Le Corsair One i500 succède à la version précédente, le i300. Avec ce PC, fini les heures de montage et de choix de chaque composant. Ici, on a une machine déjà toute montée avec un look très joli et soigné, de belles fonctionnalités de rétro-éclairage RGB pour les vrais g@m3rs. Alors, que vaut ce PC pré-monté de chez Corsair ? La réponse dans ce test complet du Corsair One i500.
Caractéristiques du Corsair One i500
Modèle | Corsair One i500 |
Type de PC | Fixe |
Processeur | Intel Core i9 14900K |
Quantité de RAM | 32 Go |
Type de RAM | DDR5 |
Vitesse de la RAM | 6000 MHz |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 4080 SUPER |
VRAM | 16 Go |
Stockage | 2 To |
Type de support de stockage | SSD M.2 NVMe PCIe 4 |
Connectique en façade | 2 connecteurs USB-A à 5 Gbit/s 1 connecteur USB-C à 10 Gbit/s 1 port Jack 3,5 mm entrée / sortie |
Connectique au dos | 4 ports USB-A 2.0 1 HDMI 2.1 1 DisplayPort 1.4 1 USB 3.2 Gen 2×2 Type-C 3 USB 3.2 Gen 2 Type-A 1 Ethernet RJ45 2,5 Gbit/s 2 antennes Wi-Fi 1 port optique SPDIF 5 ports Jack 3,5 mm |
Connexion Wi-Fi | Wi-Fi 6E |
Connexion Bluetooth | Bluetooth 5.3 |
Dimensions | Hauteur : 39,1 cm Largeur : 18,5 cm Profondeur : 30 cm |
Poids | 9,6 kg |
Design : un PC élégant et compact
Le Corsair One i500 change pas mal de ce que le constructeur proposait sur la version précédente, le Corsair One i300. Le look change, la taille aussi. Le PC gagne un peu en volume, pour y loger des composants plus performants, mais surtout en esthétique.
Façade en bois, côtés en tissu maillé, que d’élégance sur cet ordinateur de bureau au format toujours très compact, si je le compare à mon PC fixe, composé d’un boitier NZXT H7 Flow 2024.
Sur la face avant, on retrouve donc un revêtement en bois, traité bien évidemment, de manière à ne pas avoir d’échardes déjà, mais surtout, à tenir dans le temps. Cette couleur est très jolie, on constate que le fabricant a soigné sa machine pour cette nouvelle version encore plus que pour les versions précédentes déjà très belles.
C’est sur l’avant que l’on retrouve les connecteurs du front-panel, permettant de brancher des clés USB et appareils divers, ainsi qu’un casque en Jack 3,5 mm.
A l’arrière, se trouvent naturellement les connecteurs de la carte mère et de la carte graphique.
Les panneaux latéraux peuvent se retirer aisément car ces derniers sont magnétiques. Il faut toutefois un peu plus de manipulation pour ouvrir totalement la machine, mais vous n’avez nul besoin d’ouvrir ce Corsair One i500, à part pour un changer un composant, mais je ne le conseille pas forcément.
Performances du Corsair One i500
Le Corsair One i500, dans la version qui m’a été envoyée, est dotée de la configuration suivante :
- Intel Core i9 14900K
- Nvidia GeForce RTX 4080 Super
- 32 Go de RAM en DDR5
- 2 To de stockage NVMe
C’est à très peu de choses près, la même configuration que mon PC habituel, ce qui va permettre de comparer les performances d’une machine avec un watercooling 360 mm et un boitier assez grand, avec une machine bien plus compacte. La taille du boitier et le refroidissement sont-ils au niveau sur ce Corsair One i500 ?
Performances CPU
Déjà très convaincu par le Core i9 14900K initialement testé dans ma configuration, ici, les performances diffèrent quelque peu au vu de la taille compacte du PC.
Cependant, sur PCMark, ce modèle se débrouille à merveille avec de bonnes performances.
Sur GeekBench, plus de 3100 points en single-core et très exactement 21 399 points en multi-core démontrent des performances très convaincantes du processeur haut de gamme des anciennes générations Intel Core. Les performances en-dessous de la version stock testée sur un watercooling 360 mm ne sont certainement pas décevantes.
Sur CineBench aussi, même en single-core, le Core i9 14900K met une claque assez monumentale à l’Apple M1 Ultra. En multi-core, c’est le premier du classement que veut bien me donner le logiciel, avec 2055 points.
Performances de la RAM
Doté de 32 Go de RAM en DDR5 cadencée à 6000 MHz, le Corsair One i500 se débrouille très convenablement sur ce point. Avec des débits titillant les 100 Go/s en lecture et dépassant les 83 Go/s en écriture, il est idéal pour les gamers.
Les latences d’à peine plus de 70 ns restent également très correctes, rien à signaler de ce côté-là.
Performances du SSD
Il fallait bien se douter qu’une telle machine était dotée d’un SSD en PCIe 4, ce qui est très bien pour l’immense majorité des usages. Ici, on a un SSD de 2 To embarqué, qui ne prend pas de place, comme c’est un modèle NVMe.
Les débits sont honnêtes, un peu moins de 7000 Mo/s en lecture, près de 5000 Mo/s en écriture, alors certes, ce n’est pas le meilleur SSD NVMe du marché, mais pour les utilisations que l’on fait d’une telle machine, c’est suffisant.
Performances graphiques
Avec une Nvidia GeForce RTX 4080 Super, ce PC se débrouille forcément très bien. En même temps, avec l’une des meilleures cartes du marché et qui plus est, watercoolée ici pour des raisons évidentes de place, je suis satisfait des performances en benchmark.
En jeu c’est également très bon, avec cependant, une ventilation qui s’active très rapidement et une température qui monte dès les premières minutes, mais rien de dramatique à cela.
Nuisances sonores et ventilation
Niveau nuisances sonores, le Corsair One i500 accuse le coup de son côté compact, en ventilant tout de même pas mal. La machine est dotée de 5 ventilateurs, pas des plus silencieux en effet. On peut ajouter un ventilateur pour l’alimentation, mais ce dernier ne compte pas vraiment dans le refroidissement global de la machine.
Le Corsair One i500 sait toutefois rester silencieux en utilisation normale, où il fait un léger souffle très classique de Pc de bureau qui doit forcément ventiler un peu. En utilisation normale, on relève 46 dB.
Quand on pousse le PC en benchmark, donc qu’il chauffe et forcément, ventile pas mal, on relève environ 54 dB, ce qui est assez bruyant, mais rassurez-vous, avec un casque sur les oreilles, comme le Virtuoso Max, vous n’aurez pas de mal à couper totalement les nuisances sonores émises par la machine.
Une connectivité complète
À l’avant, en bas de la machine, se trouvent les connecteurs du front-panel. Ces derniers sont assez bien placés, bien que pas super pratiques, mais laissent un côté esthétique absolument impeccable au Corsair One i500.
La connectique avant se compose de 2 ports USB-A 3.1 et d’un port USB-C 3.2 Gen 2, ainsi que d’une prise Jack 3,5 mm.
Au dos, on retrouve les connecteurs de la carte graphique à savoir une sortie HDMI 2.1 et 3 sorties DisplayPort 1.4a. Avec ceci, la connectique de la carte mère, se composant de :
- 4 ports USB-A 2.0
- 1 HDMI 2.1
- 1 DisplayPort 1.4
- 1 USB 3.2 Gen 2×2 Type-C
- 3 USB 3.2 Gen 2 Type-A
- 1 Ethernet RJ45 2,5 Gbit/s
- 2 antennes Wi-Fi
- 1 port optique SPDIF
- 5 ports Jack 3,5 mm
Le tout est très bien équipé, même si j’admets ne pas comprendre la présence de connecteur DisplayPort ET HDMI sur la carte mère, ce qui aurait pu être remplacé par des USB en plus grand nombre, ou un USB-C supplémentaire.
Niveau connectivité sans fil, on se retrouve ici avec du Wi-Fi 6E dans ce Corsair One i500, ainsi que du Bluetooth 5.3, ce qui est pleinement satisfaisant.
Logiciel Corsair One Dashboard
Pas besoin d’iCue ici, sauf si vous avez du matériel Corsair bien évidemment. Corsair One Dashboard permet de piloter tout le PC enfin, de voir certaines informations essentiellement. On peut voir les températures du CPU et du GPU, ce qui est très pratique, ainsi que la vitesse des ventilateurs.
Le Corsair One i500 offre du rétro-éclairage sur sa façade, aux extrémités du panneau en bois à gauche et à droite. Ce rétro-éclairage est pilotable via la bande centrale, qui est tactile, mais également via le logiciel.
Il est possible de changer la couleur d’éclairage de ces dernières, via un spectre chromatique.
Aussi, on peut choisir des effets lumineux parmi 6 pré-configurés, ce qui est franchement pas mal pour juste une façade avant de PC. Initialement en static, j’ai passé le rétro-éclairage du Corsair One i500 en Color Cycle. Le RGB, c’est la vie !
Corsair One i500 : Avis
Le Corsair One i500 est une option intéressante pour un utilisateur qui veut une machine déjà toute prête, qui ne souhaite pas overclocker quoi que ça soit et qui ne veut pas s’embêter à monter un PC. Avec une telle configuration dans un boitier compact, la machine d’un peu moins de 10 kilos sur la balance s’en sort bien. L’autre avantage notable, le look, franchement élégant et le form-factor du PC, qui ne prend pas trop de place sur le bureau, de beaux avantages pour cette machine intéressante, avec une alimentation de 1000 watts au passage.