Après un Tiamat 2.2 V2 et la souris Basilisk Mercury Edition dans le tour des périphériques blancs, c’est le clavier Razer Huntsman Mercury Edition qui est en test aujourd’hui. De la même trempe que son aîné le Razer BlackWidow Elite ou que son concurrent le Aorus K9 Optical de chez Gigabyte sera t’il capable de faire mieux qu’eux ? Découvrons le ensemble.
Contenu du packaging
Contenu dans une boite de couleur blanche au motif gris clair,on ce retrouve alors un visuel très sobre comme on peut retrouver sur le SteelSeries Apex 5. Un emballage qui n’en fait pas trop, c’est toujours agréable.
Ce packaging nous révèle sur la face, le visuel du clavier ainsi que son rétro-éclairage RGB. Il nous laisse également la possibilité de tester la frappe des nouveaux switchs Razer « OPTO-MÉCANIQUES » grâce à une lunette dans le carton laissant les touches fléchées accessibles.
A l’ouverture on reconnait bien là la qualité d’emballage de chez Razer. Fermement maintenu, il est alors impossible que le clavier bouge dans son carton pendant le transport. On peu aussi retrouver un plastique transparent qui protège le reste du clavier de la poussière qui pourrait rentré par la petite fenêtre du carton et ainsi salir tout le blanc du clavier pendant son stockage.
Ce Razer Huntsman Mercury Edition est accompagné dans l’emballage par le traditionnel manuel d’utilisation et un set de stickers Razer comme ils aiment bien le faire. On peut aussi retrouver un mot de remerciement pour notre achat de la part de la marque.
Design du Huntsman Mercury Edition
Le Razer Huntsman Mercury Edition est de couleur blanche, ce qui n’est pas commun pour un clavier d’une grande marque (hors-mis chez Apple évidemment). La surface est donc blanche, mais d’un blanc mat donnant une sensation de qualité. Les finitions son irréprochable, du marquage des touches à la structure même du clavier et de son châssis et de son revêtement supérieur en métal.
Le rétroéclairage activé on peu ainsi remarquer que tout est bien net et que les finitions son très bonnes.
Sous les touches nous pouvons observer les tout nouveaux switchs violets OPTO-MÉCANIQUE de la marque. Switchs dont on reparlera plus bas pour plus de détails.
Sous le clavier ce que l’on remarque de suite, ce sont ses 4 gros patins anti-dérapant qui font parfaitement leur travail. Ensuite on remarque la présence de pieds équipés là aussi de patins, permettant d’obtenir deux hauteurs supplémentaires. il nous est alors possible de mettre le clavier dans trois positions :
- A plat sur les 4 gros patins
- 1er niveau « bas » avec la petite partie des pieds
- 2nd niveau « haut » avec la grande partie des pieds
Effectivement on retrouve rarement sur cette multiple combinaison sur clavier. En général, on doit se contenter de deux positons, avec ou sans pieds. C’est donc une bonne choses pour ceux qui aiment avoir un peu plus de flexibilité dans la position de leur clavier.
Cependant on peu constater absence d’un repose poignet qui pour certain foncera l’achat de ce produit en plus.
On s’y attendait, le RBG est très bien réussis grâce à la présence d’une LED par touches le rendu est beau.
Le soir lorsque la luminosité ambiante diminue il n’y aura aucun problème pour voir la totalités des touches grâce à l’éclairage des LEDs. Cepandant, en pleine journée, la lumière ambiante plus forte qu’elle soit dût à vos écrans, la fenêtre juste à coté du bureau ou toute autre sources de lumière externe peuvent créer des reflets sur les touches blanches et rendre difficile la lisibilité des touches. Il serait donc préférable dans ces conditions de désactiver le rétro-éclairage pour laisser place au noir des caractères, qui seront bien plus visible sur le blanc des touches nous permettant de voir plus facilement là où l’on appuie.
Confort de frappe des switchs Opto-mécanique
Il est dont équipé donc des switchs « Opto-mécanique » qui sont propres à Razer. Ceux-ci repose sur un fonctionnement simple : les switchs « disposent d’un capteur de lumière optique intégré. En appuyant sur une touche, vous activez le récepteur par ce signal lumineux, ce qui actionne instantanément la commande de la touche. »
Pour l’activation d’un switch il est nécessaire d’appliquer une force d’activation de 45g sur une course d’activation de 1,5mm. Une fois l’activation de la touche faite, un léger « clique » ce fait entendre. Celui-ci est semblable à ce que l’on peu avoir avec les switchs bleu ou brown de chez Cherry MX. Ressemblant d’ailleurs beaucoup aux switchs Cherry MX Brown de par leur force d’activation et le clic sonore, bien que la course de frappe soit plus courte que celle du modèle de chez Cherry MX avec ses 2mm avant activation.
La ressemblance avec les switchs brown de chez Cherry MX ne s’arrêtent pas là. Puisque la polyvalence de ses switchs « Opto-mécanique » nous permet d’avoir un confort de frappe indéniable pour taper du texte (l’activation de la touche ce fait bien ressentir, la disposition des touches est agréable et bien espacées. On s’y habitue très vite pour éviter les fautes de frappes).
Coté gaming, on y retrouve les mêmes points positifs. D’autant plus qu’avec sa faible course de frappe de 1,5mm, on peut aisément avoir une rapidité de jeux accrus, peu importe l’action demandée.
Qualité de fabrication
Sur ce point on ne peut rien lui reprocher, toutes les finitions sont irréprochables. Les caractères sont très propres, le blanc mat est immaculé de défauts et bien que celui-ci accumule facilement les traces de doigt le matériau utilisé est d’assez bonne qualité pour être facilement nettoyable avec un chiffon sec.
Grâce à son revêtement en métal qui lui confère une certaine rigidité, mais également un visuel offrant une très bonne sensation de qualité.
Logiciel
Comme beaucoup d’autres claviers, ce Razer Huntsman Mercury Édition, bien qu’il peu parfaitement fonctionner en Plug And Play, il est tout de même conseillé d’installer le pilote « Razer Synapse » (dans sa version Razer Synapse 2, la version 3 est à télécharger ici) afin d’utiliser son périphérique à 100% de ses capacités.
Au démarrage de l’application son répertorier les appareil Razer qui sont connectés à l’ordinateur. On se focalisera dans notre cas sur le clavier Huntsman qui est l’appareil qui nous intéresse.
Une fois le clavier sélectionné dans l’application, on se retrouve avec 2 onglets de paramètres qui sont « Personnaliser » pour le premier permettant d’ajouter des macros, modifier la fonction d’une touches ou bien encore associer n’importe quelle fonctions multimédia à une touches choisis. On peux ainsi modifier chaque touches individuellement à sa guise.
Le deuxième onglet étant « Éclairage » et comme son nom l’indique, sera l’onglet dédié à l’activation ou non du rétro-éclairage. Son intensité ou bien son arrêt en cas d’inactivité.
Les effets RGB eux sont plutôt classique : Mode multicolore (le fameux Raindow), cycle de couleurs en fonction de la frappe etc. Le pilote permet aussi de synchroniser tout l’effet choisis avec tout les autres périphérique compatible « chroma ».
Ces effets RGB peuvent êtres visualisées en temps réel les modifications réalisées entièrement à notre guise grâce à l’onglet « Chroma Studio » que comporte Razer Synapse.
Conclusion
On ne pourras pas le nier, ce Razer Huntsman Mercury Edition accumule les points positifs. Il équipe de très bon switchs que son les switchs violets OPTO-MÉCANIQUE. Les effets RGB son très bien réalisé, le logiciel et très intuitif à utiliser et le produit final est d’une très bonne qualité de fabrication.
On pourrait juste lui reprocher le léger bruit des switchs qui peut être capter par le micro de casque (légèrement tout de même) mais un simple réglage de la sensibilité du micro suffira à atténuer ces clics si ce dernier nous le permet. Ainsi que le manque d’intensité du rétro-éclairage en pleine journée ce qui nous poussera à le désactiver.