Les ambassadeurs photo Sony partagent leurs l’évolution de leur pratique photographique et nous donnent quelques conseils.
- Découvrir le spectacle de la nature reprenant ses droits et des ciels nocturnes, des rues désertes et abandonnées, photographiés par des professionnels ou des amateurs partageant leur passion.
- Profitez de l’enseignement des ambassadeurs de Sony Alpha Universe, des photographes professionnels qui livrent leur secrets pour des plus belles images.
On parle ici plutôt de vraie photo, avec un appareil photo type A7 III et pas avec un iPhone 6 pour poster sur Instagram ou Snapchat La photo, la vraie, a ce pouvoir de capturer toutes les situation que nous vivons pour les figer. Pour beaucoup d’utilisateurs, c’est devenu une passion voire un métier et plus seulement un passe-temps que l’on fait pour s’occuper le week-end quand on s’ennuie.
Des photographes professionnels reconnus ainsi que des membres du programme Alpha Universe Ambassador nous dévoilent des conseils intéressants sur la manière de photographier.
Stefan Lieberman nous donne ses conseils pour optimiser vos photos de nuit et diminuer la pollution lumineuse issue de l’élairage public en grande partie. Il utilise des Sony A7R, A7S et A7 III.
« Je suis photographe de ciel nocturne, donc mon activité commence à la nuit tombée. Je travaille principalement seul et je croise rarement des gens. De ce fait, très peu de choses ont immédiatement changé pour moi. Mais j’ai pu voir la différence dans le ciel. La pollution lumineuse est l’ennemi juré de mon travail car l’excès de lumière brouille le ciel. Mais les circonstances actuelles ont réduit le trafic routier et les éclairages des entreprises. Dans l’ensemble, la pollution lumineuse a sensiblement diminué.
En attendant que le monde revienne à la normale, une chance unique nous est donnée : capturer le ciel avec moins d’interférences. Les restrictions de voyage m’obligent peut-être à rester dans ma région, mais elles m’ont permis de prendre de magnifiques photos de la forêt de Thuringe en Allemagne ».
Il insiste sur les points clés afin de tirer le meilleur parti de la réduction de la pollution lumineuse :
« Pour commencer, il est important d’éviter les sources de lumière vive. Il y en a moins actuellement, mais il est toujours préférable de s’éloigner des villes. Ensuite, vous aurez besoin d’un trépied pour stabiliser votre prise de vue. Enfin, vous devrez faire des essais de réglage avec différentes longueurs d’exposition et idéalement utiliser un déclencheur externe.
En outre, ce type de photographie peut bénéficier d’une bonne compréhension des techniques de post-traitement comme l’assemblage de clichés. C’est une occasion formidable d’acquérir ces savoirs ».
De son côté, Petar Sabol nous parle de photographie macro avec son Sony A7R IV.
« Il ne m’a pas été permis de quitter le village où je vis. Cette contrainte devrait normalement me limiter, mais la macrophotographie se concentre sur de petits sujets. C’est l’activité artistique idéale lorsque vous êtes confiné car le moindre espace recèle de petits détails à capturer. Je pense que cette période nous a donné à tous l’occasion d’examiner de plus près ce qui nous est familier. Au fil des ans, j’ai entraîné mon oeil à rechercher la beauté dans les petits détails. Mais, même moi, je constate que je remarque des choses qui ne retiendraient normalement pas mon attention.
Je me concentre sur la faune et, plus particulièrement, sur les insectes, et cette période m’a donné l’occasion de véritablement découvrir leurs habitudes. Je peux me lever tôt, aux heures où le froid et le silence règnent, et les insectes dorment encore. C’est à ce moment-là qu’ils sont le plus immobiles et que je peux prendre les meilleures photos. Je m’intéresse aux insectes, mais tout le monde peut trouver un sujet petit et proche à photographier. Avec des textures, des détails abstraits que nous ignorons habituellement. Les possibilités sont infinies ».
Ce dernier nous livre quelques conseils pour de magnifiques photos macro.
« Le moment est parfaitement choisi pour améliorer ses compétences photo en intérieur. Prenez des objets ordinaires et faites-en votre sujet d’intérêt, qu’il s’agisse de sucre ou d’un ustensile de cuisine. Trouvez les détails dignes d’observation des objets de votre quotidien, mais auxquels vous ne prêtez généralement pas attention. Assurez-vous d’apprendre à éclairer les petits objets pour en saisir tous les détails. Si vous avez un jardin, ne serait-ce qu’un simple espace extérieur, cherchez des insectes ! Sortez tôt, à l’heure où il fait froid et ils sont immobiles. Abaissez-vous pour vous mettre à leur niveau, mais veillez à respecter leur espace et à ne pas endommager leur environnement pendant que vous les photographiez. La macrophotographie est oeuvre de patience et de pratique. Mais le moment que nous vivons est le meilleur pour apprendre ou perfectionner cet art, car beaucoup d’entre nous ont un peu plus de temps libre ».
En photo de la vie sauvage, c’est Will Burrard Lucas qui nous explique ses prises de vues en Afrique jusqu’à sa maison au Royaume-Uni. Il s’est adapté pour capturer la vie sauvage de la meilleure manière avec son A7R IV.
« L’année dernière, je photographiais un spécimen rare de panthère noire au Kenya. Je finissais ma mission et je me préparais à récupérer mes appareils photo lorsque le coronavirus a frappé. Les choses ont radicalement changé, mais je n’en suis pas resté oisif pour autant.
Avoir le temps de développer des techniques et de s’entraîner avec son appareil photo est une bonne occasion d’améliorer sa photographie. J’ai installé des pièges photographiques dans le jardin et ils sont parfaits pour obtenir des images intimes de la faune cachée du jardin. Certes, les panthères ne courent pas les rues dans mon voisinage, mais la photographie de nos animaux domestiques n’est pas sans rappeler certains aspects de la photographie d’animaux sauvages.
Trois types d’images d’animaux sauvages et de compagnie intéressent Will :
« J’essaie tout d’abord de capturer des images de comportements naturels. Demandez-vous quelle attitude de votre animal révèle sa personnalité. Vous pouvez peut-être le photographier en train de jouer ou de faire la sieste dans son endroit préféré. Ensuite, je cherche à prendre des clichés plus larges pour montrer l’animal dans son environnement. L’animal est souvent petit dans le cadre. C’est peut-être le type d’image que vous pouvez rechercher en promenant votre chien ou dans votre jardin.
Enfin, je cherche à capturer des portraits intimes. J’utilise souvent une grande ouverture pour flouter l’arrière-plan et isoler mon sujet. Veillez à faire la mise au point sur les yeux (l’autofocus Animal Eye est efficace). Le contact visuel crée une image plus forte : si les yeux ne sont pas nets, le spectateur aura du mal à établir un lien avec le sujet. Essayez de révéler la personnalité de votre animal. Abaissez-vous pour vous mettre à son niveau et ne pas le regarder de haut : il gagnera en présence et l’image sera plus saisissante ».
Les photos de paysages sont également belles et peuvent s’avérer vraiment réussies. C’est le cas de Ilhan Eroglu, un photographe turque qui s’est spécialisé dans les photos de paysages.
« Je vis à Foça, une petite ville côtière. Je ne peux plus voyager, ce qui est généralement important pour la photographie de paysage. À la place, je photographie les vues de ma ville. Plutôt que de me rendre sur des lieux de tournage, je vois ce qui vient à moi et je photographie le même endroit chaque jour. Le cadrage reste pratiquement le même, mais j’expérimente différentes techniques. Chaque fois que je prends une photo, c’est toujours un cliché unique. Que ce soit le style, le moment de la journée, le temps : de nombreuses façons permettent d’obtenir un rendu différent à partir d’une même perspective ».
Voici les conseils d’Ilhan pour améliorer votre photographie de paysage :
« Je conseille aux photographes d’étudier les styles des différents artistes pendant cette période. Vous pouvez essayer de reproduire leurs techniques lorsque vous prenez la même photo. Vous pourrez ainsi obtenir des résultats différents à chaque fois et vous fixer un objectif. C’est aussi le meilleur moment pour apprendre à connaître son appareil photo. Découvrez les capacités techniques de votre équipement et essayez des choses que vous n’essayeriez pas normalement ».
De son côté, Kenton Tatcher, un portugais, raconte vos histoire à travers ses photos à l’aide de son A7R IV.
« En l’espace de 48 heures, toutes mes missions ont été annulées. Tout mon agenda a été suspendu. Je me suis alors dit : « bon, c’est juste l’affaire de deux ou trois semaines ». Mais au fil des jours, j’ai bien dû me rendre à l’évidence, cela allait durer beaucoup plus longtemps. Mais il en est ressorti du positif. Un jour, en promenant mon chien, j’ai rencontré un photojournaliste. Il avait créé un groupe de confrères à travers le Portugal qui avaient décidé de partager ce qu’ils faisaient pour s’entraider ; n’en déplaise à la concurrence habituellement de mise au sein de cette communauté. Ils capturent les histoires de quarantaine, et leur travail m’a inspiré.
Je ne suis pas un photojournaliste, mais j’ai toujours adoré documenter la vie. Et pendant cette promenade, j’ai réalisé qu’en 28 ans à Lisbonne, je n’avais jamais vu la ville comme ça. Une tempête avait purifié l’air. Les rues étaient désertes. C’était comme un plateau de cinéma : surnaturel, mélancolique, mais beau. J’ai pris une série de photos. Et alors que je les téléchargeais sur des plateformes sociales, des personnes incapables de sortir et de voir à quoi ressemblait leur ville me contactaient pour me remercier.
J’ai réalisé l’importance de documenter cette expérience et de raconter l’histoire du monde dans son état actuel ».
Ses conseils pour partager vos histoires à travers la photo :
- « Nous vivons tous des situations différentes. J’imagine que certaines personnes peuvent se sentir un peu piégées. Mais je crois vraiment qu’il y a tant d’histoires différentes à raconter.
Voici quelques suggestions : - Si vous êtes autorisé à vous promener, emportez un appareil photo partout où vous allez et photographiez vos expériences ;
- Créez un journal de votre vie familiale pendant cette période pour en garder un souvenir ;
- Prenez un selfie tous les jours dans le miroir et prenez note de vos changements ;
- Si vous apprenez une nouvelle compétence, utilisez-la comme source d’inspiration et prenez des photos pour illustrer vos progrès.
Vous pouvez utiliser la photographie sous touts ses formes pour montrer tout ce que vous souhaitez, alors on n’hésitez pas à nous partager vos plus beaux albums !