Le filtre anti-spam de Gmail n’a qu’une seule mission, ne pas vous montrer les messages que vous n’avez pas envie de lire. Il y a plusieurs, cela nécessitait des tonnes de listes de règles manuelles de la part de votre messagerie et les spammeurs s’adaptaient rapidement. L’arrivée de Gmail et de son filtre anti-spam d’une efficacité impressionnante a été une véritable bénédiction. Au début de l’été, cependant, nous avons appris que Google prévoit de modifier le mode de fonctionnement du filtre anti-spam de Gmail, en laissant intentionnellement passer les e-mails politiques. Aujourd’hui, nous apprenons que la Commission électorale fédérale a approuvé ce projet et que Google a l’intention d’aller de l’avant avec ce projet.
Google a proposé à la FEC un programme qui permettrait aux candidats politiques enregistrés de distribuer des courriels en masse par le biais de Gmail, sans être dirigés sans ménagement vers les boîtes à spam de chacun. Le test se déroulerait jusqu’en janvier, et les messages incluraient une « notification bien visible » permettant aux gens de se retirer. Malheureusement, il semble que cela se fasse au cas par cas et que Google ne puisse pas donner aux utilisateurs la possibilité de se désinscrire d’un seul coup de tous les futurs envois politiques inclus dans ce projet.
La FEC a manifestement apprécié ce qu’elle a entendu, notamment les promesses d’impartialité de Google, et a exprimé son approbation dans un projet de décision. Par la suite, la société a confirmé qu’elle allait de l’avant avec ce projet et qu’elle suivrait les réactions de toutes les personnes concernées. Google précise que son intention derrière tout cela « est d’évaluer d’autres moyens de répondre aux préoccupations des expéditeurs de masse, tout en donnant aux utilisateurs des contrôles clairs sur leurs boîtes de réception afin de minimiser les e-mails indésirables. »
On a l’impression que Gmail avait déjà des contrôles clairs pour minimiser les e-mails indésirables, n’est-ce pas ? Cela ressemble à quelque chose d’autre que « minimiser ». Nous attendons donc la prochaine vision de Google pour l’Europe et pour la France.