La SteelSeries Rival 3 est la dernière souris de la marque. Le constructeur de périphériques orientés « gaming » prouve encore cette fois-ci qu’elle est maîtresse dans le rapport qualité/prix.
Unboxing
Livrée dans un emballage simplissime, la souris SteelSeries Rival 3 se laisse apercevoir à travers quelques caractéristiques affichées sur la boîte. Celles-ci relatent d’après la marque que les « pros » du gaming remportent plus de victoires avec le souris de la marque qu’avec de concurrentes. On ne retrouve dans la boîte que la souris sans couche de plastique inutile.
Design et ergonomie
Faite d’une seule carcasse de plastique au toucher doux, la SteelSeries Rival 3 se montre en solution simpliste. Elle ne dispose pas d’une zone avec un motif gravé dans le plastique pour gripper aux doigts à l’image de la MSI Clutch GK60, mais tout simplement du même plastique que trouvé partout sur la surface visible de la souris. Pour que la souris tienne quand même en main, la face qui touche le pouce est légèrement relevée pour que le pouce ne glisse pas au-dessus de la souris lorsqu’on lève la souris et que l’on a les mains moites. La souris n’est donc pas ambidextre. C’est à vrai dire assez agréable de tenir une souris qui donne l’impression d’être une à l’inverse d’un agglomérat de composants comme sur la MadCatz RAT 8+. Le coup de magie réside dans le fait que la souris, sans pour autant être texturée de tous les côtés, est agréable en main tout en gardant une apparence des plus simples. En plus d’une taille adaptée aux grandes mains, la souris permet un excellent confort d’utilisation en jeu comme pour de la bureautique sans donner l’impression de « cheap ».
Sur le plan des boutons, les commutateurs (ou switchs) des deux cliques sont censés durer pour 60 millions de cliques, ce qui est largement suffisant pour quelques années d’utilisation intensive. Mais, en plus de deux boutons principaux et d’une molette cliquable, la souris possède trois boutons de macros. Ces derniers sont configurés par défaut pour faire avant, arrière (sur Chrome par exemple) et de régler la sensibilité selon deux profils. Ils peuvent être configurés à la guise de l’utilisateur avec l’aide du pilote Steelseries Engine 3.
Sous la souris sont placés trois pads dérapant qui permettent une fluidité du mouvement et en même temps de ne pas avoir à trop forcer sur la souris pour déplacer le curseur. Que ce soit sur le bureau directement ou pas l’intermédiaire d’un tapis de souris, la Rival 3 n’accroche pas aux différents supports et ne laisse aucune marque après utilisation.
Le poids de cette souris s’élève à la hauteur de 76 grammes, ce qui est plutôt léger pour la catégorie. Quant au câble, il n’est pas tressé comme sur une multitude de souris, mais est fabriqué dans un pastique agréable et malléable permettant de ne jamais être gêné par celui-ci. Cependant, cela peut avoir un effet néfaste sur les personnes préférant une souris plus lourde. Le problème étant que les souris légères ne sont pas du goût de tous les gamers : certains joueurs préfèrent une souris plus lourde et qui aura donc une inertie plus grande. Pour autant, il est assez rare de trouver une souris avec des poids personnalisables aux alentours de la trentaine d’euros.
Caractéristiques : SteelSeries Rival 3
Modèle | SteelSeries Rival 3 |
Capteur | TrueMove Core |
Sensibilité maximale | 8 500 DPI |
Vitesse maximale | 300 IPS |
Accélération maximale | 35 G |
Résilience des commutateurs | 80 Millions de cliques |
Préférence | Droitier |
Finitions | Noir, finition matte |
Mémoire | Intégrée |
Macros | 6 boutons programmables |
Éclairage | 3 zones |
Masse | 76 g |
Connectivité | USB avec fil |
Éclairage et personnalisation
En plus d’avoir la faculté d’être bien construite, la Rival 3 est puissante. Puissante premièrement avec son éclairage qui produit une lumière forte. Ensuite, celle-ci est doublement plus puissante du fait qu’elle est entièrement personnalisable sur 3 zones. Mais, les touches de lumière sur cette souris se trouvent dans le logo ainsi que sur un halo de lumière qui permet de bien voir la les délimitations souris sans la regarder ainsi que d’éclairer le tapis de souris de la couleur du RGB (red-green-blue, autrement l’appellation de la fonctionnalité permettant de modifier la couleur du rétroéclairage).
Pour personnaliser ce rétroéclairage et bien plus d’options, il faut télécharger le logiciel SteelSeries Engine 3 disponible sur le site de la marque. Ce logiciel-ci est un centre de contrôle à l’image de ce que propose la marque Razer avec Synapse. Dès lors que l’on branche la souris à l’ordinateur avec le logiciel installé, elle se met premièrement à jour. Par la suite, la souris révèle toutes ses options paramétrables. Un premier volet « PARAMÈTRES » permet de régler les macros et les profils de sensibilité de la souris. Ainsi, il est possible d’attribuer à n’importe quel bouton n’importe quelle fonction. En plus, le logiciel offre la possibilité de configurer précisément la sensibilité de la souris en DPI (fréquence de rafraîchissement du capteur qui définit la vitesse du mouvement), de régler l’accélération, la décélération, le taux d’interrogation et l’accrochage d’angle de la souris.
Un deuxième volet permet de régler l’éclairage de la souris. Les trois zones peuvent être ainsi réglées indépendamment selon des profils colorimétriques customisables. Le logiciel propose trois profils qui sont « fixe », « ColorShift », « Respiration multicolore ». Le premier est simplement le fait de n’afficher qu’une seule couleur sur le rétroéclairage. Cette couleur est bien évidemment 100% personnalisable. Il suffit de la choisir sur une palette de couleur l’importe quelle couleur pour se la voir afficher sur le clavier. Le second mode procure un effet de respiration qui alterne entre plusieurs couleurs avec une transition paramétrable. Enfin, le dernier permet de faire une respiration multicolore qui alterne entre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.
Intégration PrismSync
En outre, tous ces paramètres sont aussi disponibles avec PRISMSYNC qui est une fonction qui laisse la possibilité à l’utilisateur de synchroniser la personnalisation du RGB entre les périphériques de la marque. Ainsi, il devient par exemple possible d’avoir une respiration bleue et rose sur son clavier, sa souris son casque et même son tapis de souris en même temps.
Capteur et sensibilité
Sur la SteelSeries Rival 3, il s’agit du Truemove qui est au centre de la souris. Développé avec la collaboration de PixArt – un des spécialistes de la fabrication de capteurs de souris -, il permet à la souris de monter jusqu’à 8 500 dpi. En jeu, la souris délivre des performances tout à fait adéquates par rapport à notre ressenti : une latence imperceptible et . Elle permet une très petite latence et une bonne fluidité. Ainsi, ce capteur fera la différence par rapport des souris plus bas de gamme qui seraient plutôt réservées à des usages bureautiques.
Test SteelSeries Rival 3 : Avis
Pour tout dire, la souris SteelSeries Rival 3 est une souris qualitative, bien construite, belle et précise. Que demander de plus ? Cela dépendra des usages : si par exemple vous avez déjà un clavier Razer, il vous sera préférable de prendre une souris Razer qui marchera en symbiose avec le clavier. Mais, la souris pourrait aussi être limitée à son nombre de touches macro. Hors de ces rares cas, la souris SteelSeries Rival 3 s’envisage pour tous les gamers – et en particulier ceux qui possèdent déjà des périphériques SteelSeries – voulant une bonne souris en tous points.