Razer est une marque qui a connu pas mal d’évolutions. La gamme est assez large et vaste, mais des nouveautés sont sans cesse proposées pour améliorer encore et encore les produits et en proposer de meilleurs. C’est un petit aboutissement pour Razer que ce Razer Huntsman V2 Analog. Un clavier performant, efficace et au confort de frappe un peu différent, tout en proposant comme un genre d’outrance, tant en termes de fonctionnalités qu’en termes de confort, qui s’avère décidément optimal.
Design
Quand on le sort de sa boite, bien épaisse par ailleurs, on remarque que le clavier est lui aussi assez épais. Mais pourquoi donc une si grosse boite ? Alors que des concurrents tels que le Logitech G915 se montrent minces et sobres, on retrouve ici un clavier qui n’a pas peur d’une épaisseur clairement notable. Mais la boite n’est pas aussi épaisse que pour le Huntsman V2 Analog, mais également pour son repose-poignets, des plus volumineux.
Commençons par parler du clavier, ce dernier est comme on le disait, assez épais, si vous n’aimez pas les claviers un peu bruyants et plutôt volumineux, passez tout de suite votre chemin. Quoique non, restez, vous allez les aimer à l’issue de ce test de cet Huntsman V2 Analog. Au premier abord, il ressemble comme deux gouttes d’eau au BlackWidow V3 Pro, dont le test sortira rapidement. Cependant, sous les keycaps, sur les bords, devant, … ça n’est pas le même. C’est un modèle totalement différent doté de switchs analogiques dont on vous explique le fonctionnement plus bas dans cet article.
On retrouve donc un clavier décidément épais, avec un liseré RGB sur ses côtés et devant vous. A l’arrière par contre, les LEDs s’arrêtent et ne proposent pas un léger filet de lumière sur le tapis de souris.
Comme sur un bon nombre de claviers Razer, on retrouve sur la partie supérieure droite, les boutons multimédia : lecture / pause, musique suivante / précédente, ainsi qu’une molette de volume avec en son centre, un bouton permettant de couper le son. C’est très pratique et on apprécie le petit côté esthétique avec la molette qui dépasse légèrement du clavier.
Mais où sont donc passées les LEDs d’activité des fonctionnalités comme le verrouillage des numéros ou le verrouillage des chiffres et autres ? Elles sont juste au dessus des 4 flèches directionnelles. Ici, nous pouvons retrouver 5 LEDs blanches, avec d’autres LEDs comme par exemple celle du mode jeu et d’autres que nous vous détaillerons. On peut noter sur la gauche, la présence d’un port USB (Type-A), permettant de brancher une clé USB ou un disque dur externe par exemple, mais également le dongle USB de votre souris sans fil.
Sous le Huntsman V2 Analog, on retrouve des patins, au nombre de 6, permettant de faire tenir le clavier solidement sur le bureau, en évitant qu’il glisse. Nous avons également les traditionnels pieds, au nombre de deux par côté ici. En effet, il est possible de surélever le clavier plus ou moins. Des premiers pieds permettant de le surélever de 6°, quand d’autres, plus grands, dans lesquels se logent les premiers, permettent de surélever le clavier à 9°.
Nous pouvons cependant noter un petit défaut concernant ce clavier. Le fait que les câbles de connexion du clavier, mais aussi du port USB, soient déliés l’un de l’autre. En effet, on retrouve deux gaines tressées pour ces deux câbles. C’est dommage, on aurait préféré en avoir une seule et unique, permettant de ne pas avoir deux câbles qui trainent sur le bureau. Les amis des câbles y seront indifférents, les gens comme moi par contre non.
L’un des deux permet de faire fonctionner le clavier, l’autre, en USB-C permet de faire fonctionner le port USB qui se situe sur la gauche du clavier. De base, ce câble là se connecte en USB-C, mais un adaptateur USB-C vers USB-A est fourni, pour éviter les problèmes d’incompatibilité. A condition toutefois de connecter le clavier sur un port USB 3.0 au minimum, au cas où vous auriez encore de l’USB 2.0 sur votre carte-mère …
Venons-en au repose poignets maintenant, sur le plan esthétique tout du moins. Ce dernier est assez épais comme on peut le constater. Il va très bien avec le clavier et reprend le liseré RGB grâce à des connecteurs situés sur les deux parties. La fixation est magnétique et permet au repose-poignets de ne pas se désolidariser au clavier.
Razer Huntsman V2 Analog : Fiche technique
Modèle | Razer Huntsman V2 Analog |
Type de clavier | Gamer |
Layout | Complet |
Nombre de touches | 104 |
Course | 1,5 mm – 3,6 mm |
Matériau | PBT double injection |
RGB | Oui : 16,8 millions de couleurs |
Type de switchs | Analogiques (opto-mécaniques) |
Durée de vie des switchs | 100 millions d’activations |
Fréquence | 1000 Hz |
Connectique | Filaire (USB-C + USB-A) |
Touches multimédias | Oui |
Confort de frappe
Tout d’abord, parlons des switchs utilisés par Razer ici. Ce ne sont pas des switchs classiques mais des switchs nommés « Analog Optical » par le fabricant. En quoi cela consiste exactement ? C’est un clavier en somme très personnalisable et qui plaira à tous les gamers, les vrais ! En soit, ça n’est rien de plus qu’un clavier opto-mécanique, ça parlera déjà à bien plus de monde. C’est en fait un switch mécanique classique, couplé à un capteur optique. Ce dernier envoie un signal lumineux et quand vous appuyez sur la touche, le clavier sait exactement à quel niveau la touche est appuyée.
Cela permet de personnaliser les touches à volonté. Par exemple, si vous souhaitez régler une touche pour faire une action précise à une certaine pression, et une autre action précise lorsque la touche est totalement pressée, c’est parfaitement possible. Par exemple, pour les joueurs de FPS comme CS:GO, vous pourrez configurer une touche pour marcher discrètement quand elle est appuyée un tout petit peu et pour courir quand elle est totalement pressée !
Il est possible de tout faire avec cet Huntsman V2 Analog en somme, de le personnaliser comme vous le souhaitez grâce aux fonctionnalités macro. La course d’activation minimale est de 1,5 mm et la course d’activation maximale est de 3,6 mm. Entre les deux, il est possible de sélectionner les actions à effectuer. Nous avons configuré les touches macro de manière à pouvoir marcher discrètement dans CS:GO quand on appuie légèrement sur la touche Z et à marcher normalement quand on y appuie totalement par exemple. Des dizaines d’autres applications sont possibles, les utilisations et personnalisations sont quasi infinies !
Pour ce qui est du confort de frappe, pour écrire cet article, nous avons opté pour garder les touches dans leur paramètres initiaux. En effet, c’est plus confortable et plus pratique. On doit dire que le confort de frappe est bon, malgré le fait que la pression d’activation est assez importante, un peu plus que sur un clavier à switchs rouges en somme. Cependant, on s’y fait assez rapidement et il n’est pas désagréable de saisir du texte sur cet Huntsman V2 Analog.
Concernant le bruit et les nuisances sonores, nous ne sommes pas sur un clavier à switchs tactiles dont le bruit est encore acceptable, bien que le clavier soit assez bruyant on peut le constater. Ce n’est pas très grave car vous serez plus souvent en train de jouer que d’écrire avec sans doute, mais les nuisances sonores peuvent s’avérer problématiques pour certains utilisateurs.
Le petit souci reste cependant le repose-poignets. Ce dernier est très agréable et bien molletonné, ce qui lui permet d’être vraiment confortable. Cependant, sachez qu’il est indispensable pour utiliser le Huntsman V2 Analog dans de bonnes conditions. Mais ce repose-poignets est parfois perturbant, les aimants qui ne sont pourtant pas mauvais, sont trop légers pour le poids du tout. C’est donc sans soucis que dès que l’on bouge le clavier, le repose-poignets ne suit pas vraiment. C’est le seul petit défaut notable.
Rétro-éclairage
Concernant le rétro-éclairage, nous avions été très satisfaits de Razer sur les précédents claviers. Mais là, les touches en PBT nuisent à un bel éclairage RGB clair et lumineux. De nuit ou en faible luminosité ambiante, ça ne pose pas tellement de soucis, la lumière, même au maximum est même très douce et agréable, c’en est plaisant. Toutefois, c’est de jour que viennent les soucis. En effet, ce clavier n’est pas très puissant en termes de rétro-éclairage et de jour, il est parfois difficile d’en profiter.
On apprécie toutefois la gravure assez mince des touches par ailleurs, qui laisse un côté sobre au clavier. Cependant, Razer nous fait exactement pareil que sur le Razer Blade 15. C’est à dire que l’on retrouve des touches avec des fonctionnalités secondaires, convenablement rétro-éclairées … Mais seulement sur la fonction première de la touche ! C’est le cas des touches de numérotation en haut du clavier, au dessus de l’alphabet. Les signes premiers sont bien éclairés, par contre, les signes dessous ne le sont pas du tout. C’est peu dérangeant en journée, par contre si vous êtes un adepte des sessions gaming en très faible luminosité ambiante, ça deviendra rapidement problématique.
Le rétro-éclairage n’est pas mauvais cependant sur la touche de volume ou sur les bords du clavier et du repose-poignets, on apprécie sa puissance qui reste toutefois modérée. Le but étant d’apporter un agrément sobre et agréable, pas d’illuminer toute la pièce. Il est évidemment personnalisable intégralement via le logiciel Razer Synapse, et pour les utilisateurs d’autres périphériques RGB Razer comme une Viper 8K, il est également possible de synchroniser les éclairages.
Les effets disponibles sur le Huntsman V2 Analog sont :
- Circulaire
- Compteur audio
- Cycle de spectre
- Feu
- Influence de l’environnement
- Ondulation
- Réactif
- Respiration
- Starlight
- Statique
- Vague
Logiciel Razer Synapse
Comme pour quasiment tous les appareils de la marque, il est possible de configurer moulte réglages via Razer Synapse, le logiciel qui les contrôle tous. Tout d’abord, le Huntsman V2 Analog dispose de plusieurs réglages très complets avec divers modes comme le mode manette ou joystick. En effet, avec les switchs opto-mécaniques, il est possible de configurer certaines actions personnalisées en fonction de la pression exercée sur les switchs.
On retrouve par exemple des fonctionnalités de manette à effectuer, qui peuvent permettre e changer l’action à effectuer en fonction de la pression activée. Sur CS:GO, nous avons configuré la touche Z, de façon à marcher discrètement lorsque cette dernière soit peu appuyée et à marcher normalement quand la touche est totalement enfoncée. Cela permet d’éviter les combinaisons de touches, mais doit toutefois être maîtrisé.
En effet, au début, on a tendance à appuyer sur les touches de manière classique. Il faut un petit temps d’adaptation pour prendre parfaitement en mains les différentes actions et variantes autour de ces switchs analogiques (opto-mécaniques).
Faites attention toutefois à comment vous configurez les touches, configurer un appui léger à 3,4 mm n’est sans doute pas pertinent. Le configurer à 2 mm l’est bien plus, pour bien différencier les deux et vous éviter de faire n’importe quoi.
Pour ce qui est du rétro-éclairage, tout se configure toujours ici via Synapse, avec une luminosité assez décevante, du fait es touches en PBT. Ces dernières évitent on le rappelle les traces de gras cependant et ont pour avantage de mieux accrocher aux doigts. On retrouve les effets classiques en mode effet rapide, pour les effets avancés, vous avez la possibilité de configurer tout comme bon vous semble.
Le gros point fort de Synapse aussi, c’est que vous pouvez avec, synchroniser tout votre écosystème Razer et avoir exactement les mêmes effets de lumière sur tous vos périphériques en simultané.
Test Razer Huntsman V2 Analog : Avis
Avec des switchs totalement personnalisables, le Razer Huntsman V2 Analog est un clavier également très personnalisable. Il est très bon, performant et permet d’être utilisé comme vous le souhaitez, comme une manette ou comme un joystick. Cependant, son prix reste très élevé, ce qui est bien souvent le propre des claviers à swotchs opto-mécaniques. Ici, Razer a décidé de les nommer « Analogiques », mais le concept est exactement le même.
Le confort de frappe est bon, le clavier pas trop bruyant et la dureté des switchs, entre celle des switchs rouges et des switchs noirs, malgré qu’ils abordent une couleur noire. Seul le rétro-éclairage est assez décevant sans être catastrophique au point du Qpad MK40.
Ici, nous pouvons retrouver 5 LEDs blanches, avec d’autres LEDs comme par exemple celle du mode jeu et d’autres que nous vous détaillerons.
Je n’ai pas vu le détail dans l’article