Alors que la série Ryzen 7000 se profile déjà à l’horizon, AMD a dévoilé le système de dénomination qu’il utilisera pour les puces qu’il commercialisera l’année prochaine (et les années suivantes, sans doute). Le système s’appliquera aux puces de l’ensemble de la gamme d’AMD, des Athlon jusqu’aux Ryzen 9.
Les nouveaux noms seront assez similaires aux noms actuels. Ils continueront à se composer de quatre chiffres et d’un suffixe composé d’une lettre, les chiffres indiquant la génération du processeur et les suffixes sa puissance. Mais grâce aux nouveaux chiffres, il sera plus facile de comprendre la puissance d’une puce donnée directement à partir de son nom.
La signification de chaque chiffre
- Le premier chiffre fait référence à l’année de la mise en vente, 2023 commençant par 7. (Les premiers processeurs Ryzen ont été annoncés en 2017).
- Le deuxième chiffre fait référence à ce qu’AMD appelle le « segment de marché ». Un 1 désignera le niveau le plus bas (Athlon Silver), tandis que les puces Ryzen 9, les plus puissantes, porteront un 9.
- Le troisième chiffre fait référence à l’architecture de la puce. Un 1 correspond à Zen 1, un 2 à Zen 2, etc. Ce chiffre est important car AMD est connu pour mélanger des puces de différentes architectures dans ses séries, de sorte que la génération d’un processeur n’indique pas nécessairement son degré de modernité.
- Le quatrième chiffre, appelé « isolement des caractéristiques », vise à garantir que les clients puissent distinguer les puces de différentes versions de la même architecture. Les puces les plus rapides d’un segment de marché reçoivent un 5, et les plus lentes un 0.
- Enfin, le suffixe continuera d’indiquer le TDP, avec 55W pour HX, 35W pour HS, 15-28W pour U (ou C dans le cas des Chromebooks)
Il est intéressant de noter que ce changement semble être à l’opposé de la direction prise par Qualcomm la société marquait auparavant ses puces avec des noms à trois chiffres qui indiquaient la puissance, la génération et les mises à jour mineures au sein d’une génération, mais elle a annoncé à la fin de l’année dernière qu’elle passerait à un « numéro de série et de génération à un chiffre ». Le dernier grand bouleversement d’Intel en matière de dénomination, qui a changer la série « Core m » en « Core i » en 2016, a également rendu plus difficile pour les clients de distinguer les processeurs plus rapides et plus lents. Apple a, jusqu’à présent, réussi à rester en dehors de ce désordre, mais les changements de marque comme celui d’AMD rappellent à quel point les fabricants de puces peuvent rapidement dépasser leurs schémas de dénomination originaux lorsqu’ils se développent et s’étendent.
Alors que les noms des puces continueront probablement à être du charabia pour la grande majorité des personnes qui achètent des pièces. Les nouvelles dénominations d’AMD sont une bonnes évolutions pour les personnes qui veulent en savoir plus sur leurs achats potentiels.