Le Cherry Xtry K4V2 TKL est un clavier gamer mécanique, mais pas réservé exclusivement aux gamers. Il peut être également très bon pour faire du traitement de texte, ou rédiger des tests comme celui-ci. Avec son format TKL, il ne prend pas trop de place sur un bureau, par contre, c’est un modèle filaire que je teste ici. Est-ce que ce dernier vaut le coup ? La réponse dans ce test du Cherry Xtrfy K4V2 TKL.
Caractéristiques du Cherry K4V2 TKL
Modèle | Cherry Xtrfy K4V2 TKL |
Type de clavier | Gamer TKL |
Type de switchs | Rouges |
Switchs | Cherry MX Red |
Force d’activation totale | 45 grammes |
Course d’activation | N/C |
Durabilité | 100 millions d’activation |
Rétro-éclairage | 16,8 millions de couleurs |
Connectivité | Filaire |
Dimensions | Hauteur : 39 mm Largeur : 141 mm Profondeur : 356 mm |
Design : old-chool et moderne à la fois
Le look de ce clavier est un mélange de old-school et de modernité. Old-school par les touches blanches mais un peu plus gris clair au final, avec d’autres touches gris foncé, et deux touches rouges. C’est esthétique, on voit que le constructeur a travaillé son produit, c’est dans l’ADN de Xtrfy, déjà sur les précédentes souris de la marque que j’avais pu tester.
Ce look, ce clavier le porte jusqu’aux touches semi-fotttantes. Les touches ne sont pas en effet totalement rentrées dans le clavier, mais elles ne sont pas non plus entièrement sorties, comme c’est le cas sur le SteelSeries Apex Pro TKL Gen 3 notamment.
Cette finition est assez soignée et bien pensée, offrant un look quelque peu rétro dans un clavier moderne et parfaitement rétro-éclairé de toutes les couleurs. On retrouve par ailleurs un petit logo au-dessus des flèches directionnelles, de Cherry Xtrfy, les deux marques qui se sont alliées ensemble, ce qui n’est pas une mauvaise idée.
Le clavier est très clairement massif et imposant, il ne fait pas dans la finesse du Corsair K100 Air ici, c’est un modèle assez lourd, qui se fiche de la minceur, du moment que c’est efficace et bien posé sur le bureau, dans un seul but, ne plus bouger.
Pas de repose-poignets fourni ici, c’est un peu dommage au vu de la hauteur du clavier, mais ce même paramètre me laisse dire que ça aurait été bien compliqué d’avoir quelque chose d’assez haut.
On retrouve sur la tranche arrière, le câble USB qui sort du clavier, mais ce dernier est fixé directement. Sur le clavier de chez SteelSeries que j’avais testé précédemment, c’était un connecteur USB-C qui servait à brancher un câble indépendant. C’est nettement plus pratique et cela améliora la durabilité du clavier. Ici, si le câble vient à lâcher pour je ne sais quelle raison, vous êtes bon pour change le clavier, à moins de vous y connaître en micro-soudures.
Au-dessous, se trouvent des patins escamotables, avec une seule inclinaison possible toutefois sur ces derniers. Lesquels sont très pratiques pour rehausser le clavier, déjà un peu incliné par défaut, dans sa conception globale.
Au moins, on peut dire que le fabricant n’a pas été radin sur le caoutchouc, les patins ont un morceau entier en cette matière. De même pour le caoutchouc au niveau des autres patins quand on laisse le clavier « à plat », sans ses patins escamotables.
Dans l’ensemble, les finitions du cherry K4V2 TKL sont très bonnes, le clavier a été travaillé avec soin.
Switchs du Cherry Xtrfy K4V2 TKL
Les switchs du Cherry Xtrfy K4V2 TKL sont naturellement des modèles de chez Cherry, quelle surprise ! plus précisément, ce sont des Cherry MX Red, des switchs linéaires, garantis soit dit en passant pour une durée de vie de 100 millions d’activation.
La force d’activation de ces derniers est de 45 grammes, et la course de ces switchs est de 2 mm pour une activation, et de 4 mm au total. Ils ne sont pas clicky, contrairement à des switchs bleus ou marrons, qui quant à eux, offrent un retour tactile.
Ces switchs rouges sont faits pour être assez silencieux, je dois dire que c’est ici une mission plutôt réussie. Sauf que j’ai un souci avec, je vous en parle juste en dessous.
Confort de frappe
Niveau confort de frappe, c’est ce que je peux appeler : confus. En effet, le clavier que j’utilise tous les jours est un extra-plat, avec des touches mécaniques également, mais une course nettement réduite par rapport à ce clavier-ci. J’apprécie son utilisation, d’autant plus que la forme des keycaps est assez plate.
Ici, ce Cherry Xtrfy K4V2 TKL est clairement différent, et si j’appréciai écrire sur le modèle de chez SteelSeries précédemment évoqué, rédiger avec celui-ci est toujours un peu perturbant, même au bout de quelques contenus écrits avec pourtant. En effet, les touches sont soit trop creuses, soit trop proches, mais il m’arrive de manquer des lettres et de faire des fautes de frappe à répétition, bien plus que sur n’importe quel clavier.
De plus, j’ai tendance à ne pas appuyer assez franchement sur la touche, ou à faire des touches appuis, bref, un lot de petites erreurs qui minent l’utilisation de ce clavier. Certaines personnes s’y habitueront très vite ceci-dit, ça n’est pas un mauvais produit, il doit simplement trouver des utilisateurs plus polyvalents.
Rétro-éclairage : c’est nickel
Pas de logiciel ici et ce n’est pas plus mal, ceci-dit, le rétro-éclairage ne se règle pas tout seul ! Via la touche FN située en bas à droite du clavier, entre la touche de clic droit et ALT, on peut régler quelques paramètres du clavier. Sur les flèches directionnelles, se trouvent les effets, ainsi que le réglage de la luminosité du rétro-éclairage. Attention à ne pas vous faire piéger avec la touche Cherry Xtrfy de gauche qui est une touche Windows.
Les effets de rétro-éclairage sont jolis, ils se changent en appuyant sur FN et sur les touches au-dessus des flèches directionnelles.
De jour comme de nuit, le rétro-éclairage qui illumine la totalité des touches de ce Cherry Xtrfy K4V2 TKL sur leur quasi-totalité, sauf les touches avec plusieurs fonctions, brille de mille feux.
Cherry Xtrfy K4V2 TKL : Avis
Le Cherry Xtrfy K4V2 TKL n’est pas un mauvais bougre, bien loin de là. Cependant, la conception de ce clavier impose un certain doigté et un certain apprentissage selon-moi. En effet, tout n’est pas évident tout de suite et pour ne pas faire de fautes de frappe, il faut savoir y faire … Cependant, c’est possible, peut-être que le souci se situe comme bien souvent, entre la chaise et le clavier ! Impossible donc de blâmer ce dernier, qui est de bonne conception.