniers sont comme le clavier, recouverts de patins permettant une bonne tenue sur le bureau afin de ne pas glisser. Cependant, on retrouve également deux parties qui semble être des ouvertures alors que … non. Quel est donc l’intérêt de mettre ce genre de forme sous un clavier …?
Fiche technique du QPad-MK40
Modèle | QPad MK-40 |
Type de clavier | Gamer |
Type de switchs | Méca-membrane |
Durée de vie | 8 millions d’activations |
RGB | 3 couleurs |
Repose-poignets | Oui |
Longueur du câble | 1.8 m |
Logiciel | Non |
Poids | 1 kg |
Confort de frappe
Pour ma part, j’utilise au quotidien un SteelSeries Apex 5, un clavier méca-membrane également, à switchs bleus. Autant vous dire que ça n’est pas le genre de clavier le plus discret que j’ai eu. Cependant, le QPad MK-40 utilise également des switchs bleus. Ces derniers sont toutefois assez durs et nécessitent une pression d’activation assez importante pour être activés.
Toutefois, on peut noter le fait que le clavier soit très réactif, ce qui est appréciable. Il n’est pas évident d’écrire des articles avec, j’en suis à mon 5ème rédigé avec le MK-40 et il faut avouer que c’est un clavier plutôt pour jouer que pour de la rédaction.
Les switchs offrent un retour tactile, ce qui est assez agréable mais également facteur de nuisances sonores. Il faudra donc choisir entre le bruit et le confort de frappe et on doit avouer qu’avec une telle pression d’activation nécessaire, nous avons un peu de mal à choisir. Heureusement, les touches ne ghostent pas, on n’a pas d’activation surprise qui se fait contre notre volonté, c’est toujours une bonne chose.
Si le confort de frappe est bon, là où cependant nous avons un peu de mal, c’est sur les keycaps. Vu que ces dernières sont très mal rétro-éclairés, nous le verrons dans quelques lignes, il n’est pas toujours aisé d’y voir quelque chose. Cependant, malgré le fait qu’elles ne soient pas très lumineuses, avec une lampe type BenQ ScreenBar Plus au dessus de mon écran, j’ai parfois beaucoup de mal à voir les inscriptions des touches. Si bien que pour certains signes spécifiques comme un tiret par exemple, ça n’est pas toujours évident pour quelqu’un qui connaît très bien son clavier.
On note que les switchs sont compatibles Cherry MX, on peut aussi changer les keycaps comme on le souhaite, ce qui n’est pas toujours le cas sur des claviers méca-membranes. Nous avons pu y mettre des keycaps Hai-Tao, en plus parfaitement raccord avec la couleur des switchs ! Ces derniers ne garantissent cependant que 8 millions d’activation, ce qui reste assez léger.
Rétro-éclairage
C’est le gros point noir de ce QPad MK-40, la qualité de son rétro-éclairage est vraiment mauvaise. Un point noir pour du rétro-éclairage d’ailleurs c’est un peu dommage … Si le clavier est globalement bien fini, on note déjà que les keycaps ne sont pas assez claires en termes de gravure pour assurer une parfaite visibilité. Ou alors … il ne faut pas avoir de lumière annexe, mais en fait, il faut de la lumière pour voir quand il commence à faire sombre !
C’est donc un peu compliqué mais loin d’être illisible. Toutefois, nous aurions grandement apprécié que le rétro-éclairage vienne pallier à ce souci, quitte à l’avoir allumé en permanence comme le font une majorité de gamers. Et non. Bien qu’il soit possible d’augmenter son intensité lumineuse, le RGB de ce clavier n’est pas du tout performant. Il se voit sur les supports de switchs, mais pas dans les keycaps, ce qui est assez dérangeant.
Pour l’achever, les effets sont vraiment limités, et on retrouve trois couleurs d’éclairage : du rouge, du vert … et du jaune. Après tout pourquoi pas, ça change du bleu. Mais malgré les 4 niveaux de luminosité, même au maximum, le rétro-éclairage n’est pas bon du tout.
Test QPad MK-40 : Avis
Au premier abord, nous avons été séduits par le design du QPad MK-40. Nous l’avons utilisé sans repose-poignets afin de conserver le côté premium qu’il offre par sa conception matérielle. En effet, la plaque d’aluminium présente sur le clavier fait plaisir à voir et améliore sa robustesse. Toutefois, certains points viennent entacher ses performances. C’est le cas du rétro-éclairage ou encore des keycaps avec une gravure trop sombre, qui empêche de voir correctement en conditions de forte luminosité.
Rien ne vous empêchera toutefois de changer les keycaps à votre guise. De même, le rétro-éclairage n’est pas bon mais ça n’est pas si grave si ce dernier n’est pas important pour vous. Pour 50€, on retrouve tout de même un clavier proposant de très belles finitions, clairement soigné et esthétique, qui propose un confort de frappe somme toute assez agréable.
Une marque bien sympathique, qui malheureusement ne donne plus signe de vie.
Leurs casques sont tres bon, surtout le qh-90 qui etait le meilleurs de leurs serie bien qu’un peut lourd.