Lors de l’annonce des résultats financiers du deuxième trimestre fiscal de 2024, Apple a légèrement dépassé les attentes avec un chiffre d’affaires de 90,75 milliards de dollars. Parallèlement, Tim Cook, PDG d’Apple, a profité d’une interview pour discuter de la poursuite antitrust du Département de la Justice américain (DOJ) contre Apple, la qualifiant de « malavisée ».
La position d’Apple face à la poursuite antitrust
Tim Cook a déclaré à CNBC que la plainte était « malavisée » et a confirmé que l’entreprise la combattrait avec vigueur. Il a également mentionné qu’il ne souhaitait pas que cette affaire antitrust devienne une « distraction » pour Apple. Selon lui, le DOJ essaie d’utiliser la loi pour définir la manière dont Apple conçoit ses produits, ce qui, à son avis, ne devrait pas être le cas.
Le contenu de la plainte
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’affaire, le DOJ a officiellement déposé une plainte contre Apple en mars après plusieurs années d’enquête. Le DOJ accuse Apple de conduite anticoncurrentielle en rendant difficile pour ses utilisateurs de passer à d’autres plateformes, en limitant les technologies de l’iPhone à ses propres applications et services, en gardant iMessage exclusif aux appareils Apple, en limitant les portefeuilles numériques tiers, et en restreignant la compatibilité de l’Apple Watch.
Réactions et implications futures
Apple a répondu que la poursuite « menace son identité » et porte atteinte aux principes de l’entreprise. La société affirme également que la plainte établit un « précédent dangereux » en permettant aux gouvernements de déterminer la conception des technologies. En Europe, Apple a déjà été contrainte d’ouvrir iOS au sideloading et de modifier certaines règles de l’App Store en raison de la loi antitrust DMA (Digital Markets Act). Une situation similaire pourrait se produire aux États-Unis si le DOJ obtient gain de cause.
Cette affaire souligne les défis réglementaires croissants auxquels sont confrontées les grandes entreprises technologiques et pourrait avoir des implications importantes pour la façon dont les technologies seront conçues et réglementées à l’avenir.