Test JBL Flip 6 : La nouvelle enceinte nomade, toujours aussi réussie !

Depuis quelques années, JBL sort un modèle d’enceinte Bluetooth, la Flip. C’est la JBL Flip 6 que nous testons aujourd’hui, avec une forme encore plus compacte d’année en année, mais un son toujours meilleur. Le look a un peu changé également, très légèrement sur la forme, mais surtout sur l’esthétique globale du produit. Alors, que vaut-elle ?

Design

La JBL Flip 6 arrive dans un carton assez élégant et bien fini. Pour l’ouvrir, il suffit de faire déplier les volets de carton magnétiques, puis de retirer le carton avec les accessoires, situé juste au dessus de l’enceinte. Passons en premier lieu à ce carton, avant de nous attaquer à la Flip 6.

Dans ce petit carton, on retrouve les notices de fonctionnement et de garantie, vous savez, les papiers obligatoires mais que personne ne lit ! Ainsi que le câble USB-A vers USB-C permettant la recharge de l’enceinte. Pour le coup, c’est la première fois que je vois un câble avec le côté USB-A réversible ! Le tout petit connecteur au milieu est central et assez mince, c’est très pratique pour brancher le câble dans n’importe quel sens, sans forcer toutefois. De l’autre côté, c’est un USB-C classique.

Sur la face avant, on retrouve le logo JBL, bien visible, contrairement à la version précédente qui arborait un petit logo. Ce n’est pas dérangeant toutefois, ce dernier est gris avec quelques touches de orange sur les tranches, dans notre version grise que nous avons reçue.

Les bords sont recouverts d’un caoutchouc assez épais et dur, mais permettant d’amortir quelques petites chutes. Cependant, c’est plutôt là pour l’esthétique qu’autre chose. Ne faites pas tomber votre enceinte de préférence. Sur les côtés, on retrouve les vibreurs latéraux, qui bougent en fonction de la puissance des basses surtout. Ces derniers arborent un dessin du logo de JBL, on peut au tout début les confondre avec un logo Play / pause, je le concède volontiers.

Sur le dessus de cette JBL Flip 6, on retrouve quatre boutons, un permettant d’augmenter le volume, l’autre permettant de le diminuer. Le bouton Play / Pause se situe bel et bien ici, sur le dessus de cette enceinte et ne prend que le logo « Play », même s’il dispose des deux fonctions. Enfin, un autre bouton, permet d’appairer d’autres JBL Flip 6, pour un son stéréo voire multi-enceintes.

Au dos, on retrouve le support pour une dragonne, déjà installée. Cette dernière est pratique et très dans l’esprit nomade de la gamme Flip de JBL.

L’inscription « FLIP 6 » est également présente, avec les boutons rétro-éclairés de démarrage et du Bluetooth. Une LED d’activité est également présente juste à droite, mais ne sert pas souvent. Enfin, se trouve le connecteur USB-C pour la recharge.

Juste en dessous de cette barre, se trouve une petite excroissance dans un caoutchouc toujours assez dur. Cette dernière vise à maintenir l’enceinte posée à plat sur une table ou tout autre support, avec le logo JBL un, peu orienté vers le haut, bien en face. C’est discret et bien pensé.

Au niveau des matériaux, on retrouve du tissu tressé sur la quasi-totalité de la surface de l’enceinte, permettant de faire passer le son et de donner un côté maillé très agréable et esthétique.

Il faut également savoir que la Flip 6 est certifiée IP67, donc résistante à l’eau et à la poussière. Concernant l’eau, elle résiste aux immersions, mais je doute fortement qu’il soit nécessaire de lui faire prendre un bain, surtout que le connecteur USB-C n’est pas protégé.

Caractéristiques de la JBL Flip 6

Qualité audio

Pour ce qui est de la qualité audio, parlons d’abord de la puissance. Cette JBL Flip 6 offre une puissance de 20W RMS. Elle est parfaite pour écouter de la musique en soirée, à condition de ne pas être trop nombreux bien évidemment. Sinon, c’est la Sony SRS-XP700 qui interviendra.

Cependant, pour avoir écouté de la musique assez variée avec, en Bluetooth 5.1 (norme max de l’enceinte), avec un iPhone 13 Pro Max et Apple Music, le son est puissant. On mesure dans les 110 dB juste devant l’enceinte, mais je vous conseille de rester un peu à distance dans ces situations de volume maximal.

Quand on s’écarte un peu, le son est aux alentours des 90 dB, ce qui est toujours un peu mauvais pour les oreilles, mais le son est déjà nettement moins agressif qu’en sortie d’enceinte, tout en proposant une puissance audio très satisfaisante. C’est justement là que l’on ressent les limites de l’enceinte en soirée. Une soirée à 20 dans un appartement et l’enceinte aura du mal à s’imposer clairement. Ce n’est pas choquant.

Pour ce qui est de la qualité audio, la JBL Flip 6 se débrouille convenablement à faible et moyen volume. Les basses sont bien présentes et agréables, pas saturées, on reconnaît ici le savoir-faire du constructeur.

Cependant, c’est quand on augmente le volume au maximum que le son devient cassant et que les aiguës ont tendance à agresser les oreilles sur certaines sonorités. J’ai pourtant écouté de la musique de bonne qualité, du Stromae, Lady Gaga, … Des morceaux qui sont très bien mixés et pas faits à la va-vite comme d’autres rappeurs qui sortent 15 albums par an.

L’audio est donc satisfaisant dans la majorité des cas, car seul dans votre chambre ou devant votre ordinateur, je doute que le volume maximal soit souvent atteint. Cependant, pour en profiter au mieux, il faut éviter de dépasser les 70% du volume max de l’enceinte.

On regrette par ailleurs l’absence de prise jack, qui n’est pas nouvelle sur la Flip, mais cette dernière déjà absente de la version précédente, ne fait pas son retour ici.

Autonomie

Pas aussi imposante que la Huawei Sound Joy, la JBL Flip 6 propose par conséquent une autonomie moindre. Elle offre jusqu’à 12 heures d’autonomie, à condition bien évidemment de ne pas pousser le volume au maximum, on s’en doute bien. A environ 40% de la puissance audio, l’autonomie pour ma part a été d’environ 11h30, avec l’enceinte chargée à 100% au départ bien évidemment.

L’iPhone en revanche, n’affiche pas le niveau de charge de l’enceinte, ce qui est dommage, alors que sur certains produits cela fonctionne. Mais globalement, l’autonomie annoncée est respectée sans soucis. Pour ce qui est de la recharge, il faut la laisser branchée pendant au moins 2 heures pour la recharger pleinement.

Application

JBL propose une application permettant de connecter son enceinte et d’avoir de plus amples informations sur cette dernière. L’application met un peu de temps à s’initialiser au départ, mais miracle, elle ne nécessite pas de créer un compte !

Mais globalement, l’application sert à deux choses, voir le niveau de charge de la Flip 6, et régler un égaliseur manuel. Elle n’est pas bourrée de fonctionnalités comme peuvent l’être certaines applications de certains concurrents. Elle permet également de mettre à jour le logiciel de l’enceinte.

Test JBL Flip 6 : Avis

JBL réussit une nouvelle fois son enceinte pour un 6^ème opus de la Flip. Cette enceinte nomade et transportable absolument partout, est celle qui suit tous les skaters ou les jeunes qui aiment se balader en écoutant leur musique sans mettre de casque ou d’écouteurs. Ce qui est une bonne idée, car en trottinette électrique comme en skate, il faut mieux entendre ce qu’il se passe autour.

Elle offre un bon son, certes jusqu’à une certaine puissance, car au maximum, il se dégrade malheureusement, mais la majeure partie du temps, l’enceinte ne sera pas poussée au max de ses capacités. Dernier point concernant le tarif, que je trouve un peu élevé pour ce produit qui est très loin d’être mauvais toutefois.