Il y a exactement une semaine, Apple a présenté la gamme de l’iPhone 14 lors de son événement « Far Out ». Et alors que nous attendons toujours l’arrivée des premières livraison, la société attend déjà avec impatience le prochain iPhone, qui pourrait être le premier smartphone équipé d’un processeur en 3 nm nommé A17.
2022 marque la première année où un écart de performance entre les modèles standard et les modèles « Pro » a été introduit. Ces derniers utilisent la dernière puce A16 de la société, tandis que les premiers, la A15 de l’année dernière.
La plupart des benchmarks indiquent que l’A16 est, en fait, plus puissant, mais l’augmentation des performances est plutôt marginale. Apple elle-même a affirmé que les principaux avantages de l’A16 par rapport à l’A15 résideront dans leur efficacité énergétique relative.
La raison pour laquelle l’écart entre les puces A16 et A15 n’est pas si important est le fait que les deux SoCs sont fabriqués par le même processus 5nm. L’A16 utilise un processus plus raffiné et est parfois commercialisé en tant que « 4 nm », mais en réalité, les deux chipsets utilisent le même nœud technologique.
L’année prochaine, tout cela pourrait changer. Selon un article de NikkeyAsia, le dernier processus de fabrication de puces en 3 nm de TSMC sera d’abord utilisé dans la puce A17 d’Apple et les processeurs M3 au cœur des futurs MacBook. Le processus 3nm sera probablement adopté dans la seconde moitié de 2023, juste à temps pour la gamme d’iPhone 15. L’A17 sera, par extension, le premier SoC 3nm dans un smartphone. Il est donc logique de s’attendre à un écart plus marqué en termes de performances brutes entre l’A17 et l’A16, par rapport à l’écart entre l’A16 et l’A15.
Si Apple s’en tient à sa nouvelle stratégie consistant à n’utiliser les puces les plus récentes que pour ses iPhones « Pro », il est fort possible que nous assistions à un écart très net entre l’iPhone 15 et l’iPhone 15 Pro.