Depuis plusieurs mois maintenant, Samsung est confronté à une problématique de recrutement pour sa production de puces 3nm. En effet, l’entreprise déplace la main-d’œuvre en interne en plaçant des équipes dans la R&D pour ainsi produire leurs nouvelles puces.
Cependant, en raison d’une pénurie de spécialistes et de travailleurs locaux, Samsung avait cessé d’accepter les commandes de processus de 130-65 nm hérités du passé de la part de petites et moyennes entreprises nationales spécialisées dans la conception de semi-conducteurs.
Samsung n’est pas la seule entreprise confrontée à un tel problème. La forte demande de chipsets modernes place les entreprises concurrentes dans une position similaire, y compris TSMC, le leader du marché de la fabrication de chips.
Les entreprises américaines sont confrontées à une pénurie de près de 27 000 personnes dans les 10 prochaines années, tandis que la pénurie de main-d’œuvre en Chine devrait atteindre 300 000 personnes d’ici 2025. La Corée a besoin de près de 6 000 personnes titulaires d’une maîtrise ou d’un doctorat en ingénierie des semi-conducteurs pour répondre à la demande.
Les équipes du centre de R&D de Hwaseong vont travailler à l’amélioration du rendement d’une seule plaquette. Les puces de nouvelle génération sont très demandées.
Les analystes s’attendent à ce que le marché des puces augmente d’un tiers au cours des cinq prochaines années, ce qui pousserait Samsung à accroître ses investissements en signant des contrats de partenariat avec de grandes universités. Toutefois, la Corée du Sud est confrontée à un déclin de la qualité de l’enseignement, ce qui met un frein aux intentions de Samsung.