À l’heure actuelle, il semble que l’Union européenne soit la seule organisation qui garde les grandes entreprises technologiques sur le qui-vive. Ces entreprises technologiques ont des produits dont les utilisateurs ne peuvent se passer. Elles ont accès à des milliards d’informations privées qui doivent être protégées. Elles ont également la possibilité de facturer des frais exorbitants si elles le souhaitent. Cependant, ces grandes entreprises technologiques sont souvent tenues en échec par des organisations telles que l’UE. Le Parlement européen s’est depuis mis d’accord sur une solution de tarification unifiée qui entrera en vigueur dans quelques années.
Cette mesure est favorable au marché, notamment aux consommateurs. Toutefois, les régulateurs européens continuent de sévir contre les grandes entreprises technologiques. En réponse à l’enquête antitrust de l’UE, Alphabet, la société mère de Google, a proposé d’autoriser les agences de publicité concurrentes à placer des annonces sur YouTube.
Cette démarche pourrait ouvrir la voie à un règlement des enquêtes antitrust en cours. La Commission européenne a lancé une enquête l’année dernière pour déterminer si Alphabet, la société mère de Google, a obtenu un avantage déloyal dans le domaine de la publicité numérique en limitant l’accès des plateformes publicitaires tierces aux données des utilisateurs. Le régulateur souligne que Google exige des annonceurs qu’ils utilisent son Ads Manager. Cela peut limiter la façon dont les concurrents diffusent des annonces sur YouTube. Il exige également des annonceurs qu’ils utilisent ses deux marques publicitaires, Google Ads et Display&Video pour acheter des annonces sur YouTube.
Google a précédemment affirmé que les éditeurs et les annonceurs utilisent souvent plusieurs technologies et plateformes pour vendre des annonces. Depuis l’année dernière, Google discute de mesures correctives avec la Commission européenne afin d’éviter de payer des amendes qui pourraient s’élever à 10 % de son chiffre d’affaires mondial ou de ses recettes totales.
Séparément, l’agence britannique de la concurrence (CMA) enquête également sur les pratiques monopolistiques de Google. La CMA estime que les deux géants de la technologie, Apple et Google, ont atteint un duopole dans l’écosystème mobile. La CMA estime qu’ils contrôlent trop de choses ; systèmes d’exploitation, magasins d’applications et navigateurs web sur les appareils mobiles.