Les cartes mères sont les éléments centraux de nos chères machines. Elles permettent de faire le lien entre tous les composants et ainsi de faire fonctionner l’ensemble. Beaucoup vous diront que le choix d’une carte mère n’est pas des plus important, mais laissez-moi vous dire le contraire. En effet, il est clair qu’une carte mère comme cette Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi possède bien des avantages que des cartes mères d’entrée de gamme n’auront pas.
De plus, depuis quelques années, les composants deviennent de plus en plus complexes et demandent donc une excellente gestion par la carte mère.
Design
Bien que je sois très nostalgique de mes bonnes vieilles cartes vertes que j’ai pu avoir (en quantité astronomique), je dois bien avouer que les fabricants comme Asus savent y faire pour nous proposer des PCB toujours plus cools à regarder. De plus avec la grande mode des PC ouverts grâce à une ou plusieurs vitres, il est tout naturel que les marques doivent s’aligner et proposer des designs dans l’ère du temps.
Ici cette Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi arbore un design très similaire à celui de sa grande sœur la Asus ROG Strix Z590-E Gaming Wifi que j’ai testé il y a quelques mois. En effet, mis à part quelques détails assez sympas, les cartes sont quasi jumelles.
Dans ses nuances de noirs avec des petites notes de RGB sur ses dissipateurs elle à un look à la fois sobre, mais agressif ce qui est assez plaisant. Sur les dissipateurs il y a les plaques avec des reflets de couleurs très sympas, principalement sur le dessus de la plaque I/O Shield où il y a en plus, le logo ASUS ROG rétroéclairé par-dessus les reflets c’est très bien intégré. Cette plaque RGB superpose le logo de la gamme ROG avec des rainures qui rappelle celles des vieux oscilloscopes, j’aime beaucoup.
Bien entendu, le RGB de la carte est complètement configurable via Armoury Crate et il est possible d’y créer des effets en presets afin de pouvoir les choisir à la volée ce qui est très pratique je trouve bien que je ne sois pas particulièrement fan des PC éclairés.
Les dissipateurs en eux-mêmes sont en aluminium noir avec des effets linéaires très sympas dans l’idée de plus qui renforcent le côté agressif de cette carte-mère très orientée gaming. De plus, ils entourent la quasi-totalité de la carte mère afin de permettre une dissipation de chaleur optimale pour les phases d’alimentation et les SSD.
Petite note qui rentre aussi dans les fonctionnalités de cette carte mère, on retrouve en haut à droite un petit écran qui permet d’afficher des codes d’avancement du boot process, c’est très pratique dans le cadre du dépannage de la carte. Un écran que je regrette profondément sur ma Asus ProArt x570 Creator WiFi.
Petit point sympa, dans la boite de la carte mère, Asus nous fournit une carte PCIe supplémentaire qui permet de connecter deux SSD NVMe supplémentaires dissipés par une plaque qui reprend le design de la carte mère, mais sans aucun RGB (merci).
Caractéristiques de la Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi
Modèle | Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi |
Chipset | Z690 |
Processeurs supportés |
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Socket | Socket Intel LGA 1700 pour processeurs Intel |
Mémoire maximum | 128 Go DDR5 Non-ECC, Un-buffered Memory |
Fréquences mémoire supportée |
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Options |
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Compatibilité PCI Express | Compatibilité PCI Express 4.0 deux voies (x16, M.2 x4)
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Connectivité réseau |
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Entrées / Sorties |
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Ports spéciaux (pin carte mère) |
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BIOS | 256 Mb Flash ROM, UEFI AMI BIOS |
Contenu de la boite |
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Là où la série 11 des processeurs de chez Intel usait d’un fonctionnement ancien avec seulement des performances supplémentaires par rapport aux générations précédentes, la génération 12 Alder Lake change complètement la donne. En effet cette nouvelle génération de CPU reprend l’idée des SoC basés sur l’architecture ARM.
Pour rappel un chipset est un circuit électronique (un Mux ou multiplexeur) qui permet la coordination entre les différents composants placés sur la carte mère, soit la mémoire, le CPU, le GPU et tous les appareils PCIe que vous voulez placer dessus. Un chipset est ainsi composé de deux éléments principaux :
- Le Northbridge, qui s’occupe du trafic de données entre le CPU et la RAM.
- Le Southbridge, qui s’occupe des périphériques d’entrée et de sortie comme l’USB ou le/les PCI par exemple.
La plateforme Z690 se destine a la série 500 pour PC de bureau. Le chipset propose une vitesse de bus de 8 GT/s avec un maximum de 2 barrettes par canal mémoire ce qui n’est pas exceptionnel. De plus il propose une configuration USB intéressante :
- 3 USB 3.2 Gen 2×2 (20Gb/s)
- 10 USB 3.2 Gen 2×1 (10Gb/s)
- 10 USB 3.2 Gen 1×1 (5Gb/s)
- 14 USB 2.0
Soit une configuration USB assez complète bien que j’ai pu voir des plateformes plus complètes, mais qui a besoin de plus sérieusement ? Honnêtement c’est suffisant et très bien fourni de ce côté-là.
Du côté de la RAM, le chipset Z690 limite à deux DIMM par canaux mémoire, pour de la perf en dual-channel, pas besoin de plus pour une configuration gaming comme celle que nous avons montée, on ne parle pas de Quad ou de Six Channel comme avec du Xeon ou du Epyc sur du serveur. Tout en sachant que le Dual Channel permet de doubler la bande passante, ce qui est déjà pas mal dans l’idée.
Le gros avantage de cette plateforme est la gestion du PCIe Gen 4.0 qui est apparu avec le Z590 chez Intel et qui offre des débits bien supérieurs à la génération 3.0 en doublant les bandes passantes comme vous pouvez le voir dans le tableau suivant
Génération de PCIe | x1 | x4 | x8 | x16 |
PCIe 3.0 | 1 Go/s | 4 Go/s | 8 Go/s | 16 Go/s |
PCIe 4.0 | 2 Go/s | 8 Go/s | 16 Go/s | 32 Go/s |
En effet, les bandes passantes ont été doublées, ce qui permet des débits deux fois plus élevés sur le stockage par exemple. C’est aussi un gros avantage du côté des configurations multi-GPU comme le Crossfire ou le passage d’information se fait via la carte mère contrairement au SLI/NVLINK de Nvidia qui passe par un bridge propriétaire sur les RTX 3090 ou les Quadro RTX par exemple ou les NVIDIA A100.
Il est tout de même bon de noter que le Crossfire dépend des lignes fournies par le CPU ou par le chipset, tout dépend des ports PCI utilisés par les deux ou trois GPU, cela influera sur les performances au vu des différences de débits entre les deux composants.
En termes d’options, nous avons bien évidemment la présence de Intel Optane pour optimiser votre stockage, Rapide Storage, PTT et Boot Guard qui garantit la sécurité du processus de boot et d’initialisation de la carte mère, ainsi que tout ce que propose Asus dans le Bios.
Connectiques
Les connectiques et les I/O sont les éléments les plus importants sur une carte mère, c’est ce qui peut justifier le prix de celle-ci et justifier le choix fait pour la configuration, sans parler du support de processeur ou de RAM bien évidemment.
Une carte mère est par définition un ensemble d’entrées / sorties connectées en elles. Sur cette Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi, on dispose de tout le nécessaire et plus encore, ce qui en fait un excellent choix pour tous ceux qui ont besoin de connecter beaucoup de périphériques comme des SSD, GPU, carte d’acquisition , clavier, souris, carte son, écrans, appareils Thunderbolt et j’en passe tellement les possibilités sont nombreuses. Personnellement j’utilise beaucoup de cartes PCI et Thunderbolt pour mes usages.
PCI express et M.2
Le PCI express, est un port développé depuis 2004² bv ²
sur nos bécanes , avec la génération 4 depuis 2017, mais qui comment tout juste à vraiment se démocratiser sur nos cartes mères au vu du fait qu’il faut aussi que les concepteurs de stockages et autre l’intègrent à leurs appareils. Ce port permet l’ajout de carte d’extension de périphériques comme du stockage, du son, de la vidéo (les saintes cartes graphiques bénies par le dieu des transistors), mais aussi de l’USB, cela permet l’extension de vos ports en suivant une certaine logique de câblage (x1, x2, x4, x8, x16 et x32) qui faut bien évidement respecter si on veut que ça marche (et oui l’informatique n’est que logique).
Le câblage du PCIe dépend des cartes mères, mais aussi du nombre de vois PCI dont dispose votre processeur. Sur cette Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi qui possède 3 ports PCIe 16, un x1 ainsi que trois ports M.2 NVMe (c’est aussi du PCIe) permet donc les configurations possibles sont les suivantes par port PCI express:
PCIe 16_1 | x16 | x8 | x8 |
PCIe 16_2 | – | x8 | x4 |
PCIe 16_3 | x4 | x2 | – |
PCIe 1 | x4 | x1 | x1 |
M.2 | x4 | x4 | x4 |
Si vous pensez que trois ports PCI en x16 c’est beaucoup et bien pas tellement sachant qu’il n’y a pas de PCIe x8 ou PCIe x4 cela permet donc de pouvoir connecter tout ce que vous voulez dessus sans vous soucier de la taille du port. Bien entendu celui en haut de la carte sous le processeur sert principalement à connecter votre carte graphique, car la bande passante y est meilleure au vu de la proximité avec le CPU et le Chipset dans la conception (c’est une sorte de norme bien que j’ai déjà vu des ports de GPU en x16 en dessous d’un ou deux x4).
En revanche la configuration en PCIe est la suivante : 2 x PCIe 4.0/3.0 x16 slot en 1×16 ou 2×8 et un x1 en x4, c’est-à-dire que si vous branchez un GPU en x16 et une carte d’extension en x16 supplémentaire, la distribution sera en 2×8 voies et non en 1×16, les cartes mères ont le sens du partage c’est presque émouvant !
On retrouve donc ici une fourniture en ports PCI express plutôt intéressante. De plus vous aurez bien entendu la possibilité de monter une configuration Multi GPU en NVIDIA SLI/NV-Link ou en AMD Crossfire en revanche ce n’est pas vraiment utile en gaming au vu du fait que la plupart des jeux récents n’offrent plus les supports de plusieurs cartes graphiques. Toutefois il sera possible d’ajouter une carte Thunderbolt, une carte d’acquisition ou des supports de stockage supplémentaires grâce au PCIe.
I/O Shiels
L’IO Shield est la partie arrière qui ressort de votre boitier, cela regroupe les principaux ports qui permette la connexion des différents périphériques comme votre clavier, souris, carte et son et autre. Dans l’idée une majorité de gens n’utiliseront pas la majorité de ceux-ci.
Néanmoins pour un streamer, un musicien ou autre, une carte mère avec des IO comme ceux présents ici peut s’avérer être un réel avantage. Ici nous disposons de la connectique suivante :
- Un port HDMI
- Un port DisplayPort
- Deux ports USB 2.0
- Bouton Clr CMOS
- Bouton Bios Flashback
- Quatre ports USB 3.2 Gen 1
- Un Ethernet Intel I225-V 2.5Gb
- Trois ports USB 3.2 Gen 2
- Deux ports Type-A + 1 x Port Type-C
- Un port USB 3.2 Gen 2×2
- Intel Wi-Fi 6 (AX210)
- Sortie optique S/PDIF
- Prises Jack
Contrairement à la version précédente, on ne trouve ici qu’un seul et unique connecteur RJ45, la Z590 en comportait deux. Ce n’est toutefois pas un souci, on se contente bien d’un unique port RJ45.
Alimentation
Il est évident que tout ce beau monde a besoin d’énergie pour fonctionner, c’est pourquoi on retrouve ici un port d’alimentation 24 Pins et deux en 8 pins. Le premier sert à alimenter la carte mère et les seconds, le processeur et la RAM.
Ici nous disposons de 18+1 phase d’alimentation, ce qui montre une certaine solidité de ce côté là, bien que c’est le minimum pour la plateforme Alder Lake. De plus les condensateurs sont conçus pour résister à des températures assez élevées, ce qui offre des possibilités d’overclocking et de choix de composant très intéressants.
Le BIOS
Les Bios UEFI sont arrivés assez récemment avec une optimisation certaine. Ils remplacent le BIOS depuis 2006. L’UEFI est comme le BIOS, un microprogramme qui vise à configurer votre carte mère, mais pas que. Il est stocké dans la mémoire flash de votre carte mère et comporte de nombreux avantages comparés à son ancêtre, le BIOS.
L’UEFI permet entre autres :
- Prise en charge de fonctionnalités réseau
- Prise en charge du 64bits
- Prise en charge des disques supérieurs à 2,2To
- Espace mémoire plus grand
- Prise en charge du secure boot
- Démarrage plus rapide
En soi, cela peut paraitre logique, mais pas tant que ça au vu de la taille de la puce et de la position dans les couches OSI, le programme est très bas niveau, ce qui fait qu’en 2006, l’UEFI à vraiment changé la donne en intégrant de nouvelles possibilités. Mais trêve de récit historique, ce BIOS Asus est le même que toutes les cartes mères de la marque, tout du moins le même que la Z590-E (je suis quand même fier de voir que ma ProArt possède un Bios plus développé).
On retrouve donc huit onglets différents dans ce Bios avec en premier lieu le EZ Mode qui regroupe une grande partie des informations sur la machine. Toutefois pour une réelle configuration il vaut mieux aller dans le mode normal qui regroupe toutes les options.
On retrouve en premier l’onglet AI Tweaker qui permet de paramétrer l’overclock de la RAM grâce au XMP (1 ou 2), mais aussi et principalement celui du CPU mais qui reste légèrement plus complexe et se destine plus à des utilisateurs expérimentés (ou qui n’ont pas peur de faire chauffer les composants et les VRM). De plus, un overclock mal géré va largement influencer la stabilité de votre OS.
Dans la partie avancée du BIOS, vous pouvez configurer les différents ports PCI dont nous avons parlé plus tôt dans ce test, mais aussi les ports USB, le réseau, le stockage et tous les aspects matériels. Vous allez également pouvoir gérer les différentes options de votre processeur comme le Intel VT/d pour la virtualisation, mais aussi l’hyperthreading, le nombre de cœurs actif ou autre.
Il y a aussi un onglet pour la gestion PWM et la surveillance des composants grâce aux différentes sondes placées sur la carte. Toutefois, rien de spécial si ce n’est que vous pourrez ajuster la courbe des vitesses de vos ventilateurs en fonction des températures choisies.
Depuis l’onglet démarrage, on peut gérer l’ordre de boot, les périphériques réseaux ou PCI (oui on peut démarrer via le réseau ou via un port PCI, c’est tout à fait possible, mais cela reste assez spécifique à des milieux pro ou de bidouilleur comme moi). Il vous sera possible d’activer les options de sécurité de démarrage ainsi que le Fast Boot et le choix du type d’OS à faire booter (big up à ma chère communauté hackintosh et linuxienne).
Dans la partie tools, on peut flasher le BIOS, ou le mettre à jour. De plus on peut y exécuter un Memtest86 qui vérifie la RAM et en sort un petit Benchamark bien pratique sur les débits de celle-ci et de la mémoire cache.
Performances
Bien que les performances d’un ordinateur dépendent de composants comme le CPU, le GPU, la RAM et le stockage, il est intéressant de voir que toutes les cartes mères ne se valent pas. Déjà le chipset permet de pouvoir avoir des options comme le PCIe 5 ou les plateformes CPU comme le support de la 12e génération Intel avec le Z690 ici présent.
Pour être clair, le PCIe 5 a été ajouté ici, mais 99% des SSD NVMe sont encore en PCIe 4 voir même 3 dans le bon, ce sera pour plus tard. Mais il faudrait déjà que Microsoft règle les problèmes de débits sur Windows 10 et 11 sur le PCIe 4 (problème que je n’ai pas sur ma distribution Linux dans ma machine personnelle).
J’ai testé cette carte dans de bonnes conditions avec la configuration suivante :
- Processeur : Intel Core i5 12600KF
- Carte graphique : Gigabyte GeForce RTX 3050 Gaming OC 8G
- RAM : DDR5 Corsair Dominator Platinium RGB 2 x 16 Go
- SSD : Western Digital WD Red SN700
En soi, une configuration sympa qui fait tourner tous les jeux du moment sans aucun souci de performances (et oui même avec la 3050 qui fonctionne d’ailleurs à merveille).
Processeur
Dans notre configuration nous avons donc utilisé un Intel Core i5 21600KF 10 cœurs, 16 threads, qui est un processeur avec de bonnes performances qui embarque la toute nouvelle architecture de cœur de Alder Lake avec des cœurs efficients qui reprennent l’idée de ce que propose ARM depuis des années maintenant (eh oui x86_64, il était temps).
Les performances sont bonnes et les benchmarks sur Cinebench R23 sont parfaitement cohérents aucun souci de ce côté-là. On fait même mieux que mon Ryzen 7 5800x ce qui ne me laisse pas indifférent pour un i5 croyez moi.
Des scores vraiment bons qui montre que ce i5 12600KF saura se défendre pour la grande majorité des usages, bien qu’il se destine principalement à du gaming, soyons clairs. Cette carte mère permet donc grâce à ses 18 phases d’alimentation de fournir l’énergie nécessaire à ce CPU afin de le faire fonctionner dans les conditions les plus optimales.
Carte graphique
Du côté du GPU rien de spécial si ce n’est cette petite NVIDIA GeForce RTX 3050 Gigabyte Gaming OC 8G qui ne laisse pas indifférente pour son excellent rapport qualité prix. Cette carte fonctionne donc en PCIe Gen 4, ce qui n’influe pas vraiment sur les performances graphiques, la différence réelle avec la Gen 3 est surtout du côté de la bande passante du bus qui est encore une fois doublé.
Mais vous n’aurez en réalité que 1 ou 2% de différence que ce soit en Gen 2, Gen 3 ou Gen 4, voir même Gen 5 rien ne change réellement la différence entre les révisions PCI express. Cette bande passante doublée se ressent surtout dans les configurations multi-GPU et surtout du côté du stockage en M.2.
RAM
Pour la RAM, il y a bien entendu la possibilité d’avoir 128 Go, ce qui est le maximum supporté par la carte mère, mais en format DDR5 ce qui permet des fréquences bien plus élevées. Peu de gens ont besoin de plus, surtout pour du jeu vidéo, et ce, même si vous faites du streaming ou même un peu de montage vidéo ou de traitement photo. Je dois bien avouer que je suis sceptique face à cet engouement pour les fréquences très hautes tout en sachant que le réel gain de performances est très minime et que 99% des utilisateurs ne le ressentirons jamais.
La vraie révolution sera la QDR qui remplacera un jour la norme DDR (Dual Data Rate et Quad Data Rate). Toutefois cette Corsair Dominator Platinium RGB se défend bien dans l’ensemble. J’ai activé le XMP II dans le bios afin de faire monter la fréquence à 5800MHz (bien qu’elle tourne en réalité à 28900 MHz, mais ce n’est pas le sujet, je risque de froisser les Jean Kevin G@m1ng).
SSD
En termes de stockage on dispose de deux de trois ports M.2 pour des SSD NVMe ce qui offre une belle possibilité de stockage. Il est important de prendre en compte que celui en haut dispose de la norme PCIe Gen 5 ce qui est intéressant pour le futur, car pour le moment aucun SSD ne supporte les vitesses permises par cette norme. Personnellement je trouve que le PCIe Gen 4 offre déjà des débits excellents pour du stockage (surtout, pour des gamers soyons clairs).
Connexion réseau
Avec les débits que proposent de nos jours les fournisseurs d’accès internet, il est devenu nécessaire pour les fabricants de cartes mères de s’aligner en termes de connexion filaire et Wi-Fi. Cette Asus ROG Strix Z690-E Gaming Wifi dispose d’un port Ethernet 2,5 Gigabit qui offre au maximum une connexion et un transfert à 2,5 Gbit/s ce qui est déjà excellent.
De plus en Wi-Fi, on dispose de la norme Wi-Fi 6E qui permet des débits tout simplement énormes même avec des box Wi-Fi 5 qui délivrent enfin leur plein potentiel. J’ai donc effectué un petit test via Ookla ce qui m’a offert un débit excellent pour une box Wi-Fi 5.
Performances générales
D’un point de vue général, cette carte mère permet de supporter des composants très haut de gamme, ce qui en fait un support de performances optimales. Certes nous n’avons pas mis de i9 ou de 3090 avec 128 Go de RAM ici, mais tout simplement, car cela n’est pas utile à l’utilisation de ce PC, il faut que cela soit cohérent pour les lecteurs et l’utilisation faite ici. Je ne testais pas une carte Asus WS, mais une ROG Strix ce qui ne nécessite pas des composants overkill. Néanmoins c’est une excellente carte mère très complète et évolutive.
Test Asus ROG Strix Z690-E Gaming WiFi : Avis
Cette carte mère Asus Rog Strix Z690-E Gaming Wifi est une excellente carte qui permettra une bonne pérennité dans le temps avec le support de tout les derniers composants en date et les prochains à venir grâce au PCIe Gen 5.
De plus cette carte mère offre un design sympa qui respire la qualité comme sait si bien le faire Asus sur sa gamme Gaming ROG Strix. Avec des performances optimal et un support aussi bon, c’est la carte mère parfaite pour les gamers exigeants.
Merci pour cet excellent article.
Toutefois ceci est-il bien correct : Mémoire maximum 128 Go DDR4 Non-ECC, Un-buffered Memory ?
N’est-ce pas de la DDR5 ?