Nous sommes en 2020 (pour l’instant). A l’heure où 68% de la population française joue au jeux-vidéos et que de nouveau jeux sortent chaque semaines, il est aujourd’hui important de jouer avec du matériel afin de pouvoir jouer dans des conditions optimales. Il est aujourd’hui très compliqué de prendre des décision à propos du matériel à utiliser. C’est pour cela qu’après avoir testé la SpeedLink Obsidia, nous avons testé pour vous le clavier SpeedLink Orios, un clavier opto-mécanique ayant un très bon rapport qualité/prix, afin de vous aider dans votre quête du matériel idéal.
Unboxing
Qui dit SpeedLink, dit marque renommée et qui dit marque renommée dit packaging de qualité. Le SpeedLink Orios ne déroge pas à la règle et nous propose une boite vraiment très jolie de couleur noir, rouge et blanche. Sur la face avant nous retrouvons également une photo du clavier sur fond blanc alvéolé, ainsi que quelques caractéristiques du clavier. Dans cette boite, nous retrouvons :
- Le Speedlink Orios
- Un repose-poignet
- Les guides d’utilisation
Petite touche pratique : On retrouve la pince permettant de retirer les touches au dos du clavier.
Design
Avec le Speedlink Orios, on retrouve un design plutôt simple mais efficace, avec une plaque en aluminium brossé sur le dessus, qui donne un haut-de-gamme mais qui le rend aussi plus lourd, afin que le clavier ne bouge pas dans tout les sens en même temps que le poignet. C’est aussi pour le rendre plus résistant bien sur, bien que le reste du clavier soit en plastique.
Sur ce SpeedLink Orios, on retrouve un clavier avec une coque en aluminium sur la partie « touches » du clavier, bien que le reste du clavier soit en plastique (ABS). Cette plaque en aluminium permet de donner un effet haut-de-gamme au clavier, ainsi que de l’alourdir afin qu’il ne bouge en même temps que le poignet. Il apporte également plus de solidité. On apprécie grandement l’effort de fabrication et je pense pouvoir affirmer que ce clavier est très résistant.
Caractéristiques du SpeedLink Orios
Référence | SpeedLink Orios |
Nombre de touches | 105 |
Poids | 1100 grammes |
Switchs | Rouge (optiques) |
Force d’actionnement | 40 grammes |
Course des switchs | 2 mm |
Connectivité | USB |
Rétro-éclairage | 16,7 millions de couleurs |
Confort de frappe
Le SpeedLink Orios est un clavier opto-mécanique équipé de switchs optiques de dernières génération. Pour faire simple, les touches d’un clavier mécanique classique s’activent par des contacts mécaniques, a contrario, les touches des claviers opto-mécaniques s’activent à la lumière, la touche envoie alors un signal à l’ordinateur, ce qui permet une activation plus rapide. Voilà pour la différence entre les deux types de clavier. Le Orios reste néanmoins un clavier mécanique équipé de switch rouges.
Les switchs optiques du SpeedLink Orios font un bruit plus que correct, il est quasiment silencieux mais la frappe reste néanmoins très agréable, d’autant plus que c’est pratique car je n’ai plus à couper mon micro à chaque fois que je suis en appel et que j’ai besoin d’écrire un texte, c’est un gros point positif de ce coté.
On retrouve sur cette version du Orios des switchs rouges avec une course totale de 2 mm, ce qui est relativement court. Venant du clavier mécanique au switch brown Fnatic Gear Rush G1, j’ai eu un peu de mal à m’adapter étant donné que la force d’actionnement est plus faible sur ce clavier, c’est assez déroutant d’autant plus qu’une petite frappe suffit à l’activer. Néanmoins, après une petite heure, on finit par dompter la bête et la frappe devient vraiment agréable, la preuve, devinez avec quel clavier cet article a été écrit.
Comme l’entièreté des claviers aujourd’hui, le Speedlink Orios est surélevable via des patins placés aux deux extrémités du clavier, ce qui est toujours appréciable par la majorité des gens qui préfèrent écrire avec un clavier légèrement surélevé. En conclusion, on est sur un confort de frappe plutôt bon bien qu’un peut trop réactif.
Rétro-éclairage
Le confort de frappe du SpeedLink Orios est quasiment parfait, mais son rétro-éclairage est-il aussi performant. Il est possible de télécharger sur le site du constructeur un driver permettant de contrôler le rétro-éclairage, mais il est également possible de contrôler le rétro-éclairage directement depuis le clavier. On retrouve neuf touches de contrôle sur la droite du clavier, pour choisir neuf profils d’éclairage différents. Il suffit de presser la touche FN puis de choisir l’effet désiré. Parmi ces profils, on retrouve la très classique vague, un mode fixe ou encore un déclencheur (une vague se crée quand on presse une touche).
Point négatif : les touches ne sont qu’éclairées à moitié, ce qui n’est pas très pratique lorsque l’on écrit dans le noir par exemple.
Pour approfondir sur le RGB, il est possible de choisir le profil que l’on souhaite sur le logiciel Orios. Il permet premièrement de prévisualiser les effets, mais il permet également de personnaliser les effets pré-définis en changeant les couleurs, la luminosité etc … Mais également de pouvoir créer son propre profil pour les plus aventuriers. Pour terminer sur le driver, il permet également de pouvoir assigner des macros (on y reviendra plus tard).
Ce RGB n’est vraiment pas très puissant, c’est dommage car les effets proposés sont sympa, d’autant plus que dans le noir on ne les voit pas très bien.
Fonctionnalités
Le SpeedLink Orios possède des touches macros directement assignés sur les touches fonctionnalités (F1, F2, F3 …). Les 10 touches fonctionnalités ont des actions pré-définies comme couper le volume, ouvrir sa boite mail ou encore la calculatrice, qui s’activent en pressant simultanément FN et l’action sélectionnée.
Néanmoins, si vous n’êtes pas satisfaits des macros proposés, vous pouvez les reconfigurer par vous même sur toutes les touches du clavier, en vous rendant dans l’onglet macro. Il suffit juste de donner et nom à votre macro, cliquer sur le bouton « Record » pour enregistrer la combinaison et assigner une action : le tour est joué.
Test SpeedLink Orios : Avis
Que vaut finalement le Orios de chez SpeedLink ? Premièrement, on retrouve un design sympa et robuste qui démontre la qualité du produit et sa capacité à tenir dans le temps. Ensuite, on retrouve un confort de frappe optimal bien qu’un peu trop réactif à mon goût, notamment grâce au switch rouges optiques de très bonne facture, mais qui est surtout une relativement nouvelle technologie.
Du côté du RGB (vive le tunning), on retrouve ici un RGB plutôt moyen, mais je trouve que la possibilité de personnaliser voir de créer son propre profil RGB rajoute quelque chose, bien que cette pratique se démocratise déjà depuis quelques temps. On retrouve néanmoins quelques ombres au tableau. Pour ce prix, c’est-à-dire aux alentours de 90€, on aurait aimé de vraies touches programmables et dédiées aux macros, ainsi qu’un driver un peu plus intuitif, on aurait aussi aimé un RGB plus performant. Le clavier est néanmoins très bon.