Après avoir testé la Kobo Libra 2, c’est aujourd’hui au tour de la Kobo Libra Colour d’être passée en revue. Comme vous pouvez vous en douter, il s’agit d’une liseuse numérique au format portable, que vous pourrez donc toujours emporter avec vous.
Par rapport à son prédécesseur, la fonction principale de cette dernière est l’ajout de son écran en couleur. De plus, elle vous permettra également de pouvoir prendre des notes avec le Kobo Stylus 2, que vous devrez acheter séparément. La Kobo Libra Colour est proposée au prix de 230 euros, ce qui n’est pas donné, mais reste tout de même moins cher que la Amazon Kindle Scribe.
Design de la Kobo Libra Colour
La Kobo Libra Colour est arrivée à la rédaction dans un packaging plutôt élégant et coloré. Ce dernier présente la tablette dans son ensemble, en mettant en avant les fonctionnalités qui lui sont spécifiques, notamment l’écran coloré ainsi que les fonctions d’écritures.
En ouvrant le carton en question, voici ce que j’ai pu découvrir :
- La Kobo Libra Colour
- Un câble USB-A vers USB-C
- Un guide de démarrage rapide
Je tiens à préciser que Rakuten a également prit soin de nous envoyer les stylet qui accompagne la liseuse, à savoir le Kobo Stylus 2.
Passons désormais à la description esthétique de la Kobo Libra Colour. Premièrement, il faut noter que la liseuse a été conçue dans le but d’être tenue à une main. La bordure du cadre plus épaisse est donc légèrement incurvée vers le haut, et les deux boutons qui permettent de tourner virtuellement les pages sont parfaitement placés pour offrir une prise en main confortable.
La surface arrière est texturée pour renforcer l’ergonomie, et le bouton d’allumage est discret et circulaire. Je tiens d’ailleurs à préciser que l’ensemble de la tablette est fabriqué en plastique, fabriqué à partir de 80% de matériaux recyclés, comprenant le plastique récupérés dans les océans. Un bon point écologiquement parlant.
Malgré une batterie plus importante que celle de la Libra 2, Kobo a réussi à maintenir un poids assez faible pour l’appareil testé aujourd’hui, ne pesant que 199,5 grammes contre 215 grammes pour l’appareil prédécesseur. Le côté latéral inférieur de l’appareil est doté du port USB-C permettant la recharge.
Pour toutes les personnes souhaitant se servir de la Libra Colour pour noter et griffonner des choses, la marque à veiller à ce que la bordure supérieure soit magnétique, afin de pouvoir y installer le stylet de manière efficace. Je dois dire que le système fonctionne bien, le Kobo Stylus 2 reste correctement fixé, même en secouant la tablette.
Je parlerai rapidement de l’écran dans cette partie, puisqu’une section du test lui sera entièrement dédiée. Je peux tout de même dire qu’il propose une surface assez vaste, proposant une taille de 7 pouces. Il possède également un effet mat, qui devrait vous permettre de pouvoir lire confortablement, même en plein soleil.
En ce qui concerne le stylet, il est recommandé d’utiliser le Kobo Stylus 2 avec la Libra Colour, car c’est le seul stylet de Kobo qui se colle sur le côté de l’appareil. Cela dit, l’ancien Kobo Stylus fonctionne également avec le Libra Colour, mais il ne peut pas être fixé magnétiquement et nécessite une seule pile AAA. Le Stylus 2, quant à lui, se recharge via USB-C et est donc plus léger.
Caractéristiques de la Kobo Libra Colour
Modèle | Kobo Libra Colour |
Taille d’écran | 7 pouces |
Densité de pixels | – 300 ppp (en noir et blanc) – 150 ppp (en couleur) |
Capacité de stockage | 32 Go |
Connectivité | Wi-Fi ac/b/g/n |
Formats pris en charge | EPUB, EPUB3, FlePub, PDF, MOBI, JPEG, GIF, PNG, BMP, TIFF, TXT, HTML, RTF, CBZ, CBR |
Dimensions | 144,6 x 161 x 8,3 mm |
Poids | 199,5 grammes |
Performances de la Kobo Libra Colour
Comme je le disais dans l’introduction, Kobo a ajouté de nouvelles fonctionnalités pour cette nouvelle liseuse, ce qui implique forcément une augmentation de la puissance de cette dernière pour une utilisation fluide. Heureusement, c’est précisément ce qu’a fait la marque pour cette version en couleur, passant d’un processeur de 1 GHz, à 2 GHz.
Personnellement, je n’ai rencontré aucun problème flagrant en ce qui concerne la fluidité, même si certaines fonctions pouvaient présenter de légères latences. En effet, l’ouverture d’un livre électronique à partir de la page d’accueil, ou bien de la section « Mes livres » prenait quelques secondes avant que l’action ne se produise.
Et il en va de même pour l’action de retour à la page d’accueil, situé dans le coin supérieur gauche de la page ouverte. Cette manipulation pouvait également prendre plusieurs secondes avant d’effectuer l’action demandée. Bien que cela soit un peu gênant, je pense que Kobo fera le nécessaire pour régler cela dans une mise à jour future.
Toutes les autres fonctionnalités semblent parfaitement opérationnelles. Aucun délai n’est observé lors de l’écriture ou du dessin, ni lors de l’utilisation des boutons ou du tapotement sur l’écran pour tourner les pages. L’utilisation du clavier à l’écran est également très satisfaisante.
Quant aux couleurs que l’on aperçoit à l’écran, ces dernières sont parfaitement définies, et agréables au regard. L’écran, étant assez petit en réalité, permet de serrer les pixels plus étroitement, ce qui ajoute plus de contraste aux couleurs, qui, à son tour, donne à certaines images plus de profondeur ainsi qu’une meilleure saturation.
Prise de notes de la Kobo Libra Colour
J’ai pu le mentionner rapidement précédemment, mais la Libra Colour permet également de prendre des notes, ou encore de dessiner, bien qu’il ne s’agisse pas d’une tablette graphique. En effet, la liseuse est spécialement conçue à cet effet, disposant du Stylus 2. Ce crayon dispose d’une mine à une extrémité, ainsi que d’une gomme à l’autre extrémité.
Cela permet une utilisation très facile de ce dernier, avec un côté pour écrire, et l’autre pour effacer. La prise en main est très agréable, et j’ajoute que vous disposez également d’un petit bouton latéral, activant la fonction de surlignage.
Les menus de prise de notes offrent une variété impressionnante de choix, avec plus de 20 modèles d’arrière-plans différents. Ces derniers comprennent notamment des pages blanches, des calligraphies, des colonnes, des agendas, etc. De plus, il est évidemment possible de surligner les textes en appuyant sur le bouton du stylet dont je vous parlais.
Il vous sera également possible de pouvoir changer votre style d’écriture, car en effet, la Libra Colour propose plusieurs mines différentes, que voici :
- Stylo à bille
- Stylo à plume
- Stylo calligraphique
- Pinceau
- Surligneur
Vous pourrez aussi choisir l’épaisseur de l’écriture ou encore la couleur du stylo, ce qui vous laisse un éventail de choix assez conséquent. Parmi les différentes couleurs, j’ai pu retrouver le noir, le marron, le jaune, le vert, le rose ou encore le bleu par exemple.
Écran de la Kobo Libra Colour
L’écran de la Libra Colour mesure 7 pouces et offre des couleurs plus vives que la plupart des écrans plus grands que l’on pourrait trouver sur le marché. Cela s’explique notamment par la densité plus élevée des pixels sur l’écran plus petit, ce qui améliore considérablement le contraste.
La résolution est de 150 ppp pour la lecture en couleur, et de 300 ppp pour la lecture en noir et blanc. Ces caractéristiques sont plutôt standards pour les lecteurs d’e-books monochromes. Contrairement à certains appareils qui utilisent une feuille de verre comme couche supérieure de l’écran, Kobo a opté pour une couche en plastique, dans le but de réduire les coûts j’imagine.
La surface en question est très lisse, c’est le ressenti que j’ai eu en utilisant le stylet pour écrire, et j’ajoute qu’il faudra un petit temps d’adaptation pour s’habituer à griffonner sur la Libra Colour. Pour vous donner une idée, la sensation est à peu près la même que la façon d’écrire sur une feuille de plastique très lisse, sans aucune friction, ce qui plaira à tout le monde.
Comme tous les lecteurs Kobo haut de gamme, l’écran de la Libra Colour est équipé de la technologie ComfortLight Pro. Cette fonctionnalité ajuste automatiquement la teinte de la lumière, passant de tons froids à des tons plus chauds au fil de la journée, réduisant ainsi la quantité de lumière bleue émise à l’approche de l’heure du coucher.
Autonomie de la Kobo Libra Colour
L’autonomie de la Libra Colour est assez satisfaisante. En effet, lors de mon utilisation, j’ai réglé l’écran à 50% de luminosité, avec le Wi-Fi et le Bluetooth désactivés. Avec ces paramètres, la tablette ne perdait que 4% de batterie par heure en moyenne, suggérant ainsi à peu près 25 heures de lecture continue avant d’avoir besoin de la recharger.
Une utilisation prolongée est donc assurée avant de devoir y brancher le câble USB-C fourni. En ce qui concerne le temps de charge, en utilisant un bloc chargeur de 5W et le câble USB fourni par la marque, la Kobo Libra Colour a mis 2 heures avant d’atteindre 99%. Ces résultats pourraient bien entendu être améliorés, mais restent tout de même acceptables.
Kobo Libra Colour : Avis
La gamme Kobo de Rakuten est certainement l’une des meilleures en ce qui concerne le marché des liseuses numériques, et la Kobo Libra Colour ne fait pas exception. Avec son écran couleur et ses nouvelles fonctions d’écriture, ce modèle de 7 pouces maintient la tradition en offrant un excellent rapport qualité-prix.
Bien que le Kobo Stylus 2 doive être acheté séparément pour pouvoir écrire sur le Libra Colour, cela reste une bonne affaire. Son prix n’a pas beaucoup augmenté par rapport au modèle précédent et il reste bien plus abordable que certains concurrents.