Le AirTag est l’accessoire parfait pour toutes les personnes qui perdent souvent leurs affaires. Cependant, leur utilisation peut être détournée à des fins illégales et c’est pour cela que les forces de l’ordre américaine les utilisent également pour suivre le déplacement des machines servant à fabriquer de la drogue.
Citant un mandat de perquisition officiel, Forbes déclare que la Drug Enforcement Agency (DEA) a récemment caché un traceur à l’intérieur d’une machine de pressage de pilules qu’elle pensait destinée à un fabricant illégal de stupéfiants, permettant ainsi à l’agence de suivre ses mouvements lorsqu’elle quittait la Chine. Ce serait alors le premier cas recensé où une agence fédérale utilise ces traceurs à d’autres fins que celles prévues par la société américaine.
Les dispositifs de repérage des forces de l’ordre étaient moins fiables que des AirTags. De plus, ils sont plus faciles à utiliser et ont une connectivité plus fiable.
En revanche, les criminels ont un moyen de détecter les AirTags. Cela a conduit Apple à mettre à jour ses iPhone afin d’avertir les utilisateurs si un dispositif de suivi inconnu est détecté. Un AirTag émet également un son pour identifier son emplacement.
La DEA a été autorisée à surveiller l’AirTag pendant 45 jours sur l’ensemble du territoire américain. Le ministère de la Justice a confirmé que le destinataire de la presse à pilules avait été inculpé par un tribunal fédéral. À l’avenir, les forces de l’ordre américaines pourraient envisager d’utiliser les traceurs Tile au lieu des AirTags.