Choisir une souris gamer n’est pas toujours facile. Doit-elle être ultra légère ou assez lourde ? Filaire ou sans fil ? Avec des trous ou sans trous ? Tant de questions que l’on se pose et qui méritent une réponse. Nous avons reçu la souris Speedlink Imperior en test, un modèle sans fil et assez lourd, mais pour un tarif très abordable pour du sans fil. Que vaut-elle ?
Design
Le Speedlink Imperior arrive dans une boite environ trois fois trop grande mais est bien emballée. Elle est toute faite de plastique ABS et sur la zone principale, avec un toucher soft touch. C’est très agréable, cependant, la sensibilité aux traces de doigts est maximale. Mais côté présentation et confort de prise en mains, c’est plus confortable que du PBT, c’est clair et net.
Sur cette souris, on retrouve pas mal de boutons de tous les côtés. A commencer par les deux clics ainsi que la molette cliquable bien évidemment, mais aussi un gros bouton rond derrière celle-ci, permettant de régler la sensibilité du capteur. Ce bouton est rétro-éclairé avec le logo de la marque.
Sur la gauche, se trouvent trois boutons argentés, eux également préconfigurés. Par défaut, ils vont à la page suivante, reviennent à la page précédente et le dernier permet d’afficher le bureau. C’est pratique, mais leur fonction est réassignable si besoin. Un autre bouton à gauche, en forme de gâchette si on peut le dire ainsi, sert de double clic. On peut facilement sélectionner du texte avec mais sa fonction sera réassignée.
Enfin, sur la partie gauche encore, se trouve un joystick, ma foi pas super simple à utiliser pour jouer, mais pour certaines autres utilisations, c’est en effet plutôt pratique. Il est programmé initialement pour augmenter ou diminuer le volume, ainsi que pour passer à la musique suivante ou précédente.
C’est tout pour ce qui est des boutons, du moins sur la surface de la souris. En dessous, nous y viendrons plus tard. Sur la face, on trouve également une grande ligne qui fait toute la longueur de cette dernière argentée. Elle n’est là que pour l’esthétique. Sur sa gauche, se trouvent quatre trous dans la souris avec des LEDs dessous et un petit effet de grille pour donner un aspect encore plus agréable au rétro-éclairage.
Sous la souris, se trouvent quatre patins, protégés par un film plastique très fin. Il faut le retirer impérativement avant d’utiliser la souris, sinon la glisse sera mauvaise. Sous cette souris se trouve bien évidemment le capteur, ainsi que l’emplacement permettant de ranger le dongle USB, afin de pouvoir utiliser la souris sans fil. Un interrupteur trois positions permet d’allumer la souris avec ou sans le RGB, ou de l’éteindre.
Un autre petit bouton permet quant à lui de changer le mode de rétro-éclairage de la souris. Enfin, sur la face avant, se trouve un connecteur USB-C. Ce dernier permet de recharger la souris comme est sans fil. On peut se satisfaire par ailleurs de trouver ici un USB-C et non pas un micro-USB.
Caractéristiques de la Speedlink Imperior
Modèle | Speedlink Imperior |
Nombre de boutons | 7 + réglages de la sensibilité + joystick |
Capteur | Pixart PWM3325 |
Polling Rate | 1000 Hz |
Accélération maximale | 20G |
Fluidité max | 100 fps |
Connectivité |
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Portée | 10 mètres |
Capacité de la batterie | 750 mAh |
Poids | 122 g |
Prise en mains
Pour des grandes mains comme les miennes, la Speedlink Imperior est idéale. Elle offre une très bonne prise en mains pour une utilisation en Palm Grip ou en Claw Grip. Cependant, pas vraiment en Fingertip. En effet, ce n’est pas très pratique à utiliser dans cette configuration car la souris est lourde.
Les boutons sont assez pratiques d’accès mais tous n’ont pas leur utilité avec la configuration par défaut, surtout quand on a comme moi, une utilisation axée gaming et retouche photo. Il faut donc les reconfigurer dans le logiciel pour une bonne utilisation confortable.
Pour ce qui est des traces de doigts, elles se présentent très rapidement sur la souris. De même, la transpiration est assez rapide à arriver avec ce revêtement, ce qui laisse tout autant de traces sur cette Speedlink Imperior. C’est dommage, mais il faudra la nettoyer assez souvent pour les plus maniaques d’entre vous.
Sur le clic gauche se trouvent des petits liserés antidérapants, permettant de maintenir l’index correctement en place, ce qui est pratique pour des jeux type FPS. Cependant, je n’ai pas beaucoup joué à des FPS avec cette souris. Il faut en effet reconnaître que les souris plus légères sont meilleures pour cela.
Confort de glisse
Une fois les plastiques de protection retirés, on constate en effet que la souris glisse bien mieux qu’avec. Cependant, ce n’est pas optimal. Pour l’utiliser sur un tapis Asus ROG Scabbard II, je m’attendais à un peu mieux niveau glisse. Ce n’est pas mauvais, mais ça n’est pas excellent non plus. La souris ne glisse pas assez bien je trouve, les mouvements ne sont pas assez fluides et rapides.
Il n’est donc pas pratique de jouer à des jeux type CS:GO avec cette dernière, alors que c’est précisément mon utilisation quand je joue. Cependant, dans des jeux type GTA V ou Flight Simulator, c’est plus correct et ça ne gêne pas grand chose niveau utilisation.
Logiciel Speedlink
Dans ce logiciel au look assez archaïque, on retrouve pas mal de fonctionnalités, pour ne pas dire en fait, absolument tout ce que l’on doit retrouver Le constructeur ne s’est même pas cassé la tête à faire des menus, tout est fourré dans le même écran d’accueil. C’est un petit avantage niveau simplicité en effet, tout est là, présent devant, mais niveau esthétique, le logiciel mérite une forte remise à niveau.
On retrouve dans l’ordre :
- Les réglages du rétro-éclairage
- Les réglages des boutons
- Le paramétrage de la sensibilité du capteur
- Le gestionnaire de macros
- Les divers profils
Ce logiciel affiche également le niveau de charge restant, avec un somptueux logo de batterie. Tous les boutons sont également listés sur la droite, avec la possibilité de changer directement l’assignation de ces derniers rapidement.
Il est possible dans le premier menu, de régler les effets de rétroéclairage. Ces derniers sont au nombre de 11 et on peut régler également leur vitesse. Si l’on souhaite voir les couleurs défiler rapidement ou non, c’est possible. On peut également ici, choisir le temps d’inactivité au bout duquel la souris se met en « veille ». Cela éteint le rétro-éclairage de la souris. Cependant, je vous conseille de régler cette durée (à 5 secondes initialement), sur 20 ou 30 secondes.
Dans le menu de paramétrage de la sensibilité du capteur, on retrouve 5 vitesses différentes déjà paramétrées. Il est possible de modifier chacune d’entre elles, jusqu’à 10 000 DPI. Par la suite, on peut switcher rapidement via le bouton dédié à cet effet sur la souris. Il est également possible de sélectionner jusqu’à 5 profils à enregistrer, que l’on peut changer assez rapidement. Les réinitialiser se fait via les boutons situés juste en dessous du 5ème profil.
Test Speedlink Imperior : Avis
La Speedlink Imperior est une bonne souris gamer sans fil. Elle propose une bonne autonome avec sa batterie de 750 mAh et se recharge en USB-C. Si le rétro-éclairage n’est pas exceptionnel non plus, ce n’est pas catastrophique. Les fonctionnalités sont riches et pour le prix, ce n’est clairement pas une mauvaise souris.