Dans la nouvelle gamme des claviers mécaniques de chez SteelSeries, nous avions déjà testé presque toute la famille des Apex de nouvelle génération. Que ça soit le grand frère, le 7, en passant par le Apex Pro. Que vaut ce SteelSeries Apex 5 qui représente le milieu de gamme de cette nouvelle grande famille ? Malgré un design qui ressemble pas mal à ses frères, il reste tout de même bien différent.
Design
On retrouve un clavier qui ressemble comme deux gouttes d’eau avec le SteelSeries Apex 7. Deux choses les différencient sur le plan esthétique et design à savoir :
- L’absence de report de prise USB sur le dos du clavier
- La matière du repose-poignets accroche moins
Les switchs également changent, on passe de switchs rouges sur le grand frère à des bleus sur ce modèle. On retrouve la molette en haut à droite du clavier, permettant de réduire le volume ou de l’augmenter ainsi que le petit bouton juste dessous, permettant quant à lui de lancer la lecture ou de mettre en pause.
Jusqu’ici, aucun réel grand changement par rapport à son grand frère l’Apex 7. Cependant, nous verrons que les deux claviers sont bien différents dans la suite de ce test.
Caractéristiques SteelSeries Apex 5
Référence | SteelSeries Apex 5 |
Nombre de frappes assurées | 20 millions |
Rétro-éclairage RGB | 16,8 millions de couleurs |
Nombre de touches | 105 |
Connectique | USB |
Écran OLED | Oui |
Repose-poignets | Oui |
Confort de frappe
Le SteelSeries Apex 5 dispose de switchs bleus. Ces derniers reposent sur un système de clic lors de chaque frappe, ce qui les rend particulièrement bruyants si vous tapez du texte. Avec leur course légèrement réduite, ils permettent cependant de saisir du texte relativement rapidement, c’est un peu plus agréable même que sur des switchs rouges même si les nuisances sonores sont accrues.
Avec ces switchs, SteelSeries dit proposer la douceur d’un switch à membrane et les performances d’un switch mécanique tactile. La première chose que l’on remarque, c’est la pression d’activation qui est bien supérieure par rapport aux switchs rouges, ce qui est normal ici.
Le repose-poignets qui est fourni dans le pack permet de se reposer quand vous cherchez vos mots pour écrire votre article par exemple, mais vous pouvez très bien l’utiliser une fois que vous saisissez du texte. Le point positif de ce repose-poignets, c’est qu’il est magnétique. Vous n’aurez pas de crochets à emboîter et l’esthétique du clavier n’en sera que plus élégante.
Il est donc très agréable de rédiger des articles par exemple, sur ce SteelSeries Apex 5. Cependant, c’est aussi un clavier gamer. Que vaut-il de ce côté-là ? Il est également très bon pour jouer, bien que la réactivité des touches soit équivalente aux autres de la gamme, elles nécessitent une plus forte pression d’activation. Attention donc à bien être sûr de vous quand vous tirez sur l’ennemi. Cependant, le gros point positif est que vous ne risquez plus de savoir si vous avez activé la touche ou non. Grâce au clic, vous en serez sûr et certain.
Rétroéclairage du SteelSeries Apex 5
Comme une immense majorité de claviers mécaniques dans cette gamme de prix, l’Apex 5 est rétroéclairé en RGB 16,8 millions de couleurs. Pour augmenter ou diminuer la luminosité de ce clavier ou désactiver certaines fonctionnalités, la touche Fonction habituellement (FN) est remplacée. Sa remplaçante est la touche au logo de la marque SteelSeries, qui permet d’activer des fonctions secondaires, surtout sur les touches F9 à F12.
Vous pouvez par exemple augmenter ou diminuer le rétroéclairage du clavier sans passer par le pilote SteelSeries Engine 3, ce qui est un gain de temps considérable. Le clavier dispose de plusieurs intensités lumineuses selon si vous l’utilisez plutôt de jour, de nuit ou si vous voulez carrément le laisser éteint, car vous n’utilisez pas le rétroéclairage. Nous avons fait pour notre part, le choix de le laisser tout le temps allumé au maximum.
Les effets de rétroéclairage sont également disponibles, soit via les touches M1 à M6, soit via le logiciel SteelSeries Engine 3.
Les effets disponibles sont :
- ColorShift
- Couleur unique
- Dégradé
- Respiration
D’autres effets sont également disponibles, un peu plus fantaisie :
- Chasse aux fantômes
- Orange électrique
- Brume
- Prisme
- Rêves vaporeux
- Moteur supraluminique
- Côte Ouest
Pour chaque effet, vous pouvez modifier le dégradé de couleurs qui est utilisé ou tout simplement en créer un nouveau, totalement personnalisé et qui vous ressemblera à 100 %. En gros, si vous avez un peu de temps devant vous, amusez-vous à créer vos propres effets avec les couches réactives et les effets de loin du clavier.
SteelSeries Engine 3
Comme dans quasiment chaque article, nous laissons un petit mot sur l’utilisation de SteelSeries Engine 3, le logiciel pilote du clavier. En effet, ce dernier permet de tout contrôler et de paramétrer votre clavier exactement comme vous le souhaitez. Mieux encore, il gère tous vos périphériques SteelSeries. Un petit inconvénient, il faut le mettre à jour relativement fréquemment sinon certains produits ne sont pas pris en charge.
Entre le test du SteelSeries Apex 7 et le test de l’Apex 5, le grand frère de la gamme affichait aussi une mise à jour nécessaire.
Vous pouvez également contrôler et configurer toutes vos combinaisons de touches macros avec Engine 3, mais également paramétrer l’écran OLED sur la partie supérieure droite du clavier. Cet écran OLED peut afficher un peu ce que vous voulez, du moment que cela reste en une seule couleur. Nous vous invitons à visionner notre test du SteelSeries Apex Pro pour plus de détails sur ce dernier.
Test SteelSeries Apex 5 : Avis
Pour un prix de départ avoisinant les 130 €, c’est un peu cher pour un clavier comme celui-ci. Même s’il est certes, de très bonne qualité et que nous n’avons rien de spécial à lui reprocher, nous ne serions pas prêts à mettre une telle somme dans un clavier mécanique RGB.
Cet Apex 5 a pourtant tout pour plaire, un confort de frappe optimal, un rétroéclairage de qualité, un support logiciel très bon et même des petites fonctionnalités supplémentaires avec son écran OLED, sa molette et un bouton play/pause. Même son repose-poignets est agréable, mais il ne faut pas oublier que sa principale vocation est de saisir du texte ou de jouer, ce qu’il sait faire de manière brillante au vu du peu de fautes de frappe avant la publication de cet article.