Vous pensez qu’il n’y a plus besoins de présenter Thomson ? Enfin peut-être que si enfaite. D’origine, la part de marché de Thomson est principalement sur les produits de bureautique. Mais c’est aujourd’hui une heure révolue. Nous souhaitons donc maintenant bonne chance à Thomson pour son entrée dans le monde du gaming. Et nous allons tester la toute nouvelle souris gaming nommée Jupiter et voir ce qu’elle donne dans le monde du gaming.
Design
Pour le premier produit de la gamme gaming de Thomson, on retrouve une souris au design très gaming et c’est bien le but de Thomson. Dans l’ensemble la souris est belle est a de bonnes finitions.
Sur la face avant, on retrouve des boutons et une forme relativement classique. C’est-à-dire que l’on retrouve 4 boutons plus précisément, les clics gauche et droit habituels ainsi que la molette. Mais on retrouve aussi un bouton pour la gestion des DPI ainsi qu’un autre pour la gestion du rétroéclairage.
Sur la partie inférieure de la face avant, on retrouve simplement le logo de Thomson Gaming, le double X, encore une fois rétroéclairé.
Sur le côté gauche de la souris, on retrouve en fonctionnalité, des boutons programmables dans vos jeux vidéo et logiciels préférés. Les boutons tombent facilement sous le pouce et facilitent le clic rapide pour des actions qui demandent beaucoup de réflex. En dessous de ces boutons on retrouve des trous pour le passage du RGB, cela me fait fortement penser à la Trust Graphin GXT 960 ou bien à la SteelSeries Aerox 3.
Plus précisément on en retrouve 40 de chaque côté, c’est une bonne solution de la part de Thomson pour réduire le poids et de permettre un rétroéclairage performant et homogène
Malheureusement Thomson n’a pas encore conçu de logiciel afin de gérer la sensibilité du capteur ni même le rétroéclairage, c’est un point faible, car cela pousserait l’expérience utilisateur à son maximum. Peut-être que Thomson développera d’ici ces prochains mois un logiciel pour sa gamme gaming.
Il est temps de passer sous le souris maintenant, on retrouve 4 patins en PTFE, pour acquérir une glisse parfaite et fluide peut importe le support de déplacement. On retrouve bien entendu un capteur optique proposant des caractéristiques très correctes pour le prix.
L’ensemble de la souris est en plastique qui donne un effet doux au toucher, c’est réellement agréable et cela ne dérange pas lors de longues utilisations.
Caractéristiques de la Thomson Jupiter
Modèle | Thomson Gaming Jupiter |
Type de souris | Gamer |
Capteur | Optique, Pixart 3325 |
Polling rate | 1 000 Hz |
Type de capteur | Optique |
Sensibilité maximum | 10 000 DPI |
Nombre de clics | 20 millions |
Matériau | Plastique ABS |
Poids | 140 g |
Dimensions |
|
Longueur du câble | 1.5 metres |
RGB | Oui |
Nombre de mode de RGB | 6 modes |
Prise en main
Pour le coup, la première impression qui m’est venue à l’esprit quand j’ai pris la souris en mains pour la première fois, c’est une impression de poids. La Thomson Jupiter donne l’impression physique de légèreté, mais une fois en main l’impression de lourdeur est bien là, avec quand même 136 grammes. Face aux autres souris nativement plus légère ou avec la possibilité de rajouter/diminuer le poids en dessous de la souris, Thomson a décidé de jouer cartes sur table avec une souris lourde pour un maintient efficace sur le tapis de souris.
Quel que soit votre style de prise en main, que cela soit en Claw Grip ou en Fingertip Grip, la forme de la souris permet d’accéder facilement aux boutons latéraux pour des réactions rapides dans l’ensemble de vos jeux.
La structure centrale est en plastique ABS, en finition noire mate, ce qui permet d’empêcher à votre main de glisser, et ce que l’on remarque rapidement c’est que la sueur de votre main n’empêche en rien, à une utilisation à long terme.
On peut également noter que la souris n’est pas ambidextre. Droitiers et gauchers n’y trouveront pas leur compte.
Performances
La Thomson Jupiter dispose d’un capteur Pixart 3325. Ce dernier est un modèle classique de chez Pixart. Il permet de monter jusqu’à 10 000 DPI, ce qui est un bon compromis à ce prix. Ce capteur optique peut supporter des accélérations jusqu’à 20 G et je n’ai que très rarement réussi à faire décrocher la souris. Enfin, si vous voulez vraiment la faire décrocher, vous pourrez, mais dans des usages classiques, c’est réellement très rare que l’on fasse subir plus de 20 G d’accélération, sauf pour les pros et dans des utilisations très précises.
Pour ce qui est du polling rate, la souris est à 1 000 Hz, c’est un standard pour les souris gaming, afin d’avoir la meilleure fluidité et un temps de réponse de 1 ms. En parlant de fluidité toutefois, la Thomson Jupiter peut afficher jusqu’à 130 FPS. c’est un tout juste pour une souris gaming, certes à ce prix la on ne peut pas s’attendre à plus. Mais la plupart des écrans gaming sont maintenant disponible avec un taux de rafraichissement de 144 Hz voir plus, comme le ViewSonic XG 270QC, c’est donc au minimum 14 Hz de plus que sur la souris.
Rétro-éclairage
Pour modifier les effets lumineux RGB de la souris, vous devrez obligatoirement passer par le bouton qui se situe derrière la molette de cette dernière. On a différents effets lumineux avec quelques effets différents et des couleurs qui peuvent changer.
Rien de très dur dans le changement du RGB, un simple appui sur le bouton dédié au-dessus de la souris. Nous avons 6 modes de rétroéclairage disponible, afin de combler largement vos envies du moment, varier entre le mode arc-en-ciel, le mode éclair ou bien statique, Thomson apporte cette possibilité, là où d’autres ne font rien et mettent un seul effet de rétroéclairage. D’ailleurs pour changer la luminosité de la souris, c’est possible.
Test Thomson Jupiter : Avis
Pour rappel, c’est la première souris de la gamme gaming de Thomson. Alors nous avons un résultat très convaincant. On retiendra surtout le fait qu’il n’y a pas de logiciel de personnalisation, mais celle-ci est bien fournie en caractéristiques et fonctionnalités. La souris pèse relativement lourd même si cela n’est pas gênant et on s’y habitue vite.