Comme Donald Trump l’a fait il y a maintenant un an, c’est au tour du Premier Ministre britannique Boris Johnson de s’en prendre au leader chinois Huawei. En cause, essentiellement une histoire de 5G mais peut-être bien d’autres volontés plus larges derrière. Il a en effet émis la volonté de « réduire à zéro la participation de Huawei » dans l’installation des antennes 5G dans tout le pays.
L’objectif pour Boris Johnson, Premier Ministre du Royaume-Uni, serait d’interdire toute infrastructure 5G mise en place par Huawei d’ici 2023. Un délais qui peut sembler assez long mais qui est en réalité court. Sans compter que si Huawei commence à installer des antennes 5G maintenant, ces dernières devront être retirées dès le décret mis en place. Une perte d’argent donc pour le fabricant chinois qui se voit de plus en plus repoussé dans le monde. Les journaux The Guardian et le Daily Telegraph affirme les dites de Boris Johnson qui ne serait plus confiance à l’entreprise chinoise et troisième vendeur mondial de smartphones.
Huawei interdit aux USA
Il y a environ un an, Donald Trump, Président des États-Unis avait décidé d’interdire de manière pure et simple Huawei du territoire des USA. Cependant, cette interdiction ne s’était pas limitée là. Le constructeur de smartphones n’a pas non plus le droit de travailler avec des entreprises américaines, ou plutôt, elles n’ont pas le droit de travailler avec Huawei. Ce qui exclut donc d’office les services de Google dans Android. Cependant, les smartphones Huawei peuvent continuer à se baser sur Android comme le Huawei P40 le fait. Les services de Google sont juste absents, comme Google Maps, Google Assistant ou encore le service de messages de Google, bien pratique pour assurer une continuité parfaite entre smartphone et ordinateur.
Espionnage au compte de la Chine
Bien sûr, il y a une raison à ce bannissement soudain de la part de Donald Trump, puis de Boris Johnson, il n’est pas survenu d’un claquement de doigts. Cependant, si Trump a rapidement soupçonné l’entreprise d’espionnage, BoJo lui, avait dit en débit d’année qu’il n’exclurait pourtant pas Huawei des prestataires pour les équipements 5G dans le pays, avec une part de marché limitée à 35%. Ce revirement de situation soudain est peut-être dû à l’influence du Président américain, qui accuse depuis un moment Huawei d’espionnage.
Cependant, Huawei n’est pas un pestiféré qu’aux USA ou au Royaume-Uni ! L’Australie et le Japon également ont pris des mesures à l’encontre de la marque. A croire que ça ne serait pas un sale coup de Trump mais peut-être un vrai problème d’espionnage ? Cela reste encore à confirmer.
Huawei bientôt interdit en France ?
Pour l’heure, dans les rangs des conservateurs britanniques, l’inquiétude montait au sujet de Huawei et des rumeurs d’espionnage pour le compte de la Chine. Cependant, nous n’avons pas encore de soucis de ce genre en France. Le Gouvernement ne se prononce pas sans preuves et pour l’heure, Huawei sera autorisé à déployer ses antennes 5G dans le pays, sauf avis contraire de dernière minute. Cependant, les smartphones Huawei vendus en France sont également exempt de tout service Google. Ils ne se contentent que de la version stock d’Android avec des applications tierces pré-installées. Le fabricant a d’ailleurs trouvé la parade en renommant d’anciens smartphones, disposant eux d’Android et des services de Google, pour apporter un peu de nouveauté comme avec le Huawei P30 ou le Honor 20e, remplaçant du Honor 20 Lite.