Le célèbre et tant attendu Flight Simulator 2020 est sorti il y maintenant quelques semaines. Si le jeu est magnifique, jouer au clavier et à la souris déjà, c’est moins magnifique ça. Pour piloter un avion et faire de belles rotations, rien ne vaut un joystick. Ne pas prendre un angle de 40°, ne pas dévier sur les côtés et ne pas rendre l’avion totalement incontrôlable, tout cela n’est pas évident avec le duo habituel des gamers PC. Avec un Speedlink Phantom Hawk, les choses sont sensées être plus simples. Pour l’occasion, nous avons donc réalisé le test de ce joystick sur Flight Simulator 2020, Flight Simulator X et X-Plane 11. Oui j’aime un peu les avions.
Le gros avantage des joysticks de chez Speedlink face à d’autres marques concurrentes, c’est que les tarifs sont très attractifs. Mais est-ce que cela cache des fonctionnalités au rabais ? Justement, pas obligatoirement ! Il est vrai qu’il est un peu plus grossier que celui de Turtle Beach, mais il est tout de même nettement moins cher.
Design
Tout d’abord, on constate que le joystick Speedlink Phamtom Hawk est assez imposant. C’est ce qu’il faut pour le faire tenir correctement sur votre bureau et faire des vols en toute sérénité. Même si ici, la vie de dizaines de personnes, ni la vôtre, ne sont en jeu. Vous pouvez donc vous amuser à faire décrocher votre 737 Max, personne ne mourra. On constate la présence de 6 boutons et d’une manette des gaz orientable sur le joystick, au niveau de sa base. Si l’on passe en dessous, on remarque des ventouses. Ces dernières servent à faire tenir le Phantom Hawk correctement sur votre bureau.
En effet, avec les angles que prend le manche, sans ventouses, il ne serait pas possible d’utiliser le joystick comme il se doit. Elles sont indispensables à sa bonne fixation.
Sur le manche, on retrouve deux boutons au niveau de l’arrière, deux joysticks aux fonctionnalités et boutons variés sur le sommet du manche et un sélecteur 4 directions. Enfin, le manche est orientable dans tous les sens, permettant de piloter correctement l’avion.
Si le tout est en bon gros plastique de qualité pas vraiment supérieure, surtout pour ce qui est de la base, il a au moins l’avantage d’être résistant. Vous pourrez passer des heures à jouer, le joystick ne tombera pas en miettes comme un vulgaire produit chinois noname. Le joystick se branche en USB à votre ordinateur.
Configuration et installation
Pour configurer le joystick, tout se passe dans le jeu auquel vous souhaitez jouer. Toutefois, il y a un driver à installer si vous le souhaitez. Ce dernier a un design archaïque digne des débuts de Windows 98, mais il faut dire que le joystick en question n’est pas tout jeune non plus. Sans dater des années 2000, ce joystick a tout de même près de 5 ans d’existence. Pourtant, il est toujours d’actualité et n’est pas prêt de sortir des différentes boutiques qui le vendent.
Pour l’utiliser, on vous conseille de le positionner un petit peu au milieu devant votre clavier et votre souris, à peu près entre les deux. C’est la position qui sera la plus confortable pour vous mettre pendant une petite heure ou deux, voire plus. D’autant plus si vous faites un vol Paris – Las Vegas, vous allez mettre un peu de temps à effectuer votre vol. C’est donc bien confortablement qu’il faut s’installer.
Pour ce qui est de la configuration en jeu, elle est assez différente selon les jeux. Sur Flight Simulator 2020, le joystick n’est pas clairement identifié et vous devez assigner les touches manuellement. Il en va de même sur X-Plane 11. Toutefois, sur Flight Simulator X, quasiment toutes les commandes sont prises en charge de base.
Confort d’utilisation
En vol, c’est vraiment pratique d’avoir un joystick pour contrôler son appareil plutôt que de devoir faire avec le duo clavier / souris. Déjà, vous n’avez quasiment plus qu’une chose à tenir et non plus deux, même si avant le décollage, on ne fait pas la checklist au joystick. C’est donc indéniable, votre avion deviendra bien plus contrôlable avec ce produit qu’avec les clics de ma ThermalTake Level 20. Toutefois, le joystick n’est pas parfait.
La manette des gaz est pratique, le frein également, le changement de vue tout autant, mais ce qui n’est pas parfait, c’est sa sensibilité. Pour ce que d’autres font très bien, ce Speedlink Phantom Hawk le fait assez bien. C’est à dire que si vous cherchez un joystick très sensible qui fait bouger votre avion au moindre mouvement que vous lui faites « subir », ça n’est pas le cas ici. Au début, le joystick n’a quasiment pas de sensibilité, quel que soit le sens dans lequel on l’oriente. C’est avec un peu plus de marge qu’il faut tirer pour avoir un vrai résultat. Sur les 3 ou 4 premiers millimètres d’orientation en gros, vous ne ressentirez presque rien dans votre avion.
Cela nous fait dire que l’immersion est meilleure, mais elle n’est pas encore parfaite. Toutefois, sachez que nous avons ici un produit entrée de gamme à 30-40€. Il est donc normal qu’il ne soit pas optimal, au vu de rapport qualité / prix vraiment bon, on ne peut pas tellement se plaindre. La précision n’est donc pas incroyable mais cela offre déjà un début dans l’expérience du simulateur de vol / jeu.
Test Speedlink Phantom Hawk : Avis
C’est un joystick pas cher que nous avons ici et qui respecte toutes les caractéristiques du prix auquel il est vendu. Nous n’avons pas ici un appareil pour les pros, les pilotes de ligne ou de chasse ou même pour apprendre vous-même à piloter pendant votre permis de pilote. C’est un joystick à titre ludique, qui vous permet de mettre un premier pied dans le merveilleux et beau monde de l’aviation. La sensibilité est réglable sur le jeu que vous utilisez et tout dépendra de l’avion que vous pilotez.
Un A380 ne sera pas aussi maniable facilement qu’un ULM par exemple. Ce petit Speedlink Phantom Hawk est donc un bon produit. En l’achetant, vous en aurez sans trop de soucis pour votre argent et vous pourrez débuter quelques vols, peut-être pour investir plus d’argent plus tard, si l’expérience vous satisfait. Au fait, vous économisez 5% en l’achetant via le lien ci-dessus chez notre partenaire !