Le conflit entre la Russie et l’Ukraine dure depuis plusieurs mois. Plusieurs entreprises américaines, britanniques et européennes quittent toutes la Russie. Cependant, Google, l’une des principales entreprises américaines, ne s’est pas encore totalement retirée du marché russe. Beaucoup s’interrogent donc sur les raisons de ce retard. S’agirait-il d’une « avidité » pour plus d’argent ? Et bien, le retard de Google n’a rien à voir avec la « cupidité », car l’entreprise a déjà déposé son bilan en Russie. Anton Gorelkin, vice-président du Comité d’État russe pour la politique d’information, a déclaré qu’il espérait que Google ne quitterait pas la Russie.
Le mois dernier, la branche russe de Google a publié un avis d’intention de dépôt de bilan. L’entreprise affirme que les autorités russes ont saisi ses comptes bancaires, l’empêchant de poursuivre ses activités. Selon les rapports, Google a déplacé la plupart de ses employés hors de Russie. L’entreprise mettra fin à ses activités commerciales en Russie à court terme. Certains employés choisissent de rester en Russie tandis que d’autres vont partir. Néanmoins, très bientôt, Google n’aura plus aucun employé en Russie.
Fin mai, le service fédéral russe de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias a annoncé qu’il avait engagé une procédure administrative contre Google et six autres entreprises technologiques étrangères, les accusant d’avoir violé la législation sur les données personnelles. Google pourrait se voir infliger une amende comprise entre 6 et 18 millions de roubles. Cela représente environ 106 000 et 317 000 dollars.
Depuis le début de l’année, de nombreuses entreprises occidentales ont commencé à se retirer du marché russe, fermant des magasins et suspendant leurs ventes, notamment Volkswagen, HP, IBM, Netflix, Nike, Starbucks et McDonald’s.
À l’heure actuelle, il n’y a aucun espoir que le conflit entre la Russie et l’Ukraine prenne fin de sitôt. Cela signifie que davantage d’entreprises devront quitter les marchés russe et ukrainien. Bien entendu, ces entreprises seront principalement des entreprises américaines et européennes.