Test du stabilisateur PNJ Pocket : l’outil ultime des vlogers

Le problème principal de la vidéo auto réalisée reste quand même le cadrage : tout le monde n’a pas une équipe entière de réalisation vidéo pour filmer des moments de sa vie comme le célèbre influenceur Logan Paul. Dans ce cas là, deux solutions : le trépied ou le stabilisateur. Le trépied est bien la solution la plus facile, mais n’est pas très adapté au mouvement comme dans le cas d’un vlog. À ces maux vient le PNJ Pocket, une solution clé en main pour la réalisation de vidéos : il fait enregistreur de son, caméra et stabilisateur.

Un design pratique

Tout fait de plastique, le PNJ Pocket paraît très pratique : le petit format tient dans la main et tous les boutons sont accessibles d’une main, bien qu’ils ne soient qu’au nombre de deux. Le bouton Power permet d’allumer le stabilisateur en appuyant deux secondes dessus et de l’éteindre en faisant de même. Un deuxième bouton placé au dos de l’appareil permet de lancer et d’arrêter l’enregistrement. Celui-ci est texturé pour être facilement reconnaissable au toucher. Pour le reste des manipulations, cela se fait sur le petit écran tactile carré de quelques centimètres de diagonale.

L’écran est protégé par du verre et non du plastique ce qui permettra d’éviter de nombreuses rayures. Sur le dessous du stabilisateur se situe un pas de vis pour trépied et quelques trous pour laisser rentrer le son dans le phone. Un autre microphone est aussi situé en dessous de l’écran sous la forme d’une fente de trois trous. Sur le côté gauche du PNJ Pocket on retrouve un port USB-C ainsi qu’une fente pour insérer la carte micro-SD.

Enfin, on retrouve sur le dessus la gimbal qui est le mécanisme permettant la stabilisation impressionnante de ce couteau suisse audiovisuel. Trois axes motorisés permettent de stabiliser la fameuse caméra.

Interface un peu trop simple

Fort malheureusement, le PNJ Pocket ne dispose pas d’une interface très avancée. Un geste de haut en bas fournit le menu des paramètres, un geste de gauche à droite donne le menu de la gimbal, un geste de droit à gauche permet de sélectionner le mode et un geste de haut en bas sert à prévisualiser les enregistrements précédents.

Le menu du haut donne accès à l’activation du wifi, au choix du cadrage (format 1:1 ou 16:9), à la luminosité de l’écran, au son de l’appareil, au formatage de la carte SD ainsi qu’à une autre icône engrenage (gear seption). Ce dernier menu de paramètres permet d’activer l’anti-flash (causé par le courant alternatif à 50 Hz des ampoules), la calibration de la gimbal, l’extinction automatique, le langage et la réinitialisation.

Le menu de la gimbal permet premièrement de la réorienter soit vers soi ou vers ce qu’il y a devant. Il est ensuite possible de choisir entre une stabilisation lente (qui met du temps à suivre, mais qui est donc plus fluide) ou une stabilisation plus rapide.

Le menu des modes laisse le choix de l’enregistrement classique (avec un choix de résolution : 4K à 30 ips, 2k et 1080p à 60 ips), l’appareil photo pour prendre des clichés, un mode ralenti (slow motion) et un mode accéléré (time-lapse).

Connectique : ce qu’on attendait

Pour ce qui est de la connectique, le PNJ Pocket dispose de ce qu’on lui demande : un port micro SD et un autre USB-C. Notons quand même qu’insérer une carte SD nécessitera une pointe ou un ongle un peu long. Le port USB type C ne retient pas énormément le câble sur un smartphone mais peut importe vu que le stabilisateur ne peut pas être utilisé pour filmer en charge. Il permet également de transférer les données de la carte SD à l’ordinateur sans la nécessité d’un adaptateur.

La qualité est bonne malgré la petite taille de l’engin

Pour son tarif, le PNJ Pocket se défend avec une très bonne qualité vidéo tout en gardant son format compact très pratique

Le mode 4K à 30 images par secondes propose un bon rendu. Bien que l’optique n’ait pas une plage dynamique impressionnante, le piqué reste présent notamment sur l’herbe où l’on peut apercevoir les détails des brins. La compression de YouTube n’est bien sûr par réaliste par rapport au fichier .mp4 qui sort du stabilisateur

Le PNJ Pocket propose aussi la 60 fps mais dans une définition plus faible, de la 1080p.

Fonctionnalités

Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le PNJ Pocket s’illustre par un bon nombre de fonctionnalités plus ou moins intéressantes. Comme une GoPro, le PNJ Pocket peut prendre des photos lorsque l’on active l’application. Il est aussi capable de slow-motion à 120 images par seconde en 720 p et 60 images par secondes en 1080 p. À l’inverse, le PNJ est aussi capable de Time Lapse, c’est-à-dire d’accéléré. Ce timelapse peut se faire avec un écart d’une seconde, de deux secondes ou de cinq secondes entre les images pour une durée illimitée.

Le stabilisateur est aussi capable de créer un réseau wifi pour se faire théoriquement contrôler depuis le smartphone. Mais en l’absence d’application adaptée, cela n’a pas été possible durant notre test. Enfin, le stabilisateur pour aussi théoriquement se transformer en webcam à l’aide du mode UVC. Ce mode est particulièrement pratique pour ne pas avoir a acheter de webcam ou de caméra pour par exemple streamer sur Twitch en affichant sa tête. Toutefois, l’image reste en effet fisheye, ce qui peut déplaire pour une caméra d’ordinateur.

Autonomie

Le PNJ Pocket possède une petite batterie de 1600 mAh. Celle-ci peut quand même tenir 140 minutes d’enregistrement et se recharger en 90 min à 10 watts maximum.

Test PNJ Pocket : Avis

PNJ nous sort une petite merveille qui s’adresse à tout le monde mais surtout aux influenceurs avec le kit tout en un qu’est le Pocket. Le PNJ Pocket fait ainsi caméra, stabilisateur, microphone, batterie et streamcam. Si l’on devait remplacer le PNJ Pocket par tout ce qu’il fait, il faudrait avoir une GoPro, avec un Osmo Mobile, un micro cravate, se trimbaler avec pleins de batterie et s’acheter une webcam supplémentaire si l’on veut streamer. Le PNJ Pocket a aussi l’avantage par rapport à un combo smartphone et stabilisateur de pouvoir laisser son smartphone de côté pour filmer mais aussi d’avoir un retour caméra sans utiliser l’optique selfie.

Pour seulement 149€, le PNJ Pocket propose de la 4K et tout ce qu’on pourrait attendre d’une caméra portative sauf peut être une application mobile.