Le Microsoft Surface Studio 2+ est un PC intéressant. Non seulement c’est la seule option fixe que propose la marque, mais en plus l’ordinateur est dédié à un usage très particulier. C’est un ordinateur avant tout pensé pour les créatifs.
Cette troisième génération, très légèrement améliorée par rapport à la précédente, embarquait déjà des composants un peu datés lors de sa sortie. Alors, près d’un an plus tard, vaut-elle le détour.
Design du Surface Studio 2+
Malgré que la marque ne l’a pas retouché depuis la première génération, le design de la Microsoft Surface Studio 2+ est toujours aussi réussi. Bien qu’il reprend des éléments que l’on connaît, il reste unique dans son genre.
Il s’agit d’un ordinateur tout-en-un, mais contrairement à la très grande majorité d’ordinateurs dans le genre, les composants ne sont pas derrière l’écran, mais dans la base de la machine. C’est un concept qu’Apple avait déjà exploré avec l’iMac G4 “Tournesol”.
À mon avis, c’est la meilleure façon de faire. Cela rend l’ordinateur plus stable, puisque tout le poids est en bas, mais aussi plus élégant, puisque l’écran devient plus fin. Cela permet aussi, théoriquement, de meilleures performances thermiques.
Dans tous les cas, il est donc possible de distinguer deux parties distinctes sur cette machine, l’écran et l’ordinateur. Les deux parties sont connectées à l’aide de deux pieds en métal chromé. Ces derniers permettant l’ajustement de l’écran.
Commençons ainsi par ce dernier. Il est très fin, d’une épaisseur de moins d’un centimètre. Ce n’est pas quelque chose d’essentiel sur une machine fixe, certes, mais pourquoi s’en priver, surtout quand ça permet d’obtenir un design plus élégant.
Les côtés droits et gauches sont aimantés afin d’accueillir le Surface Pen. Ce dernier, bien qu’actif, ne requiert pas de recharge, puisqu’il fonctionne avec des piles. J’apprécie tout particulièrement le fait de pouvoir le mettre n’importe où, sans me soucier de trouver l’emplacement exact.
En bas à droite il est possible de trouver le bouton d’allumage ainsi que le contrôleur de volume. Ces deux boutons se montrent très utiles lorsque l’ordinateur est dans le mode tablette graphique.
Le dessous de l’écran est protégé par une petite bande en plastique. Cette dernière permet d’éviter les rayures, lors de la transition entre le mode PC et le mode dessin. C’est une petite touche fort appréciable, qui rendra votre bureau très heureux.
Le dos de l’écran est en aluminium gris matte. C’est une couleur à laquelle Microsoft nous a habitués depuis quelque temps déjà, mais qui ne perd pas de son charme, à mon avis en tout cas. Au centre se trouve le seul logo Microsoft qu’il est possible de trouver sur le produit.
La façade de l’écran est entièrement en verre. Les bords, assez épais d’ailleurs, sont de couleur noire. L’absence de branding donne un aspect très minimaliste à l’ensemble du produit.
Comme j’en ai parlé plus tôt, l’écran s’attache au reste de l’ordinateur par le biais de deux pieds en métal chromé. Ce dernier est magnifique à premier abord, mais perd tout son charme au bout de dix minutes, lorsque la première trace de doigts y fait son apparition.
La base du Surface Studio 2+, dans laquelle se trouvent tous les composants donc, est faite en aluminium, de la même couleur que le dos de l’écran. Elle est d’ailleurs assez fine, si l’on prend en compte qu’elle doit contenir tous les composants de l’ordinateur, y compris l’alimentation.
Une rainure plutôt épaisse entoure la base. Celle-ci permet le passage de l’air, afin de refroidir autant que possible la machine. Autrement, la base est dénuée de toute fonctionnalité ou élément de design.
À l’arrière, il est quand même possible d’apercevoir les différents connecteurs, dont le connecteur d’alimentation. Ce dernier est un 3-pin standard, le même type de connecteur que l’on utilise pour brancher un PC fixe classique.
Avec son grand écran de 28 pouces au format 3:2, ce n’est clairement pas un petit ordinateur. Ses dimensions précises, dans la position la plus haute, sont les suivantes :
- Hauteur : 56 cm
- Largeur : 64 cm
- Profondeur : 220 mm
Il faudra prévoir un bureau d’environ 80 cm de profondeur, afin de pouvoir baisser et relever le Surface Studio 2+ confortablement.
Malgré sa grande taille, le poids n’est que de 9,56 kg, ce qui est très léger pour ce genre de machine. Cela permet de la déplacer plus facilement sur son bureau, afin de mieux la réorienter et obtenir une position plus confortable.
En somme, le Microsoft Surface Studio 2+ est un bel ordinateur, construit avec des matériaux nobles. C’est un grand produit, pour lequel il faudra prévoir un bureau d’une certaine taille. Son branding minimal lui permet d’obtenir une esthétique très épurée que j’apprécie beaucoup.
Caractéristiques du Surface Studio 2+
Modèle | Microsoft Surface Studio 2+ |
Type d’ordinateur | All-In-One |
Processeur | Intel Core i7-11370H |
Nombre de coeurs | 4 coeurs |
Nombre de threads | 8 threads |
Fréquence du processeur | Jusqu’a 4,8 GHz |
GPU |
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RAM | 32 Go DDR4 @ 4300 MHz |
Type de stockage | SSD PCIe 4.0 NVMe M.2 |
Nombre de stockage | 1 To |
Système d’exploitation | Windows 11 |
Connectiques |
|
Type d’écran | LDC IPS |
Définition de l’écran | 4500 x 3000 pixels |
Résolution de l’écran | 192 ppp |
Taille de l’écran | 28 pouces |
Dimensions |
|
Haut-parleur | Oui |
Wi-Fi 6 | Oui |
Bluetooth | 5.1 |
Webcam | Oui |
Poids | 9,56 kg |
Support VESA | Non |
Alimentation | 70 Watts |
Écran tactile | Oui, stylet Surface Pen compatible |
Performances du Surface Studio 2+
Le Microsoft Surface Studio 2+ est une révision de la génération précédente. Elles partagent donc beaucoup de points en commun d’un point de vue esthétique et fonctionnalités, mais intègrent des composants différents.
Le Surface Studio 2+ propose un CPU Intel Core i7-11370H. Il s’agit d’un processeur doté de quatre cœurs hyperthreadés. Cela lui permet de monter jusqu’à huit threads. Ce n’est pas nécessairement mauvais, bien qu’un peu ancien.
La cadence de base est de 3,30 GHz, mais le processeur a la capacité de monter jusqu’à 4,80 GHz grâce au Turbo Boost. Enfin, de par le petit système de refroidissement, rares sont les fois où vous verrez le CPU atteindre cette cadence.
L’ordinateur est équipé de 32 Go de RAM en DDR4. Elle est malheureusement soudée à la carte mère, ce qui la rend impossible à changer. Enfin, 32 Go devraient suffire pour pas mal d’usages.
Côté stockage, l’ordinateur intègre un SSD PCIe 4.0 de 1 To. Il s’agit d’un SSD fabriqué par Samsung. Le modèle précis est un variant du 980 Pro prévu pour les constructeurs. Je m’attends donc à de bonnes performances.
Finalement, l’ordinateur intègre un GPU Nvidia GeForce RTX 3060, ainsi qu’une puce graphique Intel Iris Xe. La machine bascule entre les deux puces graphiques selon les usages, afin de permettre d’obtenir de meilleures performances thermiques et éviter de faire tourner les ventilateurs tout le temps.
Performances CPU
Le CPU du Microsoft Surface Studio 2+ est un i7 de 11e génération. Il n’est pas nécessairement vieux, mais a simplement la malchance de faire partie d’une gamme précédant des changements majeurs. Ainsi, malgré son âge pas si élevé, ses performances semblent être quelque peu dépassées.
Geekbench 6 propose seulement 5235 points en multicore, ce qui n’est clairement pas ce que l’on attend d’une machine dédiée pour les créatifs, proposée à ce prix là. En singlecore, le score est de 1450 points.
Cinebench nous affiche 5135 points en multicore, ce qui n’est clairement pas un très bon score. En singlecore, le score dégringole à seulement 979 points.
De par le format compact de la partie “ordinateur” du Surface Studio, la machine profiterait clairement d’un SoC ARM comme ce que l’on trouve sur la Surface Pro 9. J’espère en voir un dans la prochaine génération. Cela permettrait à la Surface de profiter de meilleures performances avec moins de chauffe.
Performances GPU
C’est une Nvidia GeForce RTX 3060 dans sa version Laptop qu’embarque ce Surface Studio 2+. C’est une petite carte graphique, pas la plus puissante au monde certes, mais tout de même très capable. Si nous ne nous attendons pas à des scores très élevés dans les benchmarks, elle devrait permettre de faire pas mal de choses dans les différents logiciels.
Il est intéressant de noter que les drivers installés par défaut sont les Studio Drivers. À l’inverse des Game Ready Drivers que l’on retrouve habituellement, ceux-là sont optimisés pour un usage créatif. Nvidia assure également qu’ils sont plus stables, bien qu’ils n’embarqueront pas toutes les dernières innovations.
J’ai pu tester les performances de ce GPU à l’aide des benchmarks 3DMark. Time Spy Extreme nous affiche un score graphique de 3845, ce qui est plutôt en accord avec les autres résultats que l’on peut trouver. C’est même un score plus élevé que sur certains ordinateurs portables.
Le score reste toutefois, en moyenne, plus bas que ce que l’on peut obtenir sur une RTX 3060 “classique”, dans un ordinateur fixe. Enfin, avec 19276 points dans Fire Strike, pour un usage créatif, cela devrait suffire.
Performances RAM & SSD
Le Surface Studio 2+ est équipé de 1 To de stockage SSD en PCIe 4.0. Comme mentionné plus tôt, il s’agit d’un SSD Samsung, plus précisément une version du 980 Pro dédiée aux constructeurs OEM.
En lecture, le SSD est très bon. CrystalDiskMark affiche un débit de 6335 Mo/s en lecture, ce qui est excellent . Pour une fois, c’est des débits dignes d’un SSD PCIe 4.0.
Les débits en écriture descendent un peu. J’ai pu mesurer 4393 Mo/s. C’est loin d’être peu, encore moins insuffisant, mais c’est tout de même 2000 Mo/s en moins que les débits de lecture.
En ce qui concerne la mémoire vive, Microsoft a opté pour 32 Go de RAM en DDR4. Celle-ci est soudée à la carte mère. Le système nous indique que cette dernière est d’une vitesse de 4300 MHz, ce qui est plutôt bon pour cette génération.
Comme le CPU, cette RAM est un peu datée. De nos jours, sur un PC aussi haut de gamme, je m’attends clairement à voir de la DDR5. Enfin, malgré cela, les performances sont bonnes.
Le benchmark AIDA64 affiche 54010 Mo/s en lecture ainsi que 58299 Mo/s en écriture, ce qui est très bon pour de la DDR4. Les latences sont toutefois un peu élevées, avec 114 ns mesurées.
Le thème global des performances de ce Microsoft Surface Studio 2+, c’est “suffisant”. D’un côté, je serais tenté de me dire qu’on peut se contenter de performances suffisantes. Cependant, assez rapidement, le prix me revient en tête. Pour un produit si cher, il est difficile de se contenter de quelque chose de juste suffisant.
Écran du Surface Studio 2+
L’écran du Surface Studio 2+ se compose d’une dalle IPS de 28 pouces de diagonale, au format 3:2. C’est un format assez peu traditionnel, mais qui se prête parfaitement à l’aspect dédié à la productivité de la machine.
Le taux de contraste est de 1:1200, ce qui est assez standard pour une dalle de ce genre. J’aurais bien sûr aimé voir de l’OLED, afin d’obtenir des noirs parfaits, mais ce n’est malheureusement pas le cas ici. Je croise les doigts pour la 3e génération.
L’écran dispose de la certification PixelSense. Il s’agit, en réalité, d’un adjectif que Microsoft utilise pour ses écrans tactiles multipoint. Ici, l’écran propose du tactile jusqu’à 10 points, ce qui est très bon.
Bien évidemment, l’écran est compatible avec le Surface Pen, grâce à son digitiser N-trig. Il s’agit d’une technologie propriétaire, tous les stylets ne sont donc pas compatibles, mais il reste assez facile d’en trouver sur le marché.
En ce qui concerne la définition, nous sommes en face d’un écran de 4500 x 3000 pixels, ce qui se rapproche de la 5K. Sur cette taille d’écran, cela nous donne une résolution de 192 ppp. Pour un ordinateur, c’est excellent.
La 5K est une résolution qui peut paraître inutile aux premiers abords, mais qui se montre très utile dans certaines situations très précises. Dans le montage d’une vidéo 4K, par exemple, il sera possible d’afficher la vidéo en entier, tout en ayant un peu de place pour quelques paramètres de colorimétrie.
L’écran prend en charge la technologie Dolby Vision. La dalle est protégée par du verre Gorilla Glass 3, qui est une technologie un peu ancienne, mais qui suffira amplement pour cet usage. La marque ne dévoile pas d’informations à propos de la couverture des gamuts, mais nous pouvons en déduire qu’elle s’arrête au sRGB, en se fiant aux profils préinstallés.
J’ai mesuré la précision des couleurs de l’écran à l’aide du logiciel DisplayCal et d’une sonde de calibration X-Rite ColorChecker Display Pro. Toutes les mesures ont été effectuées avec le profil sRGB, qu’il est possible de sélectionner dans les paramètres de Windows.
Le ΔE*00 moyen que j’ai pu mesurer est de 0,56. C’est très correct pour une calibration d’usine. Le ΔE*00 est une valeur quantifiant la différence entre les couleurs mesurées et les couleurs réelles. Si la valeur est au-dessus de 1, on considère que la différence peut être visible. Au-dessus de 2, la différence est flagrante. Plus la valeur est proche de 0, mieux c’est.
Dans le mode “Vif”, le ΔE*00 moyen monte au-dessus de 2, ce qui n’est donc pas idéal. Je vous recommande donc fortement de rester sur le profil sRGB si la précision des couleurs est quelque chose qui importe dans vos tâches.
Globalement, l’écran de ce Surface Studio 2+ est très bon. J’aurais aimé voir du DCI-P3, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Avec une fréquence de rafraîchissement d’au moins 90 Hz, c’est quelque chose que je souhaiterai voir sur la prochaine génération.
Clavier, souris et stylet du Surface Studio 2+
Le Microsoft Surface Studio 2+ est livré avec un clavier, une souris et un stylet. Il est également possible d’acheter l’emblématique Surface Dial, ce galet rotatif que la marque mettait tant en avant autrefois.
Dans un premier temps, parlons du clavier. Ce dernier est très fin, peut être même un peu trop pour être parfaitement ergonomique. Cette finesse est toutefois nécessaire, afin de permettre au clavier de se glisser sous l’écran lorsque le Surface Studio est dans sa position tablette.
Il s’agit d’un clavier chiclet, donc la même technologie que l’on trouve sur les claviers d’ordinateur portable. Ce clavier propose tout de même une course plus grande que ce que l’on trouve sur la plupart des PC portables.
Il est plutôt agréable à utiliser et, surtout, très silencieux. Il ne propose pas le même ressenti raffiné que l’on peut trouver sur des claviers mécaniques comme le ROG Falchion Ace, certes, mais il reste bon pour ce qu’il est.
Quant à la souris, celle-ci est également assez plate, peut être même un peu trop si, comme moi, vous êtes habitués à des souris hautes comme la Logitech MX Master 3S. Malgré cela, le design reste plutôt ergonomique, suffisamment bon pour un usage bureautique.
Le plastique du châssis propose un traitement soft touch. En revanche, il n’est pas gommé, le revêtement ne sera donc pas en mauvais état au bout de trois mois, ce qui est fort appréciable.
La molette est en métal et propose un crantage très fin. Cela la rend précise et agréable à utiliser. Cette molette est toutefois bien plus petite que ce que l’on trouve sur la plupart des autres souris.
Les clics sont attachés au reste de la souris. Il est donc possible de ressentir une légère déformation sur toute la souris lorsqu’un des boutons est appuyé. Ce n’est pas quelque chose de très grave en soi, bien que ce n’est pas très agréable comme ressenti.
Les DPI de la souris peuvent être paramétrés depuis l’application Surface, préinstallée sur l’ordinateur. J’apprécie tout particulièrement le choix de Microsoft d’avoir proposé un changement des DPI et non un simple pourcentage, comme on peut le trouver sur la plupart des souris bureautiques.
Finalement, parlons du Surface Pen. Ce dernier est bel et bien un stylet actif. Ce dernier utilise des piles et non une batterie. C’est moins écologique, il est vrai, mais cela permet au stylet d’être magnétisé n’importe où sur le côté de l’écran, sans avoir à se préoccuper de la recharge. De plus, l’autonomie est très élevée.
Le stylet prend en charge 4096 points de pression, avec le support de l’inclinaison. C’est le standard pour une tablette graphique, bien que certaines références comme la Wacom Cintiq en proposent plus. En revanche, peu nombreux sont ceux qui s’aperçoivent de la différence. C’est un peu comme le passage entre le 240 Hz et le 360 Hz.
Esthétiquement, le Surface Pen ressemble à un vrai stylo. C’est l’un des rares stylets que je peux réellement qualifier comme joli. Habituellement, les marques se concentrent surtout sur l’aspect fonctionnel, sans s’attarder sur le design.
En main, le stylet est plutôt lourd, ce qui n’est pas désagréable. Je dois avouer ne pas être un grand artiste, en tout cas pas quand il s’agit de dessin. Mes capacités pour tester le stylet sont donc plutôt limitées.
Toutefois, en ce qui me concerne, je l’ai trouvé précis et agréable à utiliser. Le poids du stylet requiert tout de même un certain maintien afin d’obtenir une détection de la pression précise. C’est une habitude qui reste quand même facile à prendre.
En somme, les périphériques fournis avec le Microsoft Surface Studio 2+ sont très bons. Ils permettent totalement d’utiliser l’ordinateur à son plein potentiel, tant pour vos tâches artistiques, que pour celles qui relèvent de la productivité.
Webcam du Surface Studio 2+
Le Microsoft Surface Studio 2+ intègre une webcam 1080p. Cette dernière se trouve dans le bord supérieur de l’écran. Elle est entourée de capteurs nécessaires pour le fonctionnement de Windows Hello.
De par la grande taille de l’ordinateur, la distance entre celui-ci et son utilisateur est assez grande. De plus, l’angle de la webcam est plutôt élevé. Personnellement, j’aime bien le rendu, mais cela peut donner l’impression qu’on est un peu loin de l’écran.
La qualité d’image est correcte. Ce n’est pas de la grande vidéo, mais ça n’a pas l’intention d’en être. La gestion de la luminosité est globalement bonne. Le rendu est de bonne qualité, sans artéfacts et sans trop de grain.
Qualité sonore du Surface Studio 2+
Le Microsoft Surface Studio 2+ propose deux haut-parleurs en configuration 2.1. Ces derniers intègrent la technologie Dolby Atmos, qui promet une spatialisation virtuelle. Je dois avouer ne pas avoir beaucoup d’attentes, au vu de l’emplacement des haut-parleurs.
La qualité sonore n’est pas mauvaise, surtout pour des haut-parleurs intégrés. Elle ne vaut pas une paire d’enceintes dédiées avec un amplificateur, certes, mais ce n’est pas bon à jeter non plus.
Ces haut-parleurs permettent une très bonne compréhension des dialogues, ce qui est idéal pour un usage en visioconférence. C’est un point que la marque met beaucoup en avant, d’abord avec sa webcam puis avec ces haut-parleurs.
Les microphones sont également corrects. Comme pour les haut-parleurs, ils ne remplaceront pas un Neumann U87, mais ils permettront d’être bien entendus, avec une bonne qualité.
Connectivité du Surface Studio 2+
La Microsoft Surface Studio 2+ propose le Wi-Fi 6. Si c’est la dernière génération de Wi-Fi en date, ce n’est pas la version la plus rapide. Cependant, le nombre de routeurs compatibles avec le Wi-Fi 6E est encore assez faible et ceux disponibles ne sont pas tout à fait abordables.
C’est assez dommage de ne pas retrouver le Wi-Fi 6E sur cet ordinateur. Le tarif est déjà très élevé, je pense que faire des compromis sur des aussi petits détails.
L’ordinateur inclut également le Bluetooth 5.1, qui vous permettra de connecter vos différents périphériques, comme le clavier, la souris ainsi qu’un casque audio. Ce n’est pas la toute dernière génération de Bluetooth, idéalement j’aurais aimé voir du Bluetooth 5.2, mais ce n’est pas très grave pour un ordinateur fixe.
En ce qui concerne les connectiques physiques, ces dernières se trouvent à l’arrière de l’ordinateur. On y trouve les ports suivants :
- 3x USB-C 4.0/Thunderbolt 4
- 2x USB-A 3.1
- 1x Jack 3,5 mm
- 1x RJ45 1 Go/s
À nouveau côté réseau, c’est assez dommage. Sur un ordinateur aussi cher, destiné à un usage professionnel qui plus est, n’avoir que 1 Go/s en Ethernet c’est assez dommage.
J’aurais beaucoup apprécié voir de la connectique en façade. Un port USB-A, un port USB-C et un lecteur de cartes SD n’auraient pas été de trop. Ce dernier n’est pas présent à l’arrière non plus, ce que je trouve regrettable pour un ordinateur qui se concentre sur la créativité.
Côté connectique, il y a le nécessaire, mais pas un port de plus. C’est dommage, sur un PC fixe destiné, entre autres, aux créatifs, de devoir utiliser un dongle USB-C pour lire une carte SD, comme si j’étais en face d’un MacBook Pro un peu ancien.
Test Microsoft Surface Studio 2+ : Avis
Le Microsoft Surface Studio 2+ est un bon tout-en-un pour les créatifs, mais il est clair que certaines de ses performances sont un peu dépassées. Le processeur et la RAM datent un peu, mais restent suffisants pour un usage bureautique et créatif. Les performances graphiques sont correctes, mais pas exceptionnelles.
Dans l’ensemble, le Surface Studio 2+ est un choix solide, mais le prix élevé peut être difficile à justifier compte tenu de certaines de ses limitations. Pour la prochaine génération, j’aimerais voir davantage de connectique, ainsi qu’une version ARM pour profiter d’un max de performances, sans la chauffe.