Test Sony Xperia 5 III : Un smartphone toujours performant et qui tient bien en mains

Sony, fabricant de smartphones depuis quelques années maintenant, avait présenté son Xperia 5 III il y a plusieurs mois. Sauf que le fabricant a mis un long moment avant de le rendre disponible partout dans le monde. L’appareil est donc disponible en France depuis peu de temps en réalité. Nous avons eu l’occasion de le prendre en mains pendant quelques jours, avec succès, comme bien souvent quand on teste un appareil Sony.

Design

L’esthétique de l’appareil ne change pas vraiment, le smartphone est toujours aussi plat sur la face avant comme sur le dos de l’appareil. Si tout n’est pas parfait avec les smartphones de la marque, le fabricant prend toutefois le soin de proposer des appareils avec une très bonne qualité de fabrication.

En plus de cela, malgré une certaine épaisseur, de 8,3 mm, cette dernière ne se ressent pas tant que ça une fois l’appareil en mains. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie sur les smartphones de la marque, la prise en main. Les appareils de chez Sony ont un form-factor agréable qui permet une bonne prise en main en proposant un smartphone qui n’est pas trop large mais surtout haut. Ce, grâce au ratio d’écran 21:9 essentiellement.

Passons maintenant à un rapide tour du propriétaire en étudiant le smartphone dans tous ses côtés. Sur la face avant, on retrouve l’écran, prédominant mais pas trop non plus. En effet, Sony a cette habitude de garder sur ses smartphones, des bords sur les parties inférieures et supérieures, le Xperia 5 III en fait partie. Cela permet de loger la caméra frontale, qui n’apparaît pas dans l’écran notamment.

Sur la face avant également, on retrouve les deux haut-parleurs du smartphone. Ces derniers se situent en haut et en bas, afin de proposer une bonne répartition du son quand on écoute de la musique en haut-parleur. Les autres capteurs se situent sur la partie supérieure. Certes, le smartphone dispose d’un menton en bas de l’écran, toutefois, vu que la partie supérieure est exactement identique, ça n’est pour une fois pas très dérangeant.

Sur la tranche gauche de l’appareil, on retrouve le tiroir SIM, qui s’ouvre simplement, sans trombone d’extraction. Ici, seul un ongle d’une longueur correcte suffit, c’est parfait et ça évite de perdre un outil qui est pourtant indispensable. On peut insérer dans ce tiroir SIM, une carte nano-SIM et une micro-SD ou bien deux cartes nano-SIM.

Sur la tranche droite, se trouvent les boutons de volume, ainsi que le bouton de verrouillage / déverrouillage. J’aurai préféré retrouver les boutons de volume en deux boutons séparés sur la gauche, question d’ergonomie. Concernant le bouton de verrouillage / déverrouillage, il renferme le capteur d’empreintes digitales de l’appareil.

Un peu plus bas sur la tranche du smartphone, se trouve le bouton pour Google Assistant. Il est un peu dommage d’avoir apposé un bouton pour ça, mais c’est le choix de Sony. Un bouton dédié rien qu’à Google Assistant n’était selon moi, pas indispensable. Enfin, encore plus bas, le Xperia 5 III dispose d’un bouton de déclenchement de l’appareil photo, ce dernier en revanche est bien pratique.

Sur la tranche inférieure, se trouvent uniquement le port USB-C et le microphone principal pour les appels. Sur la tranche supérieure, on retrouve le microphone secondaire pour l’annulation des bruits ambiants, ainsi qu’une prise jack 3,5 mm, très appréciable surtout sur un appareil haut de gamme.

Enfin, au dos de l’appareil, qui est par ailleurs en verre mais ne permet pas la recharge sans fil, se trouvent les certifications légales. Sony prend toujours l’habitude d’afficher un logo NFC sur ses smartphones, une technologie très pratique il faut l’avouer. Enfin, en haut à gauche quand on a le smartphone avec le dos face à nous, se trouve le module photo. Ce dernier contient trois capteurs permettant de prendre de belles photos, mais toujours en 12 MP.

Juste au dessus de ce capteur, se trouve le flash LED, ainsi que l’autofocus sur la droite. Dans l’ensemble, l’appareil est très bien fini et la conception est soignée en tout point. On apprécie certains détails comme le tiroir SIM notamment.

Caractéristiques du Sony Xperia 5 III

Performances

Le Xperia 5 III est doté d’un SoC Qualcomm Snapdragon 888. Ce dernier est un des plus performants de chez Qualcomm, en attendant les prochains SoC haut de gamme du fabricant. C’est un processeur 8 cœurs gravé en 5 nm avec une architecture divisée en trois partie. Voici la configuration du CPU :

• 1 cœur puissant en Cortex X1 à 2.84 GHz
• 3 cœurs moins puissants en Cortex A78 à 2.42 GHz
• 4 cœurs efficients en Cortex A55 à 1.8 GHz

Ce dernier est épaulé par 8 Go de RAM en LPDDR5, il n’y a toutefois pas de version 12 Go ici, je ne suis pas convaincu que ça soit indispensable cependant. Le stockage est de 128 Go et la norme utilisée est de l’UFS 3.1. En ce qui concerne le GPU, c’est un Adreno 660 qui assure la partie graphique. Cette puce est une des plus performants sur le marché, permettant de jouer à tous les jeux sans le moindre lag.

Antutu du Xperia 5 III

Le score Antutu du Sony Xperia 5 III est de 742366 points. C’est un bon score pour un smartphone haut de gamme, malgré que d’autres smartphones fassent mieux voire aussi bien pour moins cher, tel en témoigne le realme GT Neo 2. On peut remarquer ici de bonnes performances côté GPU, très bonnes également côté CPU.

Pour ce qui est de la RAM, elle s’annonce moins féroce que chez d’autres concurrents, mais c’est surtout par sa quantité de 8 Go « seulement » que le smartphone marque un tel score. Pour ce qui est du benchmark en lui-même, l’appareil a pris plus de 9°C en température pendant le test Antutu et a perdu 6% de batterie quand même. Les performances ont un coût, beaucoup d’énergie consommée sur la batterie.

GeekBench du Xperia 5 III

Le score GeekBench du Sony Xperia 5 III est de 3611 points. C’est un des meilleurs scores que j’ai eu sur un appareil Android. Le smartphone, contrairement à des appareils comme le Mi 11 Ultra, ne chauffe pas trop et surtout, sait bien dissiper la température qu’il génère. Car en effet, l’appareil peut monter en température. Mais le principal est de bien savoir s’en débarrasser et là-dessus, il sait y faire.

Le score en single-core est bien différent du score en multi-core. C’est normal car tous les cœurs ne sont pas de la même puissance. Il y en a un très performant, trois autres moins performants et enfin, quatre derniers, optimisés pour une consommation d’énergie réduite.

PerformanceTest du Xperia 5 III

Pour ce qui est de la RAM, nous avons ici de la LPDDR5, ce qui permet d’atteindre des performances vraiment optimales, avec des débits très confortables. Les débits de la RAM sont de 3562 Mo/s en lecture et 3484 Mo/s en écriture, avec des latences de seulement 27,4 ns. Ce sont d’excellentes caractéristiques, qui justifient le fait de pouvoir se contenter de 8 Go de RAM et pas de plus.

En ce qui concerne la puce de stockage, les débits sont également très élevés avec 1077 Mo/s en lecture et 485 Mo/s en écriture, ce qui est également excellent. Sony montre sa parfaite maîtrise du smartphone avec une configuration musclée ici, qui n’a pas à rougir devant les flagship killers chinois.

3DMark du Xperia 5 III

Pour les performances graphiques, le constructeur a disposé dans son smartphone, un SoC Snapdragon avec un Adreno 660 comme GPU. Cela permet d’apporter de très bonnes performances graphiques, si bien avec OpenGL que Vulkan. Ces deux moteurs graphiques, respectivement l’ancien et le nouveau, fonctionnent parfaitement bien sur le Xperia 5 III, avec des scores suivants :

Les scores parlent d’eux-mêmes, les performances sont là et ça se remarque également en jeu. Dans GTA San Andreas, nous n’avons subi aucun bug, aucun lag, les performances sont très bonnes. Il est plaisant de pouvoir jouer avec tant de fluidité sur une dalle 120 Hz, avec un smartphone qui ne chauffe pas tant que ça par rapport à ce qu’il a dans le ventre.

Écran

Comme à son habitude, Sony ne propose pas un écran comme les autres. Alors que tous les autres fabricants proposent une dalle avec un ratio 20:9, certains encore en 19,5:9, Sony fait dans le 21:9. Le format cinéma n’est il faut le dire, pas adapté pour tous. Par contre, pour quiconque souhaite regarder un film avec son smartphone, c’est clairement l’idéal.

Cet écran est pratique pour certains utilisateurs, certains autres n’aimeront pas. Pour ma part, j’apprécie surtout le fait que Sony adopte une forme de smartphone agréable à prendre en mains avec ce smartphone et son écran ultra-haut. La résolution de l’écran de cet Xperia 5 III est de 2520 x 1080 pixels. C’est une résolution Full HD classique, adaptée à l’écran plus en hauteur de l’appareil.

La densité de pixels est quant à elle de 449 DPI, ce qui est élevé, bien plus que les 326 DPI au delà desquels l’œil humain ne peut plus distinguer les pixels. On a donc de la marge suffisante avant de voir le moindre pixel sur ce smartphone avec son écran de 6,1 pouces. Côté dalle, c’est bien évidemment un écran OLED que l’on a ici, avec une très bonne restitution des couleurs.

Sony ne pouvais pas mettre moins qu’une dalle 120 Hz sur un tel smartphone. Cela tombe justement bien, c’est ce quel le fabricant a fait. Pour ce qui est du taux d’échantillonnage tactile, c’est le double, soit de 240 Hz, ce qui permet d’avoir une réponse tactile rapide, mais pas autant que certains smartphones plutôt axés gaming.

L’écran est beau et agréable, il couvre l’intégralité du spectre DCI-P3, pour disposer de 1,07 milliards de couleurs. La différence avec le spectre sRGB se voit, même si l’on ne discernera pas vraiment les millions de nuances de couleurs à l’œil nu. Il est possible dans les paramètres, d’ajuster la qualité de l’image, soit en utilisant le mode créateur avec une gamme de couleurs BT.2020 et une profondeur de couleur 10 bits, soit un mode standard, déjà très agréable.

Il en va de même pour la balance des blancs que l’on peut régler avec une précision assez élevée. La fréquence de l’écran, de 120 Hz on le rappelle, est activable soit en permanence, soit pas du tout, il ne semble pas y avoir de mode intermédiaire. Comme sur tous les smartphones, il existe un mode sombre, permettant d’utiliser le smartphone avec moins de lumière bleue de nuit. Sauf que c’est toujours comme ça chez Sony, le fond noir n’est pas vraiment noir. C’est un gris foncé qui n’exploite pas l’écran OLED comme il le devrait et créé de la lumière.

Il est également possible de modifier certains paramètres de l’écran de verrouillage, comme un double tap pour réveiller le smartphone. Cependant, il n’est pas possible de profiter d’un mode Always-On. Malgré-tout, l’écran du Xperia 5 III reste très bon et agréable à utiliser.

Appareil photo

Le Xperia 5 III, comme beaucoup de smartphones, dispose d’un triple capteur photo au dos. Ce dernier, permet de prendre des photos en grand-angle, en mode normal x1 ou de zoomer jusqu’à un certain niveau. Le smartphone est doté de trois capteurs, tous de 12 MP. Après-tout, un capteur de 108 MP n’est pas toujours indispensable. En témoignent les iPhone, toujours avec du 12 MP depuis des années et en tête des classements bien souvent.

Voici comment sont répartis les capteurs photo du Sony Xperia 5 III :

On dispose d’un capteur grand-angle avec un angle d’ouverture assez large, une des plus larges que j’ai pu voir sur un smartphone. Concernant le téléobjectif, ce dernier est à focale variable, entre 70 et 105 mm. Chez Sony toutefois, les utilisations sont :

• Photo
• Vidéo
• Ralenti
• Panorama

C’est tout. Pas de vidéo dual-view, pas de photo 108 MP ou toute autre fonction on va se l’avouer, plus futile qu’autre chose. Sony ne permet pas de faire des messes de choses avec son smartphone c’est clair. Cependant, le fabricant se concentre sur l’essentiel, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose.

Photo automatique

Pour ce qui est du mode automatique dans les photos, nous avons pris quelques clichés avec une météo peu clémente. En effet, la pluie qui commençait à tomber ne nous a pas vraiment aidés à avoir un contraste aussi élevé qu’escompté. Cependant, les photos prises avec l’appareil sont de très belle qualité. Il arrive globalement bien à s’adapter à la luminosité ambiante et à proposer des réglages automatiques rapidement.

Les détails sont nets et bien visibles, tel le ballast des rails sur la première photo, seconde ligne. Les photos toutefois ont l’avantage de rester naturelles, contrairement à d’autres appareils. Elles adoptent un profil colorimétrique agréable, mais l’appareil a parfois un peu de mal en faible luminosité comme en témoigne la dernière photo. Globalement, ça reste très bien, la photo c’est un peu le domaine de Sony.

Zoom

Le Sony Xperia 5 III ne dispose pas d’un grand-angle x0,5 ni même x0,6, ça serait trop beau. C’est un grand-angle à x0,7. Autant vous dire que pour un prix de départ de 1000 euros, on s’attend clairement à mieux, un x0,5 aurait été indispensable sur ce smartphone, mais ça n’est pas le choix fait par Sony et c’est vraiment fort regrettable.

On apprécie toutefois la qualité d’image qui est très correcte, c’est la moindre des choses pour un appareil à ce prix là. De même, le zoom maximal est de x12,5 et arrivé à ce niveau là, les images sont encore tout à fait correctes, ce qui est fort heureusement normal pour un appareil de cette gamme. Malgré-tout, le grand angle pas si grand que ça déçoit.

Caméra frontale

Le Sony Xperia 5 III dispose d’une caméra frontale de 8 MP. Ce n’est pas exceptionnel, certes. Cependant, il n’est pas toujours indispensable d’avoir une caméra frontale de 32 MP pour faire de belles photos. Des caméras bien maîtrisées sont souvent bien meilleures qu’une caméra frontale avec une trop grosse résolution mais mal gérée par la partie logicielle.

Ici, les photos sont de bonne qualité, bien qu’un peu lissées. Toutefois, il est dommage de ne pas avoir de mode portrait avec la caméra frontale.

Interface

L’interface est vraiment le point noir des smartphones Xperia. Elle a un gros avantage toutefois, elle est fluide et la navigation y est très rapide. Cependant pour tout le reste, il y a beaucoup de défauts, à commencer par le design en lui-même. C’est ni plus ni moins qu’un Android Stock saupoudré de personnalisation très rapide, c’est tout. Alors que Sony est en capacité de faire bien mieux, l’interface du smartphone n’est clairement pas le fort du fabricant.

En premier lieu, quand on démarre l’appareil une fois configuré, on tombe sur quelque chose de très sombre, avec un fond d’écran qui n’inspire pas la plus grande joie. Fort heureusement je télécharge rapidement BackDrops pour avoir des fonds d’écrans très sympas.

La navigation se fait simplement, via des gestes ou des boutons c’est au choix. Sony met les gestes en avant, car c’est la nouveauté d’Android depuis quelques années. Cependant, sur le design du logiciel, c’est toujours la même chose qu’un Android stock sans vraiment de personnalisation. Si pour certaines applications, ce sont les applications Google, comme le téléphone et les messages, Sony y ajoute de sa touche personnelle.

On retrouve en effet les applications Photo Pro et Cinema Pro, permettant de prendre des vidéos en haute qualité et surtout, avec des paramètres bien définis. C’est pareil pour les photos. Sony intègre également le changement multi-fenêtres. Avec un écran aussi haut et aussi large quand il est retourné, il est en effet pratique d’avoir un multitâches facile d’accès sur ce smartphone.

On peut toutefois regretter l’instauration de jeux préinstallés, c’est dommage de voir un, constructeur comme Sony s’abaisser à ce genre de pratiques. Surtout quand on connaît le prix du smartphone, on sait très bien qu’il est rentabilisé sans trop de soucis pour le constructeur.

Qualité sonore

Pour ce qui est de l’audio, on connaît Sony et je fais confiance à cette marque. Mais j’ai tout de même testé la qualité audio de l’appareil, obligatoirement. Avec ses deux haut-parleurs stéréo situés sur la face avant de l’appareil, le fabricant garde ses bonnes habitudes permettant de proposer une qualité audio optimale, en envoyant directement le son vers l’avant, vers l’utilisateur en somme.

Le son est puissant et agréable, nous avons pu tester quelques écoutes musicales sur YouTube en haute qualité. Si la puissance sonore n’est pas au sommet, ce n’est pas plus mal, afin de ne pas avoir un son qui se met à grésiller inutilement. Avec ce son puissant et limpide, ma foi bien équilibré en termes de basses / médiums / aiguës, vient le système de vibration dynamique de Sony. Cela permet de faire vibrer le smartphone en fonction de la musique pour plus d’immersion.

C’est une fonctionnalité pratique et agréable mais que je trouve en même temps totalement inutile et énergivore. Ça consomme de la batterie en quantité, les vibrations sont cependant paramétrables, de manière à être plus ou moins intenses. Même sans cette fonctionnalité activée, le smartphone vibre légèrement avec la puissance du son.

Il est possible d’activer dans les réglages audio, un égaliseur Dolby Atmos, mais également le son 360 Spatial Sound, qui sera certainement meilleur si vous utilisez un casque Sony comme un XM4. Il est également possible d’activer le DSEE Ultimate, qui améliora la précision et la qualité de la musique compressée avec un intelligence artificielle. Si vous avez de la musique en fichier .mp3 par exemple, il est possible d’améliorer la qualité de ce son compressé via une IA. Le résultat n’est pas flagrant, mais il est là ! L’effet est agréable, même s’il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exceptionnel non plus.

Autonomie

Le Sony Xperia 5 III dispose d’une batterie de 4500 mAh. Cela permet à l’appareil de tenir sans trop de soucis pendant la journée. Attention toutefois, le fait de forcer l’écran en 120 Hz a pour effet de consommer plus d’énergie, obligatoirement. Mais si vous me lisez souvent, vous saurez que comme c’est un confort en plus, je ne me prive pas, quitte à perdre 1 heure d’autonomie en fin de journée, tant pis.

Nous avons également réalisé des benchmarks, afin de savoir combien de temps le smartphone tiendrait avec l’écran allumé. Le smartphone nous a offert environ 14h d’autonomie.

Pour charger le smartphone, Sony fournit un chargeur 30 Watts. Ce qui n’est certes pas exceptionnel, mais on voit mal Sony proposer un chargeur 65 Watts je l’avoue. C’est mieux qu’Apple ou même que Samsung, qui ne proposent pas plus de 25 Watts. Une petite heure suffit ainsi à recharger le Xperia 5 III.

Verrouillage et sécurité

Pour être déverrouillé, le Xperia 5 III dispose uniquement d’un capteur d’empreintes digitales. Si bien d’autres smartphones proposent un système de reconnaissance faciale avec, ce n’est pas le cas de Sony. C’est un peu dommage de ne pas avoir cette fonctionnalité, toutefois, on peut comprendre le choix de la marque. Si c’est pour avoir un système qui fonctionne également avec une photo ou tout autre leurre, ça ne sert pas à grand chose.

Sony doit certainement (on l’espère en tout cas) vouloir développer un système façon Face ID, permettant une véritable sécurité. Pour ce qui est du capteur d’empreintes digitales encore une fois, on pourrait râler du fait qu’il ne soit pas sous l’écran. Cependant, ça n’est pas très dérangeant. Les capteurs d’empreintes sous l’écran sont très bien mais tout de même moins fiables et rapides que les capteurs physiques comme celui dans le bouton latéral.

Ce modèle permet de déverrouiller le smartphone très rapidement et ne se trompe pas. Sur une cinquantaine d’essais d’affilée, nous n’avons eu aucun échec de déverrouillage.

Connectivité

Le Sony Xperia 5 III dispose bien évidemment des dernières normes de connexion sans fil. Au programme ici, 5G, Wi-Fi 6, NFC et Bluetooth 5.2. Commençons par le Bluetooth 5.2, pratique et très agréable pour écouter de la musique avec une qualité très correcte, tout en ne consommant pas trop d’énergie, on apprécie.

Le NFC est également très mis en avant par Sony. En effet, cette connectivité permet de payer sans fil mais également d’ajouter un appareil en Bluetooth rapidement, via un simple contact. Sony affiche le logo NFC sur chaque smartphone disposant de cette technologie. Concernant la connexion Wi-Fi 6, c’est comme une norme sur les smartphones haut de gamme et nous avons réalisé un speedtest avec notre routeur Asus XT8. Vous trouverez à gauche, le débit en Wi-Fi 6, à droite le débit en 5G.

Pour ce qui est de la 5G enfin, on dispose des bandes cellulaires suivantes sur le smartphone :

Enfin, Sony a disposé comme la norme le veut et bientôt la loi, un port USB-C. Sauf qu’en haut de l’appareil, se trouve un port mini Jack 3,5 mm. C’est de plus en plus rare sur les smartphones haut de gamme mais Sony persiste et signe, la prise jack n’est pas morte.

Test Sony Xperia 5 III : Avis

Une nouvelle fois Sony nous fait clairement plaisir avec un smartphone de haute qualité. Cependant, quelques petits points noirs n’arrangent pas le tableau. L’interface est toujours aussi austère et pas à mon goût, l’impossibilité de filmer en 4K UHD 60 fps autrement que via l’application Camera Pro … Cependant, l’appareil dispose de gros avantages comme son form-factor, son très bel écran et ses performances impeccables.

Malgré quelques petits défauts qui persistent au fil des versions, Sony propose un nouvelle fois un très bon smartphone, performant et agréable dans l’ensemble. Entre la recharge 30 Watts, un bon appareil photo et une qualité de fabrication au top, le Xperia 5 s’améliore encore plus sur cette troisième version.